Watch Dogs (jeu vidéo)

jeu vidéo de 2014 développé par Ubisoft Montréal

Watch Dogs (stylisé WATCH_DOGS, trad. litt. : « Les Chiens de garde ») est un jeu vidéo d'action-aventure et d'infiltration développé par les studios Ubisoft Montréal et Ubisoft Reflections, et édité par Ubisoft. Il s'agit du premier volet de la série Watch Dogs. Il est annoncé par Ubisoft lors de sa conférence à l'E3 2012. Le jeu est sorti le sur PC, Xbox 360, PlayStation 3, PlayStation 4 et Xbox One, et en sur Wii U, et le sur Google Stadia.

Watch Dogs
Logo officiel de Watch Dogs.

Développeur
Éditeur
Réalisateur
Danny Belanger
Scénariste
Kevin Shortt
Compositeur
David Kristian

Début du projet
Date de sortie
Genre
Mode de jeu
Plate-forme
Ordinateur(s) :
Console(s) :
Service(s) en ligne :

Langue
Moteur
Version
1.03.471

Évaluation
CERO : Z ?
ESRB : M ?
PEGI : 18 ?
Site web

Watch Dogs

Le jeu se joue d'un point de vue à la troisième personne, et son monde se parcourt à pied ou en véhicule. L'histoire se déroule dans une version fictive de la région métropolitaine de Chicago et suit la quête de vengeance d'Aiden Pearce, un hacker qui utilise ses compétences informatiques pour commettre des crimes. Après que sa nièce ait été assassinée alors qu'il tente de cambrioler un hôtel, il se transforme en « justicier » qui cherche à venger sa mort. Dans le jeu, il utilise son téléphone portable comme une arme supplémentaire et l'utilise pour exploiter les failles du « ctOS », un système informatique centralisé qui contrôle tous les appareils technologiques de la ville et qui stocke des informations détaillées sur ses habitants.

Après son annonce en , Watch Dogs est largement attendu. Le jeu reçoit des critiques généralement favorables. Les éloges sont particulièrement tournés vers le gameplay, la conception des missions et du monde ouvert, le système de combat, le piratage et la variété des missions, tandis que les critiques se concentrent sur les problèmes techniques, l'écart de qualité graphique entre le marketing et le jeu réel, l'intrigue et le protagoniste. Watch Dogs est un succès commercial, battant le record des ventes du premier jour pour un jeu Ubisoft et devenant le plus grand lancement d'une nouvelle propriété intellectuelle au Royaume-Uni à l'époque. Le jeu se vend à plus de 10 millions d'exemplaires. Une suite, Watch Dogs 2, est sortie en , et un troisième jeu, Watch Dogs: Legion, est sorti en .

Résumé

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Cosplay d'Aiden Pearce pendant l'Otakuthon 2014.

En , Chicago devient la première ville au monde à mettre en place le ctOS (Central Operating System), un réseau informatique reliant tous les appareils en un seul système, développé par l'entreprise technologique Blume. Lors d'un vol électronique à l'hôtel haut de gamme Merlaut, le hacker Aiden Pearce et son mentor et partenaire, Damien Brenks, déclenchent une alarme silencieuse à cause d'un autre hacker. Damien tente de le repérer mais Aiden l'en empêche en coupant la connexion. Craignant pour sa famille, Aiden les conduit en lieu sûr sous la forme d'un voyage surprise à la campagne. En chemin, le tueur à gages Maurice Vega les attaque, provoquant un accident de voiture qui tue Lena, sa nièce âgée de six ans[4].

Un an plus tard, Aiden retrouve Vega dans un stade de baseball, mais ne parvient pas à découvrir l'identité du commanditaire. Laissant Vega aux mains de son partenaire, Jordi Chin, Aiden rend visite à sa sœur Nicky et à son neveu Jackson pour l'anniversaire de ce dernier, mais apprend que quelqu'un les harcèle. Aiden retrouve le harceleur, qui s'avère être Damien avec qui il avait perdu contact. Désormais infirme, ce dernier demande à Aiden de retrouver l'autre hacker mais Aiden refuse. Afin de lui forcer la main, Damien enlève Nicky et menace son neveu. Aiden confie Jackson à sa psychologue avant d'accepter de répondre aux demandes de Damien[4]. Aiden est vite remarqué par le collectif hacktiviste DedSec et plus particulièrement BadBoy17, en réalité la tatoueuse Clara Lille. Grâce à elle, il retrouve le second hacker Delford « Iraq » Wade, ancien militaire des forces spéciales devenu chef de gang. Aiden manipule un des lieutenants d'Iraq afin d'accéder à son serveur privé mais ne parvient qu'à obtenir des données partielles, suffisantes pour comprendre qu'Iraq détient des données personnelles sur chaque personne influente de Chicago, ce qui lui offre protection et tranquillité. Afin de casser le cryptage, Clara renvoie Aiden vers l'un des concepteurs du ctOS, Raymond « T-Bone » Kenney, qui vit reclus. Après avoir aidé Kenney à se débarrasser des personnes à ses trousses, et à supprimer son empreinte biométrique du CtOS, Aiden le convainc de décrypter les données pour lui. Il prend alors d'assaut le complexe d'Iraq pour finir de télécharger les données de son serveur et tue Iraq lorsqu'il l'affronte[4].

T-Bone commence le décryptage mais un autre hacker, Defalt, infiltre le système, vole les données puis laisse un enregistrement montrant que c'est Clara qui a dénoncé Aiden et Damien après l'affaire du Merlaut. Aiden chasse Clara de son repaire avant de rejoindre Damien pour lui annoncer qu'il a perdu les fichiers. Damien met alors en ligne les preuves des activités d'Aiden, lançant la police à ses trousses. En fuite, Aiden et T-Bone parviennent cependant à retrouver Defalt et récupérer les données volées. Entre-temps, Aiden localise Nicky et la fait libérer avant de l'emmener hors de la ville avec Jackson. Il peut désormais se lancer à la poursuite du commanditaire de son assassinat : Dermot « Lucky » Quinn, chef mafieux, trafiquant d'êtres humains et propriétaire à résidence de l'hôtel Merlaut[4].

Aiden confronte Quinn, qui révèle qu'il a ordonné son meurtre parce qu'il croyait qu'Aiden cherchait une vidéo secrète du maire Donovan Rushmore tuant Rose Washington, sa secrétaire Rose Washington alors qu'elle le menaçait de révéler ses liens avec Quinn. Après avoir tué Quinn en piratant son pacemaker, Aiden est informé par Damien que Quinn a envoyé des tueurs à gages s'en prendre à Clara parce qu'elle était un boulet. Incapable de sauver Clara, Aiden rend public tout le matériel de chantage, ce qui rend furieux Damien, qui espérait l'utiliser à son propre profit. Alors que Damien fait des ravages à Chicago en utilisant le ctOS, Aiden éteint le système à l'aide d'un virus créé par Kenney et provoque un black-out massif qui ferme Chicago et d'autres villes par satellite, avant de traquer Damien jusqu'à un phare. Jordi arrive, ayant été engagé pour tuer les deux hommes, mais Aiden le blesse et tue Damien. Plus tard, Jordi appelle Aiden une dernière fois pour lui confier le sort de Maurice. Le joueur a alors le choix de le tuer ou de l'épargner. DedSec met en ligne une vidéo où ils annoncent déclarer la guerre à la mainmise de Blume Corporation sur les données du ctOS. Plus tard, Blume Corporation annonce la mise en service du ctOS 2.0 dans d'autres villes du pays[4].

Extension Bad Blood

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En 2014, un an après les événements principaux de Watch Dogs, Kenney décide de quitter Chicago après avoir effectué ce qu'il pense être son dernier travail de piratage : retirer toutes les données le concernant des serveurs de Blume et insérer de fausses pistes pour éloigner Blume de lui. Cependant, après avoir sauvé son ancien collègue Tobias Frewer qui l'avaient kidnappé, Kenney décide de rester à Chicago jusqu'à ce qu'il apprenne qui leur en veut. Ils enquêtent sur les personnes qui tentent de les capturer et finissent par découvrir qu'ils ont été engagés par Defalt, qui travaille avec Blume pour se venger de Kenney[5].

Kenney parvient à retrouver Defalt, mais en enquêtant sur sa cachette, il trouve des mannequins représentant les personnes décédées lors du black-out qu'il a provoqué onze ans auparavent. Parmi eux se trouve un mannequin portant un masque semblable à celui de Defalt, ce qui amène Kenney à comprendre la véritable raison de la vendetta de Defalt contre lui : son frère faisait partie des victimes du black-out. Cela rend Kenney furieux, car il n'avait pas l'intention de faire mourir qui que ce soit pendant le blackout et il vit depuis avec des remords. Kenney et Frewer infiltrent sa cachette, mais ils sont finalement séparés et Kenney se retrouve piégé dans une pièce où il est forcé d'affronter Defalt et les familles des autres victimes du blackout. Defalt organise un vote pour décider du sort de Kenney et la majorité choisit de le tuer, ce qui a pour effet de remplir de gaz la pièce où il se trouve. Kenney commence à s'asphyxier, mais parvient à pirater le système de ventilation de l'immeuble grâce au téléphone de Frewer, redirigeant le gaz vers la chambre de Defalt et semblant le tuer. Kenney est sauvé par Frewer et décide de rester à Chicago pour combattre Blume avec son aide, en espérant recruter Aiden dans leur équipe[5].

Système de jeu

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Watch Dogs est un jeu d'action-aventure à la troisième personne. Le joueur incarne Aiden Pearce, un hacker surdoué mais ancien délinquant, dont le passé criminel le mena à une violente tragédie familiale[6], capable de pirater les systèmes électroniques tels que les téléphones portables, les feux de circulation, les ponts mobiles ou les caméras. Pour ce faire, il utilise le Profiler, un smartphone amélioré, permettant d'accéder à toutes sortes d'informations sur les gens qui entourent le joueur, comme leur âge, leur profession, leurs revenus, leur personnalité ou leur casier judiciaire[7],[8].

Le jeu se déroule dans un monde ouvert, les déplacements pouvant se faire à pied ou en véhicule[9]. Pendant l'E3 2012, le producteur Dominic Guay expliquait à ce sujet que « dans la démo », il n'y a « qu'un petit coin de rue dans le secteur du Loop, à Chicago, mais vous pouvez aller bien au-delà — vous pouvez traverser des rivières, explorer des étendues beaucoup plus vastes. Nos voitures sont très rapides — elles vont jusqu'à 180 km/h et il serait ridicule d'avoir une petite ville avec des voitures qui roulent à cette vitesse »[10]. Le jeu possède un cycle jour-nuit et un système météorologique dynamique, qui change le comportement des personnages non-joueurs (PNJ)[11]. Pour immobiliser ses adversaires, Aiden possède une matraque télescopique ; pendant les autres affrontements, il fait usage d'armes à feu, de fusils, de fusils de précision, de mitrailleuse, et de lances-grenades[12],[13],[14]. Un mode ralenti peut être déclenché lors d'affrontements à armes à feu[15], et le joueur peut aussi faire usage d'engins explosifs, de grenades, et de petits engins électroniques de diversion[12],[13]. Des approches létales et non létales peuvent être adoptées[16].

Aiden peut escalader des surfaces verticales, utiliser des chariots élévateurs et des nacelles élévatrices pour atteindre des endroits inaccessibles autrement[17], et peut s'accroupir derrière les murs pour se cacher des ennemis[18]. Le joueur dispose d'un éventail de véhicules avec lesquels il peut se déplacer dans le décor, y compris des motos, des poids-lourds, des véhicules tout-terrain, des SUV, des véhicules de luxe, des voitures de sport et des hors-bords[11],[13]. L'autoradio est personnalisable, avec une cinquantaine de chansons[19]. Si le joueur vole une voiture, son conducteur peut appeler la police[13] ; si le joueur a une bonne réputation, le conducteur peut acquiescer. Une bonne réputation peut être gagnée en détectant (et en arrêtant) des crimes, et une mauvaise réputation se forge lorsque le joueur perpètre des crimes[20]. L'arbre de compétences est amélioré avec des points gagnés en piratant, en combattant, en conduisant et en fabriquant des objets[21]. L'argent peut être utilisé pour acheter des armes à feu, des tenues et des véhicules[12],[13]. Il existe plusieurs mini-jeux, allant du meurtre d'aliens au contrôle d'une grande araignée robotique[12],[13],[19]. Des codes QR et des enregistrements audio sont inclus dans les objets à collectionner[13],[19] ; les tours ctOS déverrouillent des icônes de carte et des missions secondaires[12]. Le mode multijoueur peut accueillir jusqu'à sept autres joueurs en mode libre[22], avec lesquels le joueur peut remplir des contrats de piratage et participer à des courses. Le joueur peut également être piraté par d'autres joueurs, qui percevront la cible comme un PNJ (laissant à la cible le soin de trouver le coupable). Les invasions en jeu peuvent être désactivées, mais cela remet le rang de compétence multijoueur à zéro[12],[19]. Le mode libre en multijoueur et le mode décryptage, dans lequel deux équipes de quatre personnes sont chargées d'acquérir et de conserver des données, ont été exclus des versions Xbox 360 et PlayStation 3[13],[23].

Développement

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Conception

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Présentation du jeu à Paris en .

Le développement du jeu commence en 2009, dans les studios d'Ubisoft Montréal, avec dix personnes et s'étendant à plus d'un millier[1],[24],[25]. Watch Dogs est développé sur cinq ans (du prototype au jeu fini) avec un budget d'environ 68 millions de dollars[26],[27]. Avant son annonce en 2012, le jeu avait le titre provisoire de Nexus[28]. L'argument de vente initial était l'idée que l'on pouvait contrôler une ville entière en appuyant sur un bouton[26].

En , le studio anglais Ubisoft Reflections (auteur notamment de Driver: San Francisco) se joint au développement de Watch Dogs. Giselle Stewart, directrice générale du studio Ubisoft Reflections déclare : « Reflections a observé de manière attentive la réaction à Watch Dogs à l'E3. Le studio est très excité de travailler avec Ubisoft Montréal sur cette nouvelle franchise et est actuellement en train d'agrandir l'équipe à Newcastle qui développe le titre. Nous avons des postes à pourvoir pour de talentueux directeurs créatifs, programmeurs de gameplay seniors et artistes interface-utilisateur expérimentés »[29]. Le titre Watch Dogs fait référence au personnage du jeu qui n'hésite pas à retourner les infrastructures informatiques contre ses ennemis, en effet un watchdog est une procédure s'exécutant généralement à intervalles réguliers afin de vérifier certains points cruciaux garantissant un minimum d'intégrité au système ou au programme. En cas de situation anormale détectée, le watchdog peut simplement déclencher une alarme ou plus souvent lancer une procédure radicale supposée résoudre le problème à coup sûr[30].

Watch Dogs fonctionne avec le moteur de jeu Disrupt, développé spécifiquement par Ubisoft Montréal (bien qu'il ait été initialement prévu pour un autre jeu de la franchise Driver)[31],[32]. Selon le producteur Dominic Guay, Disrupt repose sur trois piliers : la simulation de l'environnement, la façon dont l'environnement peut être affecté et la connectivité de ce monde[33]. Le réalisateur Jonathan Morin déclare que la technologie de la PlayStation 4 permet de meilleures simulations du vent et de l'eau ainsi que de l'intelligence artificielle[34].

Des expressions régionales propres à Chicago sont ajoutées pour conférer au jeu une certaine authenticité. Les développeurs se rendent plusieurs fois dans la ville pour effectuer des recherches sur le terrain, prendre des photos, enregistrer des enregistrements audio, rencontrer des gens et interroger la police de Chicago afin d'obtenir des informations[25]. Les monuments sont conçus pour ne ressembler qu'à leurs équivalents réels, car les droits artistiques auraient triplé le budget. La fictionnalisation de Chicago permet de faire tenir plusieurs types de quartier sur une seule carte[25],[35]. La reconstitution de la région métropolitaine de Chicago est divisée en six régions : Parker Square, qui ressemble aux quartiers nord et ouest de la ville, le Loop, basé sur le Loop de Chicago, Brandon Docks, une reconstitution libre du quartier industriel du sud de la ville, les Wards, basés sur Englewood, Mad Mile, basé sur le Magnificent Mile, et Pawnee, une fausse ville rurale ressemblant à certaines banlieues de la ville[36],[37]. La ville est choisie comme décor pour sa nature contradictoire, avec à la fois une grande richesse et une pauvreté abjecte[17]. Jonathan Morin déclare qu'après avoir été choisie, Chicago est devenue la ville la plus surveillée d'Amérique, accentuant par la même occasion la portée du récit[38].

Les développeurs ont remarqué que les mouvements des personnages dans des jeux comme Assassin's Creed étaient les mêmes dans toutes les situations, et tentent de rectifier cela dans Watch Dogs pour contextualiser le protagoniste Aiden Pearce[34]. Le système de contrôle ctOS est basé sur le système SCADA, et l'histoire s'inspire de la cyber-attaque du ver informatique Stuxnet sur le SCADA[39]. Les développeurs consultent la société de cybersécurité Kaspersky Lab (qui a découvert le ver Stuxnet) au sujet des fonctions de piratage afin d'en accroître l'authenticité[40],[41]. Pour créer des factions de pirates informatiques (comme DedSec), les développeurs utilisent comme référence le groupe d'hacktivistes Anonymous, les pirates étatiques et les récits d'espionnage d'entreprise[39].

Les jeux Grand Theft Auto et Saints Row sont étudiés pour développer des contrôles complexes, de sorte que le mécanisme principal de piratagesoit réduit à un seul bouton[26]. Lorsque le jeu a été reporté, des idées longtemps mises de côté (comme le piratage d'un casque audio) ont pu être mises en œuvre[42].

Musique

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La musique du jeu Watch Dogs a été composée par Toxic Avenger et Brian Reitzell[43]. La musique est sortie en vinyle et en CD chez Invada Records en partenariat avec Ubisoft Music le [44]. Reitzell commence à composer en lisant le scénario, concluant que le krautrock conviendrait le mieux à Watch Dogs[28].

Commercialisation

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Sorties et marketing

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Ubisoft a annoncé Watch Dogs lors de sa conférence de presse à l'E3 du , le confirmant pour Microsoft Windows, PlayStation 3 et Xbox 360[8]. Un code QR apparu dans la première démo de gameplay en tant que marketing viral a conduit à un site web appelé DotConnexion, qui contenait des informations sur le monde du jeu[45]. Les versions PlayStation 4, Xbox One et Wii U ont été annoncés au début de 2013 comme des plates-formes supplémentaires pour Watch Dogs, dont la sortie était prévue plus tard dans l'année[46],[47],[48]. La date de sortie finale a été fixée au [49], avant la sortie sur Wii U le 18 novembre en Amérique du Nord, le 20 novembre en Australie et en Nouvelle-Zélande, et le 21 novembre en Europe[50],[51],[52]. Une application mobile gratuite a été lancée pour les appareils iOS et Android, les joueurs de Watch Dogs se connectant aux utilisateurs de consoles ou de PC pour deux modes de course[53].

Le mardi , Yves Guillemot, le cofondateur d’Ubisoft, présente le jeu lors de la conférence Ubisoft au salon de l'E3 2012[54],[55]. Après Just Dance 4, Far Cry 3, Tom Clancy's Splinter Cell: Blacklist, Rayman Legends, ZombiU, Assassin's Creed III et enfin Shootmania, une démo de dix minutes du jeu Watch Dogs est montrée au public. Bien que la démo ait été scénarisée, le producteur Dominic Guay a déclaré qu'il y avait plusieurs manières d'atteindre les objectifs : « Une des choses les plus frustrantes pour l'équipe avec la démo de l'E3 est de ne pouvoir montrer qu'une seule manière de faire. Pourtant, le fait est que nous aurions pu éliminer DeMarco d'une centaine de façons différentes. Comme nous savions qu'il était en chemin pour la galerie, nous aurions pu l'attendre sur son parking et l'abattre là-bas. Vous avez vu qu'il est également possible de lever les ponts à bascule sur la Chicago River et nous aurions pu utiliser cela à la place »[10].

Le , lors de la présentation par Sony de la PlayStation 4, Ubisoft a présenté une nouvelle vidéo gameplay de Watch Dogs[56],[57]. On peut y voir le héros du jeu, Aiden Pearce, analyser les données des passants, hacker le distributeur de billet et poursuivre un agresseur pour l'achever à l'aide de sa matraque rétractable. Par la suite, Aiden échappe à la police, en relevant les plots rétractables à l'aide de son smartphone, empêchant la voiture de police de passer et en éclatant un pneu d'une autre voiture avec son pistolet par un ralenti de scène. Enfin, il fuit la police en escaladant des bâtiments, il arrête un train afin de grimper dessus tout en le redémarrant et pirate une caméra de sécurité, le tout à l'aide de son smartphone.

Le à Sydney, en Australie, un coup de pub d'Ubisoft a nécessité l’intervention de la police ainsi que l'évacuation de plusieurs bâtiments[58]. Ubisoft a envoyé un coffre-fort noir au bureau d'un journaliste de la société de médias numériques, Ninemsn dans lequel se trouvait une copie de sa production du nouveau jeu Watch Dogs. Avec le coffre, se trouvait une note lui demandant de consulter sa boite vocale[58]. Le journaliste, qui n'écrit pas sur les jeux vidéo et ne possède pas de boîte vocale, a tenté d'ouvrir le coffre, celui-ci a donc sonné. Il a ensuite appelé la police qui a forcé l'évacuation des bureaux. Les agents ont ensuite forcé le coffre pour découvrir le jeu Watch Dogs à l’intérieur[58]. Dans un communiqué, Ubisoft a ensuite présenté « ses excuses sans réserve » et promet de s'assurer que « cette sorte de situation ne se reproduise pas ». Le groupe indique également que la livraison « ne s'est pas déroulée comme prévu »[58].

Contenus téléchargeables

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Ubisoft propose un season pass reliant tous les contenus téléchargeables (DLC) de Watch Dogs. Cette extension, publiée en , permet au joueur d'incarner le personnage secondaire T-Bone au travers d'une nouvelle campagne exclusive composée de 10 missions dans des lieux encore inexplorés par Aiden[59]. La campagne se déroule un an après l'histoire du jeu de base alors que T-Bone tente de s'introduire dans les locaux de Blume Corporation avec l'intention de se faire oublier pour de bon après cela. Tobias Frewer qui travaillait autrefois avec Blume sur le prototype du ctOS et qui était un ancien coéquipier de T-Bone parvient toutefois à le contacter pour lui demander de l'aide afin de fuir à ses ravisseurs. En dépit du danger que cela représente, T-Bone accepte l'offre de Frewer, mais se rend compte que tout ne colle pas dans les explications de ce dernier[60].

En plus de la campagne, Bad Blood permet d'obtenir les nouveaux contrats tels que Street Sweep[59], et de nouvelles mission secondaires destinées à lutter contre les gangs de Chicago, toutes jouables à deux joueurs en coopératif. Le DLC débloque également de nouvelles armes, de nouvelles tenues et des gadgets inédits dont Eugène, la voiture télécommandée de T-Bone que l'on peut améliorer pour renforcer ses attaques ou ses défenses[61],[50].

Une application nommée Watch Dogs Companion : ctOS Mobile est aussi disponible en téléchargement sur tablettes et smartphones, compatible avec les plateformes iOS et Android. Cette application consiste à jouer en ligne avec des joueurs possédants une console. Pour jouer, le joueur doit se posséder un compte Xbox Live, PlayStation Network ou encore Uplay. Une fois le compte connecté via l’application, il peut accéder au jeu. L’application comprend également un tutoriel[62].

Accueil

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Accueil critique

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Aperçu des notes reçues
Presse papier
Média Note
Canard PC (FR) 7/10[63]
Edge (UK) 8/10[64]
Famitsu (JP) 36/40[65]
Game Informer (US) 8,5/10[66]
Presse numérique
Média Note
Destructoid (US) 8/10[19]
Eurogamer (UK) 7/10[12]
Gameblog (FR) 4,5/5[67]
Gamekult (FR) 7/10[68]
GameSpot (US) 8/10[69]
IGN (US) 8,4/10[70]
Jeuxvideo.com (FR) 18/20[71]
KeenGamer (US)
Polygon (US) 8/10[15]
Agrégateurs de notes
Média Note
Metacritic 77/100 (PC)[72]
80/100 (PS4)[73]
78/100 (XONE)[74]
62/100 (Wii U) [75]

Watch Dogs a reçu des critiques généralement positives de la part de la presse spécialisée. Parmi ses points forts sont cités le piratage, la variété des missions et le mode multijoueur en ligne. L'agrégateur Metacritic a attribué une moyenne générale de 80/100 à la version PlayStation 4[73], 78/100 à la version Xbox One[74], et 77/100 à la version Microsoft Windows[72] et 62/100 à la version Wii U[75].

Selon Thomas Geffroyd, chercheur chez Ubisoft, des études et des analyses quantitatives ont indiqué qu'environ 60 % des joueurs ont changé leur vision de la technologie après avoir joué à Watch Dogs[76]. Chris Carter de Destructoid a aimé le rendu virtuel de Chicago et le détail des personnages non-joueurs, concluant que le gameplay était amusant. Sa caractéristique préférée était le contenu supplémentaire, comme les objets à collectionner et les mini-jeux[19]. Dan Whitehead d'Eurogamer a trouvé la prise en main des véhicules « lisse et intuitive » et a qualifié les visuels d'« éblouissants »[12]. Dans Game Informer, Jeff Marchiafava a écrit que le piratage ajoutait du sens au combat, que la mécanique de tir « rendait les fusillades à grande échelle agréables », et a fait l'éloge de l'approche furtive. Il a trouvé que la variété du gameplay et des environnements dans les missions du mode histoire fournissait une expérience « divertissante »[66]. Kevin VanOrd de GameSpot pensait que la force principale du jeu se trouvait dans le combat, mais a été agréablement surpris par la composante de piratage. VanOrd a déclaré que l'histoire ne s'épanouissait que lorsqu'elle laissait de côté le « cliché des histoires de vengeance », et qu'il s'attachait davantage aux personnages secondaires qu'à Aiden Pearce. Il a fait l'éloge du monde ouvert du jeu, en particulier de son contenu supplémentaire [13].

Carter a exprimé son insatisfaction concernant l'histoire, citant des personnages « sans vie » et qualifiant les événements de l'intrigue de « plutôt prévisibles et clichés » ; les graphismes ont été jugés inférieurs aux images de marketing du jeu[19]. Whitehead a critiqué le piratage pour avoir recours à des puzzles de type PipeMania et a considéré l'histoire et le personnage principal comme les aspects les plus faibles du jeu, affirmant que le scénario évitait les dilemmes moraux offerts par sa mise en place[12]. Marchiafava s'accorde avec Carter pour dire que les graphismes sont moins impressionnants que dans les premières vidéos, critiquant la mauvaise conception des personnages et l'histoire qui n'est pas à la hauteur de son gameplay[66]. Comme Whitehead, VanOrd a déclaré que la compléxité technologique « atteint rarement des conclusions profondes »[13]. Hartup a critiqué le personnage principal, le qualifiant d'« un peu ennuyeux », et a reproché à l'histoire de s'appuyer sur des « stéréotypes peu imaginatifs »[77]. Jeff Gerstmann de Giant Bomb a critiqué l'histoire et les personnages pour leur manque d'organisation, ce qui, selon lui, rendait difficile de s'intéresser au jeu[78]. Stapleton n'a pas aimé le manque de personnalité du personnage principal, et a trouvé les personnages secondaires plus intéressants[79]. Livingston ne voyait pas grand-chose à aimer dans l'histoire, et préférait également s'intéresser aux autres personnages que Aiden[80]. Gies a écrit, « Après un début prometteur (bien que bien rôdé), l'intrigue de Watch Dogs peine à rester cohérente », et a comparé les personnages à des caricatures[15]. Tom Watson a écrit dans New Statesman que le jeu « a tellement de missions secondaires complexes et de tâches obligatoires qu'il en devient ennuyeux ; c'est sans se méprendre une copie du monde ouvert de Grand Theft Auto V[81]. »

Côté francophone, Watch Dogs n'a pas convaincu tout le monde avec une note de 14/20 par les lecteurs du site Jeuxvideo.com[82] regrettant des graphismes, un gameplay, une histoire simpliste. L'écart entre les avis des personnes d'influences et celui d'une partie importante du grand public lève la question de la place du marketing dans l'univers du jeu vidéo[83].

Watch Dogs est la nouvelle propriété intellectuelle la plus précommandée d'Ubisoft, le deuxième jeu le plus précommandé du catalogue de l'éditeur, le jeu le plus précommandé de l'année (plus de 800 000 exemplaires) dans le secteur vidéoludique, et le jeu le plus précommandé de la huitième génération de consoles de jeux vidéo. Les dirigeants de la société prévoient des ventes globales de plus de 6,3 millions d'exemplaires[84],[85].

Watch Dogs bat le record du jeu le plus vendu de l'éditeur Ubisoft le premier jour de commercialisation[86]. En une semaine de commercialisation, le jeu s'écoule à plus de 4 millions d'exemplaires dans le monde, devenant la nouvelle licence à atteindre ce chiffre le plus rapidement[87]. Au Royaume-Uni, Watch Dogs devient le meilleur lancement d'une nouvelle franchise, dépassant L.A. Noire, le meilleur lancement d'un titre Ubisoft, détrônant Assassin's Creed III, et le dix-septième plus grand lancement de jeu de tous les temps[88]. La plupart des ventes sont réalisées sur la PlayStation 4, dont les ventes augmentent de 94 % grâce à Watch Dogs[89]. Le jeu se vend à 63 000 exemplaires pour la version PlayStation 4 et à 31 000 pour la PlayStation 3 lors de ses débuts au Japon[90]. En , le jeu s'est vendu à plus de huit millions d'exemplaires[91]. 9 millions d'exemplaires ont été expédiés dans le monde en octobre de cette année, dont les deux tiers pour Microsoft Windows, PlayStation 4 et Xbox One[92]. Selon les chiffres de vente d'Ubisoft, Watch Dogs s'est vendu à dix millions d'exemplaires fin décembre 2014[93].

Distinctions

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Watch Dogs est nommé cinq fois aux Golden Joystick Awards 2014, dans les catégories du jeu de l'année, du meilleur jeu original, du meilleur multijoueur, du meilleur gameplay et du meilleur studio[94]. Il y remporte ce dernier prix[95]. Il reçoit également plusieurs nominations aux NAVGTR Awards[96].

Liste des récompenses et nominations
Année Récompense Catégorie Résultat Réfs.
2012 30e Golden Joystick Awards À surveiller Nomination

[97]

2013 31e Golden Joystick Awards Le plus recherché Nomination [98]
Spike Video Game Awards Jeu le plus attendu Nomination [99]
2014 32e Golden Joystick Awards Meilleur jeu original Nomination [94],[95]
Meilleur multijoueur Nomination
Meilleur gameplay du moment Nomination
Jeu de l'année Nomination
Studio de l'année Lauréat
NAVGTR Awards Lumière/texture Nomination [96]
Performance dramatique, soutien (Aaron Douglas dans le rôle Jordi Chin) Nomination
Jeu d'aventure Nomination
Design 3D Nomination

Postérité

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En , Variety rapporte qu'Ubisoft Film & Television prévoirait de réaliser une adaptation cinématographique du jeu[100]. En août de la même année, il est annoncé que Sony Pictures et New Regency feraient équipe sur le projet[101]. En , il est confirmé que les scénaristes Paul Wernick et Rhett Reese (scénaristes de Bienvenue à Zombieland) sont responsables de l'écriture du scénario du film[102]. En et , sortent respectivement Watch Dogs 2 et Watch Dogs: Legion, des suites directes du premier opus[103],[104]. En , Ubisoft prévoit de créer une série animée pour les adolescents. Le concept art montre une lycéenne équipée de quelques gadgets, accompagnée d'un style futuriste similaire au film Tron[105].

Notes et références

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  1. a et b (en) « Development On Watch Dogs Began In 2009 », sur Gamingunion.net, web.archive.org (consulté le ).
  2. (en) « Watch Dogs Is The Most Accurate Cyberpunk Game Ever », sur The Gamer, (consulté le ).
  3. (en) « Watch Dogs built on all-new engine, doesn’t share Assassin’s Creed tech », sur vg247.com, web.archive.org, (consulté le ).
  4. a b c d et e « Solution complète : Cheminement »  , sur jeuxvideo.com, (consulté le )
  5. a et b « Guide for Watch_Dogs - Bad Blood DLC: T-Bone Missions », sur www.truetrophies.com (consulté le )
  6. (en) « Watch Dogs film announced by Ubisoft », sur Eurogamer, (consulté le ).
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Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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