Utilisateur:Tilleuil/Brouillon
- → N'hésitez pas à publier sur le brouillon un texte inachevé et à le modifier autant que vous le souhaitez.
- → Pour enregistrer vos modifications au brouillon, il est nécessaire de cliquer sur le bouton bleu : « Publier les modifications ». Il n'y a pas d'enregistrement automatique.
Si votre but est de publier un nouvel article, votre brouillon doit respecter les points suivants :
- Respectez le droit d'auteur en créant un texte spécialement pour Wikipédia en français (pas de copier-coller venu d'ailleurs).
- Indiquez les éléments démontrant la notoriété du sujet (aide).
- Liez chaque fait présenté à une source de qualité (quelles sources – comment les insérer).
- Utilisez un ton neutre, qui ne soit ni orienté ni publicitaire (aide).
- Veillez également à structurer votre article, de manière à ce qu'il soit conforme aux autres pages de l'encyclopédie (structurer – mettre en page).
- → Si ces points sont respectés, pour transformer votre brouillon en article, utilisez le bouton « publier le brouillon » en haut à droite. Votre brouillon sera alors transféré dans l'espace encyclopédique.
Simone Debout-Oleszkiewicz est une philosophe et résistante[1][2] française, née le 29 mai 1919 et morte le 10 décembre 2020[3], à Paris.[4] Elle est connue pour être une spécialiste de l’œuvre de Charles Fourier et du Fouriérisme, des utopies et du second surréalisme.[5]
Biographie
modifierSimone Debout-Oleszkiewicz, naît (sous le nom Devouassoux) le 29 mai 1919. Elle réalise des études de philosophie à la Sorbonne, et suit les cours de Maurice Merleau-Ponty à l’École Normale. En parallèle, elle devient membre des Jeunesses communistes. Elle quittera le PCF en 1939, à l'annonce du pacte germano-soviétique, mais le réintégrera en 1941[5] (Elle est en 1942, secrétaire des étudiants communistes de la Sorbonne) pour rejoindre la résistance, avec François Cuzin, Yvonne Picard, Jean-Toussaint Desanti, Sartre, Beauvoir et Maurice Merleau-Ponty. Elle participe notamment au journal clandestin Sous la botte, au journal et aux groupes Socialisme et liberté.[5]
Elle travaillera Pierre Hervé et Fernand Dupuy, et dirigera le journal clandestin Les Allobroges avec Ludwig Oleszkiewicz, qu'elle mariera par la suite. Elle sera également membre du comité départemental de Libération de l’Isère.[3] À la libération, elle poursuit son travail de directrice du journal, qu'elle quittera, tout comme le parti communiste, en 1945.[5]
En 1960, Fernand Rude, ami résistant, lui présente Théorie des quatre mouvements de Charles Fourier. Commence alors pour la philosophe son travail sur Charles Fourier et le Fouriérisme. En 1965, elle découvre aux Archives nationales Le Nouvel Ordre amoureux, texte inédit du philosophe, qu'elle publiera en 1967.[3][5]
Elle deviendra par la suite chercheuse au CNRS[3][5][6], et poursuit un projet de thèse avec Henri Gouhier. À partir de 1971, elle réalise une édition des œuvres complètes de Fourier, en 12 volumes,[7] aux éditions Anthropos, et rédige également de nombreux articles dans des revues comme La Revue de Métaphysique et morale, Les Temps modernes, Esprit, Critique, Libre, Passé Présent ou Po&sie et Europe.[5] Elle entretiendra également une grande correspondance avec André Breton,[3][7] et écriera plusieurs ouvrages, dont L’Utopie de Charles Fourier et Griffe au nez en 1999.[4]
Elle meurt à Paris, le 10 décembre 2020, à son domicile.[2]
Oeuvres
modifier- Charles Fourier, Le nouveau monde amoureux : manuscrit inédit, texte intégral, notes et introduction de Simone Debout-Oleszkiewicz, 1967.
- "Sur un manuscrit inédit de Charles Fourier : Le nouveau monde amoureux", L'Homme et la société, n°4, 1967, pp. 233-240.[8]
- "L’autogestion passionnelle ou la théorie sociétaire de Charles Fourier", Autogestions, n°5-6, 1968, pp. 125-147.[9]
- "Vivre en travaillant ou mourir en combattant", L'Homme et la société, n°19, 1971, pp. 175-183.[10]
- "Fourier : des « écarts de gamme » en faveur de l'harmonie" Romantisme, n° 5, 1972, pp. 102-125. [11]
- L'Utopie de Charles Fourier, les Presses du réel , 1998.
- Griffe au nez, Payot, Paris,1999.
- André Breton et Simone Debout, Correspondance 1958-1966, suivi de Mémoire d’André Breton à Charles Fourier : la révolution passionnelle et de Rétrospections, édition établie, annotée et présentée par Florent Perrier, avec le concours d’Agnès Chekroum, Éditions Claire Paulhan, 2019.[12]
Notes et références
modifier- « Décès de la philosophe Simone Debout-Oleszkiewicz », sur Livres Hebdo (consulté le )
- Antoine Perraud, « «L’élan créateur» de la philosophe centenaire Simone Debout a pris fin », sur Mediapart (consulté le )
- « Simone Debout, spécialiste de l’œuvre de Charles Fourier, est morte », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Simone Debout-Oleszkiewicz (1919-2020) », sur data.bnf.fr (consulté le )
- « Debout-Oleszkiewicz, Simone (1919-2020) », sur Institut Mémoires de l’édition contemporaine (consulté le )
- « Simone DEBOUT-OLESZKIEWICZ - Encyclopædia Universalis », sur www.universalis.fr (consulté le )
- « charlesfourier.fr », sur www.charlesfourier.fr (consulté le )
- Simone Debout-Oleszkiewicz, « Sur un manuscrit inédit de Charles Fourier : Le nouveau monde amoureux », L'Homme et la société, vol. 4, no 1, , p. 233–240 (DOI 10.3406/homso.1967.1041, lire en ligne, consulté le )
- Simone Debout-Oleszkiewicz, « L’autogestion passionnelle ou la théorie sociétaire de Charles Fourier », Autogestions, vol. 5, no 1, , p. 125–147 (DOI 10.3406/autog.1968.925, lire en ligne, consulté le )
- Simone Debout-Oleszkiewicz, « Vivre en travaillant ou mourir en combattant », L'Homme et la société, vol. 19, no 1, , p. 175–183 (DOI 10.3406/homso.1971.1389, lire en ligne, consulté le )
- Simone Debout-Oleszkiewicz, « Fourier : des « écarts de gamme » en faveur de l'harmonie », Romantisme, vol. 2, no 5, , p. 102–125 (DOI 10.3406/roman.1972.6288, lire en ligne, consulté le )
- « Debout-Oleszkiewicz, Simone (1919-2020), Identifiant IdRef : 032357508 », sur IDref, identifiant et Référentiels pour l'enseignement supérieur de la recherche. (consulté le )