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Eco Solar Breizh

Cadre

Forme juridique	Association à but non lucratif
But	Participation à des compétitions nationales et internationales de course à énergie solaire et hydrogène

Fondation

Fondation	Mars 2010
Fondateurs	Jean-Luc Fleureau Sophie Fleureau Jean-Marc Goachet Alexandra Goachet

Identité

Siège	Le Faou, Finistère France
Structure	Associative
Président	Jean-Luc Fleureau
Vice-président	Jérémy Walger
Secrétaire	Sophie Fleureau
Trésorier	François Léon
Financement	Dons privés
Bénévoles	25
Site web	www.ecosolarbreizh.com

Eco Solar Breizh est une association française créée dans le Finistère en 2010 qui conçoit des véhicules à énergie solaire et hydrogène. Elle a pour but de participer à des compétitions nationales et internationales, basées sur les énergies renouvelables et le développement durable. Les fondateurs de cette association sont Jean-Luc et Sophie Fleureau et Jean-Marc et Alexandra Goachet.

L’association est composée d’entreprises et d’académiques, qui gèrent le développement des différentes parties technologiques, mais surtout de bénévoles, qui s’occupent des sponsors, de la communication (médias, internet), des relations publiques, de la logistique, des conventions de stage et de l’aspect financier du projet.

L’objectif de l’association est de promouvoir un grand nombre de savoir-faire bretons en termes d’innovations technologiques (matériaux, photovoltaïque, électronique embarquée...) autour d’événements internationaux.

Les différents projets d’Eco Solar Breizh se basent sur :

• la compétition, qui est leur moteur d’innovation ;
• la jeunesse , en invitant des écoles et lycées (Ubo, Iut de Brest, Enib, Isen Brest, Supelec Rennes ; lycée Vauban de Brest, lycée Félix le Dantec) à participer à leurs projets, par des stages, des projets tutorés ou encore par le biais de Tpe de classes de premières et de Tipe pour les classes préparatoires. Ces actions visent à mixer les compétences des écoles avec celles des entreprises mais surtout de susciter la curiosité des jeunes pour les sciences et les enjeux des énergies futures et du transport ;

• le développement durable : l’association a fait le choix de comptabiliser dans sa conduite de projets les déplacements, ainsi que les coûts divers, afin d’établir son bilan carbone annuel. Celui-ci était mesuré, évalué, calculé par leur partenaire Climsat, une agence du climat basée à Brest, jusqu’en 2011.

Dès sa création, Eco Solar Breizh reçu le soutient de nombreuses entités institutionnelles telles que la région Bretagne, la ville de Brest ou encore le pôle de compétitivité ID4car.

Histoire

Eco Solar Breizh est née de l’évolution de « Team Breizh », une association créée en 2001 par les mêmes fondateurs. Leur but était de concevoir un véhicule faible consommation au GPL afin de courir l'Eco Marathon Shell.

Team Breizh enregistre dès 2003 ses premières performances avec son véhicule en se classant régulièrement troisième ou quatrième de l’épreuve annuelle de l'Éco-marathon Shell sur le circuit de Nogaro. En 2005, l’association décide de lancer la conception et la fabrication d’un nouveau véhicule plus léger et plus rigide en carbone. Un premier contact avec l’Iut de St Brieuc en matériaux composites fut établi avec Tual Le Guillerm et Loïc Jegou. La section composite de l’Iut de St Brieuc conçut et fabriqua le châssis du véhicule, plus léger et plus efficace énergiquement. Ce nouveau véhicule, nommé Océan, se classa troisième de l'Éco-marathon Shell de Nogaro en 2006 avec une performance de 426 kilomètres parcourus avec un litre de GPL. Ce fût cependant sa dernière course sous le nom de Team Breizh car dès 2007, Shell interdit la participation des équipes privées au profit des écoles. Aujourd’hui, Océan appartient au lycée Chaptal de St Brieuc qui l’utilise pour participer à l'Éco-marathon Shell.

C’est 31 décembre 2008 que l’équipe fondatrice eu l’idée de recréer une nouvelle association. Avec cette fois-ci un nouveau but : courir le World Solar Challenge.

Les anciens membres de l’équipe furent alors recontactés et acceptèrent de la reconstituer. En juin 2009, la rencontre de Philippe Cosquer, directeur de Véhipole (entité automobile de la chambre des Métiers) a permis à Jean-Luc Fleureau de prendre contact avec le président de la chambre de métiers et de l'artisanat des Côtes d’Armor, Louison Noel et son vice-président Joël Kergourlais. L’idée d’accueillir le véhicule solaire à Véhipole leur a plu. Ce lieu permet encore aujourd’hui à l’association de donner des conférences, d’organiser des réunions et des repas avec leurs partenaires.

En décembre 2009, une équipe de 40 personnes avait été constituée.

Eco Solar Breizh est finalement née en mars 2010. L’association comporte un président (Jean-Luc Fleureau), un vice-président (Jean-Marc Goachet), une secrétaire (Sophie Fleureau) et un trésorier (Patrice Houizot), dirigeant de l’entreprise Acsysteme. Outre ces fonctions classiques, Eco, Solar Breizh fait reposer la structure association sur quatre piliers : la veille technologique, l'innovation, la communication et enfin les partenariats.

Les véhicules d'Eco Solar Breizh

En 2011, l’objectif à court terme de l’association était la participation à l’édition 2013 du World Solar Challenge. L’association a donc conçu un démonstrateur biplace, de nom de code « Esb001 » afin de tester des idées et de faire de la communication autour de leur projet. Ce démonstrateur avait pour critères de peser moins de 150 kg et d’être capable d’emmener deux personnes à 100 km/h. Il intégrait plusieurs technologies de récupération d’énergie (solaire, pile à hydrogène, freinage, amortisseurs). Le véhicule, inspiré de ce démonstrateur, devait être conforme aux normes du World Solar Challenge, c’est-à-dire avoir 4 roues, peser 200 kg maximum, avoir une vitesse maximale de 110 km/h.

L’étude mécanique de Esb001 a été finalisée dès la fin de l’année 2010. Cependant l’année 2011 n’a pas permis de réaliser le véhicule. A cause de la dérive temporelle pour la réalisation de ce véhicule, et de la montée en puissance du véhicule monoplace en carbone, l’équipe a délibérément fait le choix de consacrer son budget à l’achat de matières pour le prototype monoplace, Esb002, baptisé Héol, sur lequel l’équipe avait travaillé en parallèle depuis 2010.

Héol

Héol ("Soleil" en Breton), est un véhicule électrique de course à énergie solaire, monoplace, avec lequel l’équipe participe à de nombreuses compétitions à travers le monde.

Depuis sa création, il a connu beaucoup de changements. Son évolution est cependant marquée par deux innovations majeures : le pack batteries et le toit solaire.

Le pack batterie

En 2012, un travail important a été effectué sur le placement des cellules de batteries au sein d’un pack. Le règlement du World Solar Challenge 2013 stipulait que pour la catégorie Lithium-Ion, la masse de lithium ne devait pas excéder 21 kg. La conception du pack devant respecter ce critère, il a été décidé d’assembler les cellules de batteries par 13 et de constituer trois packs de 13 cellules.

Cependant, l’absence d’une documentation technique spécifique de ces batteries a été à l’origine de la disqualification de l’équipe du World Solar Challenge 2013.

Le pack batterie.

De plus, les batteries ne représentaient pas le meilleur compromis capacité/poids. L’association à donc choisi en 2014 de remplacer ces batteries par un modèle homologué, afin de pouvoir participer à d’autres événements internationaux. Eco Solar Breizh a collaboré avec deux partenaires pour l’intégration des batteries dans le véhicule: Tyva-energie pour la partie raccordement des batteries grâce à son système de boîtiers (modules) pour l'assemblage des batteries, et Ventec pour la partie BMS (battery management system).

Le pack batteries de la voiture solaire a une capacité de 96 Ah (ampère-heure) sous 48 Volts. Il est constitué de 56 modules, et de 406 batteries Panasonic ncr-18650b. Ces modules étant facilement assemblables entre eux, un grand nombre de batteries peuvent être reliées en les rangeant dans ces modules.

Ce nouveau pack batteries offre donc l’avantage d’être plus facilement modifiable, plus sécurisé, et permet un gain de capacité de stockage presque double, ayant pour conséquence une forte augmentation de l’autonomie du véhicule.

Les panneaux solaires

Les panneaux solaires d’Héol ont été conçus en 2013 par l’Iut de Brest à partir de cellules C60 Sunpower. La grande difficulté du travail était de positionner les 391 cellules solaires (constituant une surface totale de 6 m²) sur le panneau supérieur du véhicule en tenant compte de la forme de la voiture, du positionnement de la bulle de protection et des contraintes réglementaires des compétitions (espace libre de 30 cm sur 150 cm à l’avant du véhicule).

En janvier 2016, l’association a démarré des travaux de refonte du toit solaire en partenariat avec Engie à Morlaix. Il s'agissait de refaire un toit rigide et de le doter de nouvelles cellules solaires achetées grâce à la vente de vestes polaires, mise en place dans le cadre de la campagne de sponsoring « Adopt a cell ! » (« Adoptez une cellule ! »). Après quatre mois de travaux intenses, le toit était entièrement refait.

Avant de réaliser la pose complète du toit d'Héol, de nombreux essais sur de petites surfaces ont été réalisés. L'objectif était de concevoir de manière simple, c'est-à-dire sans outillage complexe, des panneaux avec un bon rendement. Les trois panneaux de tests ont donné de très bons résultats avec une amélioration continue de la technique de mise en œuvre du film protecteur, réalisée par le partenaire de l’association Optima concept. La puissance maximale mesurée était supérieure de 3 % à un panneau solaire réalisé en Pmma (polyméthacrylate de méthyle), un matériau fréquemment utilisé dans les panneaux solaires.

Le toit d'Héol.

Grâce à Aode Electronics, l’association a pu bénéficier d'un espace abrité et sec de grande dimension. La première difficulté a été de trouver le meilleur processus pour poser les rangées de 13 cellules de manière parfaitement parallèle. Une fois les 391 cellules posées, il a fallu recouvrir ces dernières du film protecteur sans casser les cellules. Cependant, les rendements mesurés n’étaient à la hauteur de ceux espérés. En effet, là où le panneau de test donnait 100 % de rendement, le toit d'Héol ne restituait que 60% de l'énergie reçue.

L’année 2018 a ensuite été l’occasion de poser de nouveaux panneaux solaires plus performants, l’association étant toujours à la recherche de l'optimum énergétique avec les panneaux solaires. En effet, des microfissures, dues à la projection de pierres principalement ou encore lors des différentes manipulations d'Héol, étaient visibles sur les cellules solaires provoquant une nette baisse du rendement global du panneau.

La dernière génération de panneaux solaires (posés en 2019) a été créée par la plateforme technologique de Nogaro. Certes plus complexe dans le processus de fabrication, l'encapsulation garantit une protection maximale aux chocs tout en minimisant les pertes de rendement.

Les composants d'Héol

Héol a été conçu conformément au règlement du World Solar Challenge 2015, avec pour dimensions : 4,5 mètres de long et 1,8 mètre de large.

Ses moteurs sont situés sur ses deux roues arrière, délivrant respectivement 3 kW. Autonomes, avec une transmission par courroie, ils lui permettent d’atteindre une vitesse de pointe de 100 km/h. Sa vitesse de croisière est de 80 km/h tandis que sa vitesse solaire est de 52 km/h. Les roues du véhicule sont équipées de jantes en carbone très légères et de pneus Michelin, conçus spécialement pour les courses à énergie solaire, possédant un faible effort de roulage et une longévité de 500 km. Les roues sont équipées de quatre freins à disques ventilés, permettant à 50 km/h d’avoir une distance de freinage inférieure à 20 mètres.

François Léon, pilote de l'équipe, au volant d'Héol.

Afin de pouvoir contrôler l’état d’Héol, l’association a développé un logiciel de supervision en java, qui récupère les données du véhicule en temps réel grâce à un lien Zigbee. Cette liaison se situe sur le haut du cockpit. L’émetteur et le récepteur Zigbee sont respectivement connectés au calculateur d’Héol et au PC dans la voiture suiveuse. Cette liaison permet notamment à l’équipe de mettre en place sa stratégie de course.

Durant quelques années, le tableau de bord du véhicule était une tablette Nexus 7. Aujourd’hui, c’est un écran tactile auquel est connecté le calculateur du véhicule via bluetooth. Grâce à cette interface, les données du véhicule peuvent être enregistrées et le pilote a connaissance de l’état complet d’Héol.

Les pilotes pèsent en moyenne 60 kg, auxquels les règlements de course imposent l’ajout de 20 kg de lest sur l’avant du véhicule. Ils doivent être capables de voir au minimum un objet à 70 cm du sol, placé 4 mètres devant eux. Leur assise est semblable à celle d’un véhicule ordinaire. Dans le cockpit, ils peuvent être confrontés à des températures allant jusqu’à 50°C lorsque le cockpit est fermé.

Héol possède un châssis en carbone de 90 kg. C’est un assemblage de membrures en matériaux composites collés, lui conférant une grande rigidité et une grande liberté de réparations et de modifications.

Son toit est constitué de 391 cellules C60 de Sunpower, réparties en cinq panneaux solaires d’une puissance totale de 1 200 Watt. À l’arrière du toit se trouve une caméra qui fait office de rétroviseur, détectant automatiquement les véhicules approchant. Ce choix a été fait dans un souci de réduction de la trace aérodynamique du véhicule.

À 90 km/h, Héol consomme 1,8 kW/h pour une autonomie d’environ trois heures ou 300 km. À 52 km/h, il consomme 750 Watt, l’équivalent d’une perceuse électrique ou de 0,13 litre d’essence aux 100 km. Lors de l’Albi Eco Race 2019 sur le circuit d'Albi, Héol a réussi à ne consommer que 16 Wh/km à 40 km/h de moyenne. Héol sert de démonstrateur à plus de 40 partenaires académiques et entreprises, allant de la PME au grand groupe industriel, basés en France et à l’international. Plus de 250 stagiaires en dix ans, venant de toute la France ont participé au développement d’Héol, équivalent à 48 000 heures cumulées de stage rémunérés.

Les axes de recherche et développement

Les principales recherches de l’association sur Héol tournent autour de son allègement, par l’optimisation des matériaux (utilisation de carbone, de kevlar ou de titane) et de la maximisation de son bilan énergétique en calculant en temps réel sa vitesse optimale en fonction de l’énergie à bord, des prévisions météorologiques et de la topologie de la route.

D’autre part, l’association cherche à concevoir des panneaux photovoltaïques à haut rendement en imaginant de nouvelles technologies (encapsulation, traitement optique, concentration chimique). Son objectif est de minimiser la perte de rendement due à l’encapsulation des cellules photovoltaïques.

Hx2

Tout au long de 2016 et à travers deux stages d'ingénieurs, Eco Solar Breizh a imaginé un véhicule urbain biplace, électrique et solaire. C’est au début de l’année 2018 que l’association et ses partenaires se sont lancés dans la conception de ce véhicule.

Grâce à l’expérience acquise avec Héol, l’association s’est sentie capable de développer un véhicule autonome en énergie, dans la mesure où son utilisation est inférieure à 30 km par jour, à une vitesse moyenne de 50 km/h. L’objectif est alors de démontrer que pour des déplacements quotidiens, urbains et périurbains, Hx2, le nom de code actuel du véhicule, ne nécessite jamais de recharge secteur.

Le véhicule biplace d'Eco Solar Breizh, Hx2.

Un prototype, « V0 » a été réalisé avec l’aide de l’Iut de Brest et d’Arema Hydraulique. Grâce à la société Otonohm, l’association a pu acquérir une voiture F-City (de France-Craft) d'occasion (aujourd'hui Pixel de chez Xyt), qui a servi de « base technique » pour développer la preuve de concept. Son autonomie énergétique est réalisée grâce à l'ajout d'une pile à combustible à hydrogène, jouant le rôle de prolongateur d'autonomie, afin d’anticiper les aléas routiers, la topologie du trajet et la météo. Pour ce projet, Eco Solar Breizh s'est associée à Erh2-Bretagne pour son savoir-faire dans le domaine des systèmes à hydrogène. Durant l'année 2019, Hx2 a connu beaucoup de changements, d'évolutions et de tests. En mars, l'objectif global était de faire perdre du poids à la Pixel, pesant 900 kg à l'origine. Les premiers éléments étudiés ont été les portes, qui étaient extrêmement lourdes, afin de les remplacer par un ensemble « Soric/verre époxy ». Le poids des portes est passé de 25 kg à moins de 3 kg. Afin de maximiser la surface solaire horizontale, le toit de Hx2 a été redessiné et élargi. Le toit initial en PVC de 10 kg a été remplacé par un ensemble « Airex/verre époxy » de moins de 3 kg pour une surface de 2,5 m².

La plateforme technologique de Nogaro a réalisé les soudures des 400 cellules photovoltaïques. Ces dernières sont réparties sur 12 panneaux solaires qui recouvrent toutes les surfaces planes de Hx2. L'association a obtenu des panneaux souples, étanches et résistants mécaniquement aux agressions en faisant fusionner l'hévéa et l'ETFE, préalablement mis sous vide et chauffés. Chaque panneau a été testé, et donnèrent des valeurs pouvant atteindre 280 Wh au m² et plus de 8,5 ampères en court-circuit. Grâce au lycée Vauban de Brest, l'association a pu bénéficier d'une cabine pour peindre Hx2.

Les essais de charge se sont déroulés le 4 mai. La météo était entrecoupée de passages nuageux, néanmoins l’équipe a réussi à récupérer plus de 30% de charge (env. 1 500 Wh) durant cette journée. L'avantage de la charge solaire est qu'elle est douce et cette « douceur » permet de charger à 100 % la batterie tout en garantissant la longévité de cette dernière.

Le 21 mai, des essais de roulage de Hx2 ont été réalisés sur le circuit d'Albi, afin de mesurer à différentes vitesses et différentes charges, sa consommation pour cartographier celle-ci. D'autres essais ont eu lieu en juin. À environ 50 km/h, avec deux personnes à bord totalisant les 200 kg de charge, Hx2 consommait en moyenne 100 Wh/km. Avec un conducteur pesant environ 70 kg avec le même profil de vitesse, Hx2 ne consommait plus que 75 Wh/km.

Lors de la cérémonie de lancement de l'Albi Eco Race 2019, Hx2 a ouvert le défilé de la parade entre le circuit et le centre ville d'Albi. Cela a aussi servi à enregistrer les données d'un trajet urbain à une heure de trafic important. Il a été remarqué que pendant les phases d'arrêt du véhicule (feu rouge, stop, embouteillages...), la batterie était rechargée par les panneaux solaires. Les décélérations quant à elles, rechargeaient également la batterie.

Les recherches continuent pour finaliser le design final de Hx2. Le modèle verra le jour dans l’année 2022 en intégrant toutes les technologies qui auront été testées sur la V0. Une entreprise, nommée H2x-Ecosystems a été créée en 2020 pour commercialiser le futur véhicule.

Les projets de l'association

Le Paris-Brest solaire

Un des grands projets de l’association était d’organiser une course reliant Paris à Brest, pour pouvoir gagner en notoriété et susciter l’engouement autour du véhicule, mais aussi pour démontrer la capacité d’Héol à rouler grâce à l’énergie solaire, et donc finalement promouvoir ce type de véhicule. Cette course ne se départageait pas en termes de vitesse mais en termes de minimisation de l'impact carbone lié à la mobilité. L’association démarra la procédure de création de la course le 14 mars 2011. Cependant, après de nombreuses lettres, l’association reçut en janvier 2013 un courrier émanant de la direction générale de la gendarmerie indiquant qu’il était impossible en France de rouler sur une route ouverte nationale ou départementale avec un véhicule non homologué. L’association abandonna donc le projet.

L’Albi Eco Race

L’Albi Eco Race est née lors des essais d’Eco Solar Breizh sur le circuit d’Albi en juillet 2015. La visite de Jean-Michel Bouat, à l’époque premier adjoint à la mairie d’Albi, de Bernard Gilabert, vice-président de la Région Midi-Pyrénées (Occitanie depuis janvier 2016) et Didier Sirgue, repreneur du circuit en DSP fut un moment déterminant tant sur le plan social que technique. En effet, confrontés à un conflit avec les riverains, les acteurs institutionnels et le circuit d’Albi cherchaient à montrer une image « verte » de la compétition automobile. L’idée fut évoquée lors de ces essais par Jean-Luc Fleureau à ces acteurs, dont Frédéric Mauries, passionné de compétition et de technologie.

Dès septembre 2015, une édition 2016 de l’Albi Eco Race commença à être envisagée ; une équipe de plus de 20 membres était constituée. Cependant, la première édition ne put avoir lieu en mai 2016 faute de concurrents trop peu nombreux, mais vît le jour en mai 2017.

L’Albi Eco race est une compétition réservée aux véhicules électriques, solaires et hydrogènes, qui a lieu sur le circuit d'Albi en France. Les véhicules qui participent à cette compétition sont répartis selon des niveaux. Héol fait partie du niveau III, celui des prototypes solaires de compétition.

Compétitions

Depuis 2013, l’association a participé à de nombreuses compétitions, en France comme à l’étranger.

European Solar Challenge

Eco Solar Breizh participa pour la première fois à l’European Solar Challenge du 10 au 12 octobre 2014. Cette course durait 12 heures et avait lieu en Belgique, sur le circuit de Zolder, anciennement utilisé pour les courses de Formule 1. L’association était l’équipe au plus petit budget, face à des équipes ayant déjà une renommée mondiale, et termina dernière en raison de défauts techniques (manque d’autonomie des batteries), qui furent corrigés après cette course. C’est notamment suite à cette course et avec l’aide de Tyva Energie et de Ventec qu’Héol sera doté de son pack batterie qui lui permettra de réaliser de meilleures performances.

L’équipe participa une nouvelle fois à cette course du 21 au 23 septembre 2018. Cette fois-ci, la course durait 24 heures et 20 équipages venant d'Europe, de Colombie, d’Inde ou encore d'Australie s’étaient présentés. L’équipe termina demi-finaliste en « ko chicane » (passage de chicanes avec départ arrêté), vainqueur de l'épreuve de régularité et septième au classement général. Héol a parcouru 147 tours, soit un peu moins de 600 km en 15 heures avec 8 heures passées au poste de recharge. Pour cette distance, à une vitesse moyenne de 40 km/h, 15 kW/h ont été nécessaires. Ce qui donne une consommation de 25 Wh/km (90 kJ/km) malgré une absence totale de soleil ainsi que des conditions météorologiques extrêmes et peu propices à l'économie d'énergie. Cette distance de 600 km fut parcourue sans aucune émission de gaz, sans défaut ni accident.

Abu Dhabi Solar Challenge

L'équipe à l'Abu Dhabi Solar Challenge.

La première édition de l’Abu Dhabi Solar Challenge eu lieu en janvier 2015, et regroupa 15 des meilleures équipes mondiales. Eco Solar Breizh fut invitée par l’ISF (International Solar cars Federation) à participer à cette course après ses résultats réalisés au Maroc lors du Moroccan Solar Challenge 2014, et était la seule à représenter la France lors de cette compétition. Cette invitation s'accompagna d'une prime de 5 000 $ pour l'expédition de la voiture et du matériel aux Émirats arabes unis. Ce prix leur a été attribué pour leur action tournée vers l'innovation et leur implication dans la formation des jeunes autour des énergies renouvelables. Eco Solar Breizh fut accompagnée par trois étudiants Marocains de l'Université de Cadi Ayyad à Marrakech. La compétition était répartie sur quatre jours du 16 au 19 janvier. Il fallait parcourir 350 km par jour les trois premiers jours, et le dernier jour était un sprint de 16 km jusqu'à Masdar. L'équipe eu l’occasion de rouler sur le circuit Yas Marina, circuit de renommée mondiale pour son grand prix de Formule 1.

Durant cette course, l’équipe rencontra plusieurs problèmes, notamment avec un des moteurs dont les enroulements brûlèrent pendant deuxième jour de compétition et avec le pack batterie qui ne démarrait pas toujours. Grâce à la solidarité d’autres équipes, le moteur put être changé dans la nuit. L’équipe termina 14^e sur les 15 équipes participantes.

Dès son retour en France, l’équipe s’attela à comprendre les raisons des problèmes techniques. Si le problème de la batterie fut résolu en changeant de carte BMS, en revanche, il fallut attendre les essais sur le circuit d’Albi en juillet 2015 pour détecter la cause de la détérioration du moteur.

Somabay Egyptian Solar Challenge

Le Somabay Egyptian Solar Challenge est une course de véhicules à énergie solaire se déroulant en Égypte, organisée par la Fédération Internationale de voitures solaires (ISF). Eco Solar Breizh y participa en 2017, sur invitation de l’ISF et de l'université de Mansourah. Elle représenta la France une fois de plus. L’équipe a accueilli des étudiants de cette université pour partager son expérience de la conception et de la fabrication d'un véhicule solaire. Eco Solar Breizh eu l’opportunité de présenter son projet de sa genèse à son aboutissement. Plus de 450 étudiants, officiels de l'université et entreprises composaient l’amphithéâtre où eu lieu cette présentation. À l’issue de celle-ci, les étudiants présentèrent leur propre véhicule thermique.

Héol au bord de la mer Rouge.

Héol fut le premier véhicule à avoir été contrôlé apte à entrer en Égypte. Cependant, les équipes marocaines, turques et japonaises restèrent bloquées à la douane. Ainsi, seulement trois véhicules s'alignèrent sur la ligne de départ, au lieu de six prévus initialement.

La course, pour des raisons de sécurité, ne se déroula pas dans sa version initiale. Elle fut remplacée par deux épreuves chronométrées uniquement dans l’enceinte des hôtels le long de la Mer Rouge, du 17 au 20 mars.

Afin de dynamiser l'épreuve, les organisateurs proposèrent des simulations de cas réels, tels qu’une panne moteur, une panne de voitures encadrantes, ou encore une crevaison. Lors d'un défi, il a même fallu convaincre une personne de devenir partenaire d'Eco Solar Breizh. À travers ces tests, c'est surtout l'efficacité du plan de sécurité qui était observé, et cela pouvait permettre aux équipes de rapporter davantage de points.

La cérémonie de remise des récompenses eu lieu à l'Université d’Ingénieurs du Caire. Le challenge n'ayant pu avoir lieu, du fait que certains véhicules restèrent bloqués à la douane, les organisateurs ne pouvaient déclarer de vainqueur. Ils ont donc déclaré les trois équipes ex-æquo et vainqueurs du challenge 2017.

Le nom d'Eco Solar Breizh fut gravé sur une des cellules composant le trophée, grâce à sa récompense obtenue pour sa mise en œuvre de la sécurité en cas de panne sur la route. Pour Eco Solar Breizh, cette course et ce voyage en général restera l’un des meilleurs événements auquel l’équipe put participer.

« Humainement, quelle aventure ! De toutes les compétitions jusqu’alors, c’est assurément la plus intense dans ce domaine. L’enthousiasme des étudiants de Mansourah, leur envie de partager avec nous ces moments, ont forcément conduit à un pincement au cœur fort lors du départ. Nous avons gagné une récompense inestimable : celle de l'amitié de nos hôtes. - Jean-Luc Fleureau, président d'Eco Solar Breizh. »

Albi Eco Race

L’équipe participa à cette course lors de sa première édition, en 2017. À l'issue des épreuves de vitesse et d’endurance, Eco Solar Breizh était seconde. Lors de la dernière épreuve "Fast and Furious", l’équipe allemande Bochum (jaune) fut la plus rapide et prit la première place de cette épreuve, faisant descendre Eco Solar Breizh à la troisième place.

Héol se rechargeant grâce au soleil, lors de l'édition 2017 de l'Albi Eco Race.

L’édition 2018 de l'Albi Eco Race ne comportait plus que deux épreuves pour les voitures solaires : la course de vitesse, qui détermine la grille de départ pour la course d’endurance, qui fut allongée à 9 heures. À l'issue de la course de vitesse, Eco Solar Breizh se plaça quatrième. Pour la course d’endurance, la batterie d’Héol n'était chargée qu'à 70 % au départ, si bien qu’après 4 heures de course, Héol ne fonctionnait plus qu'à l'énergie solaire car la batterie était à peine à 20 %. Malgré cela, Héol réalisa 273 km dont une grande partie à l'énergie solaire pure à 35 km/h de moyenne. Finalement, l’équipe fut classée quatrième.

Pour l’édition 2019 de l’Albi Eco Race, 35 équipes et plus de 400 collégiens, étudiants et confirmés étaient inscrits. Dans la catégorie d’Héol, sept équipes ont participé à la course. Eco Solar Breizh termine seconde de peu à l’épreuve de vitesse, derrière le véhicule allemand de l’Université de Bochum. En parallèle, une épreuve de régularité fut instaurée, consistant à faire au moins cinq tours sur huit essais consécutifs dans le même temps, pendant l’épreuve d’endurance (entre le 20^e et 27^e tour). A nouveau Eco Solar Breizh s'est classée à la deuxième place.

Finalement, elle se classa troisième à la course d’endurance et troisième au classement général. Héol a consommé 16 Wh/km à une vitesse moyenne de 37 km/h, avec une météo peu avantageuse et presque aucune énergie solaire.

Moroccan Solar Challenge

La première course internationale à laquelle l’équipe participa fut le Moroccan Solar Challenge, organisé par l'Iresen, un organisme de recherche sur les énergies renouvelables. Elle se déroula le 5 et 6 septembre 2014, et l’équipe termina deuxième. L'équipe eu la chance de rencontrer Hans Tholstrup (en), le premier homme à avoir réussi la traversée de l’Australie avec un véhicule solaire.

Parti en pole position grâce à son bon temps lors des qualifications, Héol, piloté par Jérémy Walger, termine a nouveau second à l’édition 2015 du Moroccan Solar Challenge, ralenti par une panne électrique survenue 100 m avant l'arrivée.

L’équipe participa encore à cette compétition en 2016. Malgré la soudaine panne de la batterie qui obligea le pilote à redémarrer l'ensemble de l'électronique tout en roulant, et des signes de surchauffe du moteur gauche, l’équipe parviendra quand même à s'emparer de la seconde place pour la troisième année consécutive.

L'équipe, après sa victoire du Morrocan Solar Challenge 2019.

En 2019, la course était constituée d’un aller-retour entre les villes de Ben Guerir et Marrakech, soit une distance à parcourir de 120 km. À l’issue des essais qualificatifs, Héol parvint à se placer deuxième derrière le véhicule de l’association Em Project. Lors d’une vérification des panneaux solaires par Jérémy Walger et Sébastien Walger, le soir avant la course, l’équipe s’aperçut qu'un fil était endommagé et avait provoqué un court-circuit, détériorant deux Mppt et un fusible, privant l’équipe de 20 % d'énergie solaire. Mais après avoir retiré trois composants supposés défectueux, les Mppt furent à nouveau opérationnels, et le fusible fut changé.

Le départ fut donné sous l'Arche du Solar Décathlon Africain, et cette fois-ci, Héol franchit la ligne d'arrivée premier, avec un temps de course de 1 h 19, et une vitesse moyenne de 80 km/h. Cela constituerait, selon les organisateurs, le meilleur temps depuis la création de l'épreuve. Héol a consommé 2,5 kWh d'énergie de la batterie (50%) et reçu en moyenne un peu moins de 1 kWh d'énergie solaire soit au moins un tiers de sa puissance pour rouler. Ramenée au kilomètre, la consommation est de l'ordre de 32 Wh/km tout en roulant aussi vite qu'un véhicule carboné.

D'un commun accord au sein de l'équipe, l’équipe a proposé aux organisateurs d'utiliser les 40 000 Dirhams (4 000 €) de prix pour inviter deux équipes marocaines à l'Albi Eco race 2020.

Communication

Afin de partager les moments et les événements clés liés au développement des véhicules solaires, l’association a créé sa chaîne Eco Solar Breizh TV en 2011, sur la plate-forme YouTube, où elle publie ses propres reportages vidéos.

L’association possède aussi son propre site internet. Il est l’un de leur principaux outils servant pour leur campagne de sponsoring. Celle-ci est intitulée « Adopt A Cell » (« Adoptez une cellule ! »), et a été lancée le 6 décembre 2011 à Rennes. Il est possible de faire un don à l’association en achetant une cellule solaire en ligne, ce qui permet à l’acheteur de détenir une cellule solaire « à son nom » sur le véhicule d’Eco Solar Breizh. L’association a aussi créé des polos, chemises, polaires et casquettes aux couleurs de l’association, dans le cadre de cette campagne. Ce dispositif vient en complément des financements accordés par ses partenaires officiels.

L’association est présente sur les réseaux sociaux : FlikR pour les photos, YouTube pour les vidéos, Twitterpour les relations presse et Facebook pour tenir au courant les adhérents de l’association des projets et de leurs avancées, de l’activité des stagiaires, et de l’actualité des courses solaires.

Pour maintenir la fréquentation du site web et assurer la continuité du lien avec les adhérents, une newsletter est éditée et diffusée plusieurs fois par an.

Les actions et événements de l'association

2011-2012

En 2011, l’association s’est rendue au World Solar Challenge afin de découvrir la course, mais surtout pour étudier les véhicules des autres équipes et établir quelques liens. Cette année aura aussi été marquée par son entrée dans la communauté « Marque Bretagne ».

Première exhibition d'Héol.

Pour la dixième édition des trophées Mechatronics Awards (prix récompensant la meilleure innovation dans le domaine de la mécatronique), l’association Eco Solar Breizh s'est vue décerner le prix « Enseignement et Recherche » pour leur projet de véhicule électrique solaire breton.

Le 14 février 2012 eu lieu une conférence de presse, où la maquette à l’échelle 1 du futur véhicule fut présentée aux journalistes, aux partenaires et aux adhérents.

Héol fut présenté pour la première fois le 26 octobre 2012 dans les locaux de Véhipole à Ploufragan. 180 personnes étaient présentes pour découvrir le premier véhicule solaire breton « taille réelle ». Il fut aussi présenté au salon mondial de l’électronique (Electronica 2012) à Munich en novembre 2012, sur le stand de leur partenaire Renesas.

2013

La société Virtualys a développé un jeu interactif pour piloter Héol. Développé pour l'Android Market, les revenus générés par cette application servirent à sponsoriser Eco Solar Breizh.

Le 26 mai 2013 est une date historique pour l'association car elle est devenue ce jour-là le premier constructeur français de véhicules électriques solaires en France^{[réf. nécessaire]}. Héol, immatriculé : VF9H11110DP977001 est le premier exemplaire.

Héol lors des essais à Salon de Provence.

En mars 2013, après avoir été présent à la Journée Energ&Tic de Lannion, Héol a été invité par GL events sur le premier salon d'électronique de l’ouest : Enova Grand Ouest.

L’équipe s’est rendue en juin et juillet à Salon-de-Provence sur le circuit Michelin, afin de réaliser ses derniers essais avant le départ pour l’Australie. Durant ces essais, Héol parvint à parcourir 500 km en trois jours.

Eco Solar Breizh avait prévu de participer au World Solar Challenge 2013. Cependant, le comité de course décida de disqualifier l'association le 30 août 2013 pour non présentation de la documentation technique des batteries. Depuis la fin du mois juillet, l’équipe tentait d’expliquer à ce comité que ces batteries étaient issues d’un laboratoire de recherche japonais et n’avaient pas de documentation industrielle, mais en vain. Différentes alternatives ont été envisagées par l’association entre le 30 août et le 4 septembre, comme demander à différents fournisseurs une batterie dans une technologie moins performante. Le coût important et imprévu, l’incertitude de les exporter avant le 30 septembre à Darwin (date du début de la course) et à nouveau face au peu d’enthousiasme du comité à la lecture des spécifications de cette nouvelle batterie, a contraints Eco Solar Breizh à renoncer à l’épreuve.

2014

Eco Solar Breizh à Chambéry.

François Léon rejoint l'association et Héol participa à la Course Solaire à Chambéry. Il a parcouru 120 tours en 6 heures soit 204 km et remporté le trophée 2014 dans sa catégorie.

Un article uniquement dédié à Héol a été publié dans le Figaro.

2015

Héol dans le désert.

La participation d'Eco Solar Breizh à l’Abu Dhabi Solar Challenge fut l'événement le plus important de 2015. L'équipe eu aussi l'occasion de réaliser de nombreux essais et manifestations à Albi, Brest, Bruz.

2016

Eco Solar Breizh à Chartres.

Depuis 2016, Héol est invité à participer à la démonstration annuelle de véhicules solaires à Chartres, dans le cadre de la Solar Cup.

La médaille de l’innovation de la ville de Plouguin a été remise à François Léon, membre d'Eco Solar Breizh. Celui-ci a édité un livre de 100 pages sur l'histoire de l'association.

2017

Le départ de l'Albi Eco Race 2017.

Héol a été exposé à Brest lors du Forum Climat déclic aux Capucins le 28 octobre. Il sera encore invité en 2018 et 2019. Il a aussi fait l’objet du reportage de France Télévisions "Tout compte fait". L'année 2017 a permis la réalisation de la première édition de l'Albi Eco Race. Jean-Luc Fleureau reçu la Médaille de la Ville d'Albi pour son implication dans la création de l'Albi Eco Race.

2018

François Léon devant Hx2, durant le Vendée Energie Tour 2018.

La Région Bretagne a accepté de financer à hauteur de cent mille euros le projet Hx².

Héol a participé à la fête de la science à Morlaix et à Ploufragan, ainsi qu'au Vendée Energie Tour à Noirmoutier.

2019

L'association a participé au festival InOut de Rennes. Héol et Hx² furent exposés le 27 et 28 novembre au salon Breizh Transition à Quimper.

• 
  Héol au festival InOut...
• 
  avec Hx2.

Notes et références

[[Catégorie:Développement durable]] [[Catégorie:Transport]] [[Catégorie:Compétition automobile]] [[Catégorie:Association bretonne]] [[Catégorie:Association ou organisme lié au développement durable]] [[Catégorie:Association ou organisme lié aux énergies renouvelables]] [[Catégorie:Fondation en 2010]]