Utilisateur:Malik2Mars/Brouillon/Kandinsky

« Justement ce n’est pas bien, que tu ne voies pas le trouble : car c’est dans le trouble que ça réside. C’est de là que tout commence… Ça a craqué… »

— Kandinsky, Voir[n 4]


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Biographies modifier

    

Nina Kandinsky modifier

Nina Nikolaievna von Andreievski est née un 16 avril à Toula[2]. Son père, un officier, meurt jeune, elle le connaît peu ; sa mère se nomme Olga Platonova[2].

 
Akhtyrka. Nina et Tatiana dans la véranda, 1917.

Ils passent ensemble l’été à Akhtyrka où elle rencontre la première femme de son mari[3]. Une huile sur toile illustre notamment ce séjour : Nina Kandinsky, enceinte, avec sa sœur Tatiana, y sont représentées en train de coudre[4].

Leur fils, Vsevolod Kandinsky, naît en septembre 1917 et meurt quelques années plus tard, le .

Elle l'accompagne lors de son travail d'organisation de l’Institut de culture artistique, à Moscou.

Notes

« On courtise la veuve d’un artiste, on l’aime, on la convoite, on la déteste, on la flatte et on la harcèle. On l’accuse d’être difficile, vaniteuse, arrogante, capricieuse, insociable, jalouse, despotique, cupide et arrogante. […] Il suffit à la veuve d’un artiste de s’occuper sérieusement de l’œuvre de son mari pour tomber dans le feu croisé de la critique. »

— Nina Kandinsky[5]





Vassily Kandinsky#Jeunesse et inspirations (1866-1896) modifier



Vassily Kandinsky#Épanouissement artistique (1896-1911) modifier

Notes


Vassily Kandinsky#Le Cavalier bleu (1911-1914) modifier


Retour en Russie (1914-1921) modifier

Moscou I
Moscou I
« Pour arriver à quelque chose, il faut travailler, travailler. Et comme on oubli ce qu’on savait. Toute la force splendide de mes études anciennes était perdu. Enfin hier je l’ai retrouvé. Je voudrais faire un grand paysage de Moscou – prendre des éléments partout et réunir dans un tableau – des morceaux faibles et fortes, tout mêler ensemble comme le monde est mêlé des éléments différents. Ça doit être comme un orchestre. Je sens l’idée générale, mais la forme n’est pas encore précise[n 12]. »
(Derouet et Moyen 1979, p. 66-67, Roethel et Benjamin 1984, p. 580, Martigny 2000, p. 122-123, Prat 2001, p. 121-122, Derouet 2009, p. 126-127, Friedel et Hoberg 2009, p. 175-177, Sers 2015, p. 188-189, Hermann 2016, p. 272)
(Derouet et Boissel 1984, p. 184-185[n 13])
Artiste
Date
Dimensions (H × L)
51,5 × 49,5 cm 
Localisation


 
Fugue (1914), fondation Beyeler (Riehen)

De 1918 à 1921, Kandinsky s’occupe du développement de la politique culturelle de la Russie, il apporte sa collaboration dans les domaines de la pédagogie de l’art et de la réforme des musées. Il se consacre également à l’enseignement artistique avec un programme reposant sur l’analyse des formes et des couleurs, ainsi qu’à l’organisation de l’Institut de culture artistique à Moscou. Il peint très peu durant cette période. Il fait la connaissance, en 1916, de Nina Andreievskaïa qui devient son épouse l’année suivante. Kandinsky reçoit en 1921 la mission de se rendre en Allemagne, au Bauhaus de Weimar, sur l’invitation de son fondateur, l’architecte Walter Gropius. L’année suivante, les Soviétiques interdisent officiellement toute forme d’art abstrait, car jugé nocif pour les idéaux socialistes[11].



Le Bauhaus (1922-1933) modifier

Notes


Gribouillages modifier

  • Friedel et Hoberg 2009
    • 178, chap. « À Moscou, 1915-1921 » (+longue note (21) p. 199 (Réf Derouet et Boissel 1984 et Barnett 1992)) Le passage résume rapidement les événements. Rencontre d’abord « virtuelle » (tel), Kandinsky probablement « captivé » par la voix au téléphone, peint À une voix qui, selon les « mémoires » de Nina Kandinsky, date d’avant la rencontre de septembre. Rappelant également l’autre version et la publication de 1918, la note associée développe un peu en s’appuyant sur les Réf citées. Il y a plusieurs ébauches (centre Pompidou), dans les mémoires Nina Kandinsky nomme cette »feuille » À une voix inconnue, qui est donc différente de celle publiée en 1918 dans Regards sur le passé.


  • Sers 2015
    • p. 184, résumé de la « rencontre », puis mariage, voyage, naissance (décès p. 192)
      • L’auteur a cependant fait le choix de rester « simple » disons
    • p. 200-201, 4 ill. Dame à la robe d’or[12] (1917, l’auteur suppose que c’est déjà un portrait de Nina), Nina et Tatiana sous la véranda (1917)[13], À une voix inconnue (septembre 1916), Imatra (février 1917)
  • Hermann 2016
    • chapitre 24, « Une voix » (Biographiquement parlant (secondairement  ), la plus « détaillée » au sujet de la « rencontre » notamment)
  • Kandinsky 1978
    • Dans le premier chapitre, « La rencontre : Moscou 1916 ». Quelque peu superstitieuse, elle évoque les différents signes du « destin ». Ainsi, une « tradition » sur le prénom demandé à un inconnu le soir de la Saint-Sylvestre (p.7), une voyante qui lui prédit un mariage avec une « célébrité » (p.18-19), la première toile vue de Kandinsky avant leur rencontre et qui l’a « légèrement troublée » (p.10) puis cet « accord fascinant » ressenti, plus tard – à la première rencontre (Musée Alexandre III, Pouchkine), septembre 1916 – « entre l’artiste et son œuvre » (p.14). Puis la « manière fortuite » de la rencontre, ce fameux coup de téléphone au mois de mai 1916 parce que, lors d’un déjeuner chez une amie, elle est la seule à pouvoir faire le lien avec Kandinsky et lui transmettre un message de la part d’un des convives : elle connaissait un neveu de Kandinsky (Anatoli Scheiman) et celui-ci lui donna ainsi le numéro (p.10-11). Puis ce premier contact où Kandinsky lui dit « Il faut absolument que je fasse votre connaissance » (p.12), et la première rencontre qlq mois plus tard.

« C’est seulement après notre mariage qu’il me révéla la raison pour laquelle il avait souhaité spontanément faire ma connaissance.
– J’ai été profondément impressionné par ta voix.
Même sur le plan artistique, Kandinsky avait été stimulé par ma voix. Après notre première conversation téléphonique, il peignit une aquarelle dont le titre trahit l’origine. Il l’appela En hommage à une voix inconnue. Ainsi, avant même que nous nous rencontrions, il était tombé amoureux de ma voix. »

— Nina Kandinsky, Kandinsky et moi[14]


Remarques

Pour les événements de cette courte période, les œuvres en lien, le contexte est fort différent pour ces deux « biographies ». Comme noté plus haut, primairement, « pour la superstitieuse Nina, leur rencontre est placé sous le signe du destin[15]. »


À une voix
Artiste
Date
Matériau
encre et aquarelle (d) sur papier 
Dimensions (H × L)
23,7 × 15,8 cm 
No d’inventaire
AM 81-65-101 
Localisation
Composition J
Artiste
Date
Matériau
aquarelle (d) et encre de Chine sur papier 
Dimensions (H × L)
31 × 20,8 cm 
No d’inventaire
10469 
Localisation
Imatra, février 1917
Artiste
Date
Matériau
aquarelle (d) sur papier 
Dimensions (H × L)
23 × 29 cm 
No d’inventaire
10472 
Localisation
Œuvres
  • Voilà (22.05.22), ébauches de qlq éléments wd pour sourcer/corriger. Cf visuels ci-contre, liens wd et commons. À peaufiner puis rédiger in main.
    • Bon, ok pour les visuels avec la box. Encore une fois, l’affichage sur C des réf avec lien est vraiment bien. P’tit détail pour technique/matériaux (manque « sur ») : négligeable.
    •  televerser les 2 ébauches aussi (voire un autre fichier pour l’aquarelle Pompidou (qualité)), ajouter « également connu », sourcer les decla avec les éléments. Peaufiner les éléments cat aussi. Reverif visuels.
  • A une voix [+inconnue, Nina Kandinsky, sa future femme] (Aquarelle et encre de Chine, 23,7 x 15,8, (K) IX16, AM 81-65–101[16])/Composition J.
    • dans Derouet et Boissel 1984, p. 178-179 (et, pour wp, un « résumé », simple, dans Boissel et Allemand-Cosneau 1997, p. 71)
      • Il y’a deux versions à l’aquarelle et encre de Chine. Celle de gauche est plus petite, œuvre importante aux yeux de Nina Kandinsky (à Neuilly, elle est affichée dans la salle à manger). L’autre a été reproduite en 1918 dans la publication russe Tekst Kudočnika. Stupeni (Texte de l’artiste) – Regard sur le passé – (inscription : K dans un cercle et 16)[17], conservée au musée Pouchkine[18].
      • Une première ébauche (feuillet 4, carnet 205) à la mine de plomb (p.178), une autre à l’encre de Chine (AM 1981-65-265, p. 178[19]) avec (en russe) « à une voix » et au verso une inscription de Nina Kandinsky : « dessin de mai 1916, dédicacé à une voix de sa future femme Nina ».
      • ou alors, ce mystère, une autre explication complémentaire probable … : « Les artistes connaissent bien cette « voix mystérieuse » qui guide leur pinceau et « mesure » le dessin et la couleur… il fallait attendre la dictée de la voix mystérieuse[20]. »
    • Dans Barnett 1992, p. 401
      • 10469, Komposition Ž (Composition J) /Odnomu golosu/An die Stimme/Les voix/Golosa), en plus de la référence au texte de Kandinsky 1918, l’auteure signale l’expo Paris-Moscou 1979 (et le catalogue p. 124)[21]. Pour l’autre version, descriptif plus détaillé évidemment, là on a en « Réf » l’ouvrage de Nina Kandinsky et même une partie (les 3 dernières phrases) de la citation +bas (en anglais, p. 16)  .
  • Imatra, février 1917[22]

« L’impression de vivre sur une île heureuse, loin du reste du monde qui, pour nous, n’existait même plus. Ce fut merveilleux. »

— Nina Kandinsky[23]

Œuvres modifier

 
Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Œuvre de Vassily Kandinsky.

« La création d’une œuvre, c’est la création du monde. »

— Regards sur le passé

« L’artiste ne travaille pas pour mériter des louanges et de l’admiration, ou pour éviter le blâme et la haine, mais en obéissant à la voix qui lui commande avec autorité, à la voix qui est celle du maître devant lequel il doit s’incliner, dont il est l’esclave »

— Kandinsky, Conférence de Cologne[24]



« Nous savons ce que nous voulons bien plus souvent que nous ne découvrons comment le réaliser. Ce comment n’est réellement bon qu’à condition de s’être présenté spontanément, lorsque la main, heureusement inspirée, n’obéit pas à la raison, mais acccomplit d’elle-même, souvent contre la raison, ce qu’il convient de faire. »

— Kandinsky, Conférence de Cologne[29]

Notes
  • 24.05.22. Pas encore pris le temps de naviguer (en profondeur) sur C ici. Je ne trouve pas forcément rapidement ce que je cherche (même si je connais le « où » et « quand »). Par exemple « Композиция З », sur www.pushkinmuseum.art (consulté le ) – Composition Z, 1915 (Derouet et Hergott 2001, p. 77, Barnett 1992), de même pour les « collections privées » (comme un « Sans titre », 1915 (Derouet 2009, p. 339, Derouet et Hergott 2001, p. 71[n 16], Barnett 1992)). Arf, ces catégories. Bref. Passons pour le moment.
 
  • 27.05.22. Attention avec Vieille ville II[n 17]
  • 28.05.22. Les #Catalogues raisonnés sont vraiment bien pratique malgré les limites fixées par le dates de publi (en complément, les bases musées notamment). Consultables uniquement sur place (hors Grohmann, mais choix perso de ne pas l’inclure dans cette liste là), en fonction des besoins donc pas lus « chronologiquement » et encore moins d’une traite. Donc noter l’essentiel rapidement sans laisser traîner. Du coup, pour bien faire au fur et à mesure, comme pour Klee => /Liste pour suivre les travaux wd/commons/wp.   OK. Puis affiner les tests liste auto ci-dessous, permettra aussi de perfectionner la méthode pour Klee. Idéalement, travailler les bios // comme pour la « période » de la rencontre avec Nina Kandinsky.
  • 1.06.22. Aquarelle avec traits noirs/Watercolour with Black Lines, février 1916[31]


Les Compositions modifier

« 3. Expressions se formant de la même manière (mais toujours particulièrement lentement) en moi, que je reprends longuement et d’une manière presque pédante après les premières ébauches. J’appelle ce genre d’images Compositions. Ici, la raison, le conscient, l’intentionnel, l’efficacité jouent un rôle prédominant. Simplement ce n’est pas le calcul, mais le sentiment qui l’emporte toujours. »

— Kandinsky 1989, Conclusion, p. 203

Notes

Tests modifier

Catalogues raisonnés modifier

« Si nous ne pouvons atteindre la perfection, devons nous pour autant abandonner notre étude ? Nous n’acceptons pas cette pensée grossière[n 19]. »

  • [Roethel et Benjamin 1982-1984] Hans K. Roethel et Jean K. Benjamin, Kandinsky : Catalogue raisonné de l'œuvre peint, K. Flinker, 1982-1984, 2 vol. (ISBN 2-900971-00-4).  
    • [Roethel et Benjamin 1982] (fr + en) Hans K. Roethel et Jean K. Benjamin, Kandinsky : Catalogue raisonné de l'œuvre peint : Premier volume 1900-1915, (ISBN 2-900971-00-4) 
      • Kandinsky : catalogue raisonné of the oil paintings, Cornell University Press, (lire en ligne)
    • [Roethel et Benjamin 1984] (fr + en) Hans K. Roethel et Jean K. Benjamin, Kandinsky : Catalogue raisonné de l'œuvre peint : Deuxième volume 1916-1944, (ISBN 2-900971-00-4) 
      • Kandinsky : catalogue raisonné of the oil paintings, Cornell University Press, (lire en ligne)
  • [Barnett 1992] (fr + en) Vivian Endicott Barnett, Kandinsky : aquarelles, catalogue raisonné : Catalogue raisonné, vol. 1, Société Kandinsky, , 555 p. (ISBN 0-85667-405-2, OCLC 749427957).   
    Préface, « Le catalogue manuscrit des dessins en couleurs de Kandinsky » (Katharina Katz), « Kandinsky-peintre à la tempera moderne » (Rudolf H. Wackemagel), « La relation entre les aquarelles et les huiles de Kandinsky », notes explicatives en français, catalogue en anglais.
  • [Barnett 1994] Vivian Endicott Barnett, Kandinsky : aquarelles, catalogue raisonné, vol. 2, Société Kandinsky, (ISBN 2-86656-111-2)
  • Kandinsky's Drawings, , 2 vol.

Ressources modifier


  • L'Almanach du "Blaue Reiter" (Le Cavalier bleu), Editions Klincksieck, (ISBN 2-252-02567-0).  







  • [XXe 27] Centenaire de Kandinsky, coll. « XXe siècle » (no 27), (lire en ligne).   — articles republiés dans Hommage à Wassily Kandinsky, (ISBN 2-85175-044-5), reed 1984.
    André Chastel, « Kandinsky centenaire », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • Hommage de Paris à Kandinsky : la conquête de l'abstraction, l'époque parisienne, 1972 (SUDOC 017700833)
  • [Bordeaux 1976] Wassily Kandinsky à Munich : collection Städtische Galerie im Lenbachhaus (Galerie des beaux-arts, 7 mai-1er septembre 1976, Bordeaux), Musée des beaux-arts, .  
« Les Kandinsky de Munich pour Bordeaux seulement », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne), « Kandinsky ou la nécessité intérieure | », sur ina.fr, (consulté le )
  • [Derouet et Moyen 1979] Kandinsky : trente peintures des musées soviétiques (catalogue d’exposition, Musée national d'art moderne, 1er février-26 mars 1979), Musée national d'art moderne, (ISBN 2-85850-089-4).  
Avec 3 textes de Kandinsky, Composition VI (aussi dans Kandinsky 2014, p. 134-138), De l’artiste (aussi dans Derouet et Hergott 2001, p. 127-133), et Interview par C.-A. Julien (aussi dans Kandinsky 2014, p. 233-235)
  • [Guggenheim 1983] (en) Kandinsky : Russian and Bauhaus years, 1915-1933., Solomon R. Guggenheim Museum, (ISBN 0-89207-044-7, lire en ligne).  
  • Vivian Endicott Barnett, Handbook, the Guggenheim Museum collection, 1900-1980, Solomon R. Guggenheim Museum, (ISBN 0-89207-046-3, lire en ligne).  
  • [Derouet et Boissel 1984] Christian Derouet et Jessica Boissel, Kandinsky : œuvres de Vassily Kandinsky, 1866-1944 (catalogue d’exposition), Centre Georges Pompidou, Musée national d'art moderne, (ISBN 2-85850-262-5, lire en ligne).   
  • Kandinsky : album de l'exposition : grande galerie, 1er novembre 1984-28 janvier 1985, (ISBN 2-85850-266-8) (pour les œuvres prêtées)
  • [Vezin et Vezin 1991] Annette Vezin et Luc Vezin, Kandinsky et le Cavalier bleu, P. Terrail, (ISBN 2-87939-039-7).  
  • [Barnett et Zweite 1992] Vivian Endicott Barnett et Armin Zweite, Kandinsky : dessins et aquarelles (expositions, Düsseldorf, Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, 7 mars-10 mai 1992, Stuttgart, Staatsgalerie, 23 mai-2 août 1992), Flammarion, (ISBN 2-08-010076-9).  (en) Kandinsky : watercolors and drawings, Prestel, (lire en ligne)
« La sonorité intérieure de la ligne » (Zweite), « Les œuvres sur papier de Kandinsky » et « Les œuvres de Kandinsky dans les collections privées » (Barnett)
  • [Dabrowski 1995] (en) Magdalena Dabrowski, Kandinsky Compositions (catalogue d'expositions, New York, The Museum of Modern Art, 25 janvier-25 avril 1995, Los Angeles, County Museum of Art, 1er juin-3 septembre 1995), The Museum of Modern Art, (lire en ligne).  
  • [Boissel et Allemand-Cosneau 1997] Jessica Boissel et Claude Allemand-Cosneau, Kandinsky : collections du Centre Georges Pompidou, Musée national d'art moderne (catalogue d’exposition, Musée des Beaux-Arts de Nantes, janvier-mai 1998), Centre Georges Pompidou, (ISBN 2-85850-945-X).   
  • [Derouet et Hergott 2001] Christian Derouet (dir.) et Fabrice Hergott (dir.), Kandinsky, retour en Russie, 1914-1921 (catalogue d’exposition, Musée d'art moderne et contemporain, Strasbourg, 13 juin-16 septembre 2001), Hazan, (ISBN 2-85025-774-5).   
  • [Becks-Malorny 2003] Ulrike Becks-Malorny, Vassili Kandinsky : 1866-1944 : vers l'abstraction, Taschen, (ISBN 3-8228-2348-1).  
  • Philippe Sers, Kandinsky, philosophie de l'art abstrait : peinture, poésie, scénographie, (ISBN 88-8491-390-X).  
  • [Friedel et Hoberg 2009] Helmut Friedel (dir.) et Annegret Hoberg (dir.), Vassily Kandinsky, Citadelles & Mazenod, (ISBN 978-2-85088-276-0).   
  • Ada Ackerman, « Kandinsky », dans 1917 (exposition, Centre Pompidou-Metz, du 26 mai au 24 septembre 2012), Centre Pompidou-Metz, (ISBN 978-2-35983-019-4), p. 168-172.  
  • [Benjamin 2014] Roger Benjamin, « L’œuvre tunisien de Wassily Kandinsky au musée national d’Art moderne », Revue des Musées de France. Revue du Louvre, vol. 64, no 5,‎ , p. 33-42 (lire en ligne, consulté le )
(Roger Benjamin (+/Klee#), voir aussi : Orientalism : Delacroix to Klee, Art Gallery of New South Wales, (ISBN 0-7313-1344-5, lire en ligne), De Delacroix à Kandinsky: l'orientalisme en Europe (exposition, Bruxelles, Musées royaux des beaux-arts de Belgique, 15 octobre 2010-9 janvier 2011, Munich, Kunsthalle der Hypo-Kulturstiftung, 28 janvier-1er mai 2011, Marseille, Centre de la Vieille-Charité, 27 mai-28 août 2011), Hazan Musées royaux des beaux-arts de Belgique, (ISBN 978-2-7541-0506-4) (à voir))
  • Hajo Düchting, Vassili Kandinsky, 1866-1944 : révolution de la peinture, Taschen, (ISBN 978-3-8365-0741-7).  
Jean-Claude Marcadé, « Philippe Sers, Kandinsky : l’aventure de l’art abstrait | Klänge = Résonances. Kandinsky et la nécessité intérieure », Revue des études slaves, vol. 88, nos 1-2,‎ , p. 363–365 (ISSN 0080-2557, lire en ligne, consulté le )
  • « Kandinsky », sur Guggenheim Bilbao (consulté le )
« Kandinsky 360 », sur Guggenheim Bilbao (consulté le ), « Dossier de presse »
  • Isabelle Moulin et Philippe Sers, Kandinsky: expérience artistique et culture du spirituel (actes du colloque, Paris, Collège des Bernardins, 12-13 février 2016), les Éditions des Quatre vivants, coll. « Art de la page », (ISBN 979-10-95087-11-3)




WD modifier

Notes et références modifier

« Toute œuvre d'art est l'enfant de son temps et, bien souvent, la mère de nos sentiments. »

— Kandinsky,  8 mars 2022

Peinture-lettre pour le 5 décembre 1927
Artiste
Date
No d’inventaire
AM 81-65-877 
Localisation

« 

Kandinsky est le dompteur des étoiles.
Il peint des étoiles de rêve.
Dans sa peinture il n'y a pas trace de nature morte
mais des soies qui ont le mors aux dents.
La boule la plus petite touche.
Il éveille d'un sommeil ténébreux
les ombres grondantes de la peinture.
Il les éveille avec des coups de pinceau
et elles commencent à fleurir.
Quand Kandinsky lève sa palette
un Quatorze-Juillet de l'infini
suivi d'un tonnerre surnaturel
sort de sa manche cosmique.
Vive Kandinsky!
Vive l'Infini!

 »

— Jean Arp, Dompteur des étoiles[n 24]


Notes modifier

  1. Cabaret Voltaire, DADA (revue), … à préciser / 02.24 : pour Cabaret Voltaire, https://dada.lib.uiowa.edu/files/show/3612, "Cabaret Voltaire", "Der Zeltweg", "Dada", "Le Cœur à barbe" : 1916-1922, J.-M. Place, coll. « Collection des réimpressions des revues d'avant-garde », (ISBN 2-85893-044-9), p. 37, trad. fr p. 235
  2. Dans ce texte, pour Kandinsky, c’est seulement un « changement d’instrument » (toujours poussé par une « pression intérieure »), la machine à écrire remplaçant la palette. « Oh! je me souviens bien : quand je commençai à « faire de la poésie », je savais que je deviendrais « suspect » comme peintre. Autrefois on regardait le peintre « de travers » quand il écrivait – même si c'était des lettres. On voulait presque qu'il mange non pas à la fourchette, mais avec un pinceau. C'était un temps sévère, plein de « divisions » strictes, et bien simple dans sa logique. Si le théo­ricien pense sans pouvoir peindre, c'est le peintre qui doit peindre sans pouvoir penser. » Voir aussi Bordeaux 1976, Guggenheim 1985, p. 40-41.
  3. + « L’écriture de Kandinsky » de Marcadé et poèmes en prose inédits dans Boissel et Allemand-Cosneau 1997
    • p. 148 (…), puis p. 157-158 (…); Ball (…), Arp (…)…
    • Dans Hermann 2016, p. 252 (Réf Marcadé p. [153] (Réf Roethel 1970) qui rapporte aussi « Le temps a adapté la forme au contenu »), cette « explication » donnée par Kandinsky « [Je ne voulais rien d’autre que créer des sonorités. Mais elles se formaient d’elles-mêmes. Voilà la désignation du contenu, de l’intérieur]. C’est le fondement, la terre sur laquelle poussaient pas mal de choses, soit spontanément, soit grâce à la main cultivatrice du jardinier ». Il y a dans cette ed de 2016 plusieurs extraits de qlq poèmes (Réf #Klänge2015 notamment); ed Hermann 2009, pour Klänge, c’est déjà la trad de Philippe Soupault; l’index est plus complet; du coup, faire qlq verif de plus pour les (extraits et) notes de la première ed de 2009.
  4. « Dans les hauteurs profondes, enfin je te trouve.
    Là où ce qui est lisse pique. Là où ce qui est
    tranchant ne coupe pas. Tu portes la bague
    à ta main gauche. Je porte la bague à la main
    droite. Nul ne voit la chaîne. Mais ces bagues
    sont les derniers maillons de la chaîne.
    Le commencement.
    La fin. »

    — Kandinsky, Plus tard[1]

    • voir aussi ed Klänge 2015 (MàJ   Vu (à partir du) 29.12.22; ->q:Vassily Kandinsky#Klänge, 1913)
      • trad p. 2 de la « brochure »
      • Sers 2015b, chap. L’album des Résonances : du figuratif à l’abstrait, p. 42-43 (avec bois gravé, illustration pour le poème « Voir »), « le rapprochement […] donne la signification de l’ensemble »  +)

     , =>Exo 10.

  5. Faire exo (11) et compléter en #2. Œuvre en dépôt au musée Cantini (cf.
    • Ressources relatives aux beaux-arts (pour Développement en brun)  :
    • (Derouet 2008, p. 334-336)) /« D 87.2 Développement en brun », sur collections.musees.marseille.fr (consulté le )). Ouvrages sur le musée : L'art moderne à Marseille: la collection du Musée Cantini (exposition, Musée Cantini et Centre de la Vieille Charité, 9 juillet-19 septembre 1988), Direction des musées de Marseille, (ISBN 2-902308-00-0), p. 57, 59.  , Musée Cantini, Musée d'art contemporain : guide des collections, (ISBN 978-2-85495-516-3), p. 148-149.  
  6. « Le travail du philosophe consiste à amasser des souvenirs dans un but déterminé »

    — Wittgenstein, Recherches philosophiques § 127

    (…->Brouillon Wittgenstein.)
  7. Les toiles sont vues en 1889, au musée de l'Ermitage. Sers 2015, p. 28 cite les œuvres suivantes :
  8. Derouet 2008, p. 330-332 Sers 2015, p. 148,
  9. Derouet 2008, p. 332, Sers 2015, p. 159
  10. Par exemple dans le dictionnaire encyclopédique Larousse[9]. Précision :
  11. Au sujet de la dernière visite de Kandinsky, avant la guerre, « L’atmosphère était lourde et oppressante […]. [ils] ont dû avoir le pressentiment qu’ils ne se révéraient plus » (Maria Marc).[10]
  12. Lettre du 4 juin. Le 4 sept. à Gabriele Münter : « Je travaille de nouveau à mon tableau Moscou. Peu à peu il se développe dans ma phantasie. Et ce qui était seulement désir reçoit des formes réelles. Ce qui me manquait dans cette idée c’était la profondeur et le son profond, très sérieux, compliqué et simple à la fois. » Le texte est légèrement différent pour ces (longues) citations suivant les sources (ici version Hermann) – en français (d’où les « photes »   : chercher l’erreur(s) . Toutes citent Roethel et Benjamin 1984, p. 580 (vol 2, 605). « Contexte », correspondance, voir aussi Derouet et Hergott 2001, p. 22-28.
  13. Cita lettres et ébauches dont « Etude pour Moscou I », sur Centre Pompidou (consulté le ).
  14. Bernard 2016, p. 231 « Kandinsky sur son lit de mort (AM 81-65-1079) », sur Centre Pompidou (consulté le ); et, avec Mouvement I.[26]
  15. note rapide, 447 dans la liste de Grohmann, 303 : Inner Bond, lien intérieur[28]; + Roethel et Benjamin 1984, p. 820 (891) / https://sammlungenonline.albertina.at/
  16. p. 69 c’est donc « Sans titre (AM 2001-200) », sur Centre Pompidou (consulté le ), et pour p. 71 : « Sans titre (AM 2001-202) », sur Centre Pompidou (consulté le )   OK, du coup, comme noté pour Klee (Utilisateur:Malik2Mars/Brouillon/Klee#Musée national d'Art moderne), voir Collection art graphique - La collection du Centre Pompidou (ISBN 978-2-84426-371-1)  La Beaumelle 2008, p. 88-89. [Comme Klee, correspondances textes LE (avec id wd) + p. à faire Utilisateur:Malik2Mars/Brouillon/Kandinsky/Liste/Tests#2]
  17. « Mais surtout Léonard de Vinci, que Kandinsky a particulièrement étudié. Leonard de Vinci a résolu le problème de la double nature – invisible-visible – du point […] Ce qui est formulé de façon théorique chez Leonard de Vinci, mais qui ne peut se manifester directement dans la peinture, devient explicite dans Komposition VII », Matthias Haldemann (de) dans Derouet 2009, « Théâtre de l’image, l’abstraction de l’abstraction de Kandinsky », p. 279
  18. Roethel et Benjamin 1982, Préface, p. 9 ((en) 9), citant là Albrecht Dürer, puis Max Jakob Friedländer (« après tout, nous n’étions pas là quand ça s’est passé »), soulignant les difficultés, les « choix » nécessaires pour mener à bien la tâche, les auteurs signalent que la liste des expo est une des parties les plus « problématiques » (Introduction, p. 28). Laissons donc, en brouillon, le dernier mot à Maître Klee :

    « Sancta ratio chaotica ! Académique, et grotesque ! Et pourtant telle serait bien notre tâche si constructif équivalait à total.
    Mais rassurons nous : constructif n’équivaut pas à total. Par le culte de l’exact, notre mérite est simplement de définir les bases d’une science spécifique de l’art, incluant l’inconnue x. De nécessité, vertu. »

    — Paul Klee, Recherches exactes dans le domaine de l’art

    • notes nav biblio : le lien « base » Composition IX#Liens externes indique bien l’expo, mais pas (encore ? 9.12.23) le Cat : Caroline Fournillon-Courant, « L’Un et l’autre ou Composition IX », dans Kandinsky, Formes noires sur blanc, , p. 62-68.
  19. Notes :
    • Cita « Le Noir disait quelque chose d’une voix basse au Blanc et le Blanc faisait un signe de tête affirmatif », Kandinsky, « Franz Marc », Cahiers d’art,‎ (lire en ligne)
  20. « et les échos et les phrases
    et entre les échos et les phrases
    les reflets
    des échos de miroirs »

    — Jours effeuillés, « Échos de miroirs », p. 611


  • Il y’a un autre texte intitulé « Kandinsky » (p. 295-296, 1949); en intro, un extrait de poème (p. 10) repris de p. 626-627 « intriguant »; cependant, avec Arp et seulement cet ouvrage et sans « approfondissement » pour le moment (verif des notes & co), être « prudent » – rien n’empêche de gribouiller en brouillon voire sur quote    (note : pour remonter le fil ultérieurement, ajouter précisions)[n 22].
  • Centenaire de Kandinsky, 1966, p. 91; Arp sur les poèmes de Kandinsky, plusieurs extraits sont rapportés, notamment, en « vf », dans Becks-Malorny 2003, p. 110 ((« retraduit ») extrait de « Kandinsky, le poète », 1951 (dans Wassily Kandinsky, Maeght, (SUDOC 005513650)), repris dans Jean Arp, Jours effeuillés, poèmes, essais, souvenirs, 1920-1965, Gallimard, (ISBN 2-07-020283-6), p. 369-370.  [n 23]) - « belles pages » d’après Martigny 2000, p. 13), + « L’écriture de Kandinsky » de Marcadé dans Boissel et Allemand-Cosneau 1997  .
  • Références modifier

    1. Kandinsky 1987, p. 93
    2. a et b Hermann 2016, p. 277
    3. Derouet et Boissel 1984, 1917 : mariage et séjour à Akhtyrka, p. 150
    4. Derouet et Hergott 2001, p. 75, Hermann 2016, p. 286
    5. Kandinsky 1978, p. 261.
    6. a et b Derouet et Boissel 1984, p. 138.
    7. Boissel et Allemand-Cosneau 1997, p. 63.
    8. Prat 2001, p. 114.
    9. Derouet et Boissel 1984, p. 138
    10. Derouet 2009, p. 206
    11. Düchting 1990, p. 57-63.
    12. Roethel et Benjamin 1984, p. 601 (634), Lady in Gold Dress/La dame à la robe d'or.
    13. « Akhtyrka. Nina et Tatiana dans la véranda », sur Centre Pompidou (consulté le ); Roethel et Benjamin 1984, p. 593 (622)
    14. Kandinsky 1978, p. 15
    15. Hermann 2016, p. 278.
    16. « AM 1981-65-101 », sur collection.centrepompidou.fr, (consulté le )
    17. Derouet et Boissel 1984, p. 152-153
    18. « Композиция Ж (Голосу) », sur www.pushkinmuseum.art
    19. « AM 1981-65-265 », sur collection.centrepompidou.fr, (consulté le )
    20. Derouet et Boissel 1984, p. 179, Kandinsky, La valeur d’une œuvre d’art concret
    21. Paris-Moscou : 1900-1930, (ISBN 2-85850-616-7), p. 163, Composition J, Les voix (reproduction nb et « mauvais cadrage »)
    22. Barnett 1992, p. 410-411, Martigny 2000, p. 142-143, Derouet et Hergott 2001, p. 31, Sers 2015, p. 201
    23. Kandinsky 1978, p. 16-17, Derouet et Hergott 2001, p. 30, Hermann 2016, p. 282
    24. Kandinsky 2014, p. 209
    25. « Accord réciproque », sur Centre Pompidou (consulté le )
    26. « Kandinsky sur son lit de mort (AM 1982-314) », sur Centre Pompidou (consulté le ), « Kandinsky sur son lit de mort (AM 81-65-1078) », sur Centre Pompidou (consulté le )

    27. « Gegenklänge (Accords opposés) », sur Centre Pompidou (consulté le )
    28. Wassily Kandinsky: life and work, (lire en ligne)
    29. Kandinsky 2014, p. 201
    30. Sers 2015, p. 40.
    31. Göteborgs Konstmuseum (2079), Barnett 1992, p. 396 (442), Derouet et Hergott 2001, p. 95 (et couverture). Voir aussi Barnett 1989. Commons : commons:File:Watercolour with Seven Strokes (Wassily Kandinsky) - Gothenburg Museum of Art - GKM 2079.tif +cat (autre fichier)
    32. Kandinsky 2014, p. 207
    33. Axelle Fariat, « Olga Medvedkova, Kandinsky ou la critique des critiques – Ecrits russes de Kandinsky (1899-1911) », Critique d’art,‎ (ISSN 1246-8258, lire en ligne, consulté le )
    34. Du coup, remarquons que :
    35. Leal 2008, p. 586 : « Quatre espaces à croix brisée », sur Centre Pompidou (consulté le )