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Utilisateur:Lycée LDV Eleve 3/Brouillon

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Catherine Chauvel
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Biographie
Naissance
(68 ans)
Autres informations
Domaine
géochimie

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Catherine Chauvel modifier

Catherine Chauvel est géochimiste à l' Institut de Physique du Globe de Paris connue pour ses recherches sur l'impact de l'activité volcanique sur la chimie du manteau, la croûte continentale et la géochimie de l'arc insulaire. Elle est née le 27 décembre 1955.

Parcours modifier

Formation modifier

Catherine Chauvel a obtenu son doctorat en géochimie en 1982 avec Bor-ming Jahn à l' Université de Renne[1], après son doctorat, Catherine Chauvel a été chercheuse postdoctorale à l' Institut Max Plank de Mayence, en Allemagne de 1982 à 1990. En 1990, elle a commencé un poste au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) à l' Université de Rennes où elle a été promue Directrice de Recherche en 1998. De 1999 à 2017, elle a été à l'Université Grenoble Alpes à Grenoble, et en 2018, elle a rejoint l'Institut de Physique du Globe de Paris.

Carrière modifier

 
Les recherches de Chauvel comprennent la cartographie de l'île d'Eiao dans l'archipel des Marquises

En 2011, Catherine Chauvel a été élue membre de l' American Géophysique Union qui l'a citée "pour ses contributions clés à la compréhension de l'évolution du manteau par des études isotopiques des basaltes océaniques et la liaison des sédiments subduction aux magmas d'arc[2]".  De 2015 à 2015, Catherine Chauvel a été présidente de la section volcanologie, géochimie et pétrologie de l'American Geophysical Union[3].  À partir de 2014,  Chauvel a été l'une des rédactrice en chef de la revue Géologie Chimique[4].

Recherches modifier

Catherine Chauvel utilise la géochimie pour examiner la formation des roches terrestres et les changements à long terme du manteau et de la croûte. Son doctorat. des recherches ont porté sur les isotopes et les oligo-éléments du néodyme et du strontium dans le Massif Central, en France[5].  Ses recherches ultérieures ont utilisé des isotopes de néodyme pour dater la croûte continentale au Canada[6]  et les komatiites à Kambalda, en Australie[7] occidentale. En Polynésie française, Catherine Chauvel a lié plusieurs composants du manteau pour définir les processus se produisant sous la surface[8][9][10].  Sur les crêtes médio-océaniques[11] ,Catherine Chauvel a examiné le mouvement du plomb dans la croûte océanique.  Les recherches de Catherine Chauvel utilisant des isotopes d'hafnium et de néodyme dans le basalte océanique ont déterminé la composition du matériau qui est recyclé dans le sous-sol.  Suite à l' incendie d'avril 2019 à Notre-Dame, Catherine Chauvel faisait partie du groupe qui a utilisé les niveaux de plomb dans le miel pour suivre les retombées des matériaux brûlés.

Les concentrations de plomb étaient plus élevées dans les zones sous le vent, et les isotopes de plomb ont marqué le plomb comme provenant de l'incendie et non d'autres sources potentielles de polluants.[12]

Prix ​​et distinctions modifier

Références modifier

  1. ↑ (en) « CV », sur work (consulté le )
  2. ↑ (en-US) « Chauvel », sur Honors Program (consulté le )
  3. ↑ « About - VGP », sur connect.agu.org (consulté le )
  4. ↑ « About - VGP », sur connect.agu.org (consulté le )
  5. ↑ (en) Catherine Chauvel et Bor-Ming Jahn, « NdSr isotope and REE geochemistry of alkali basalts from the Massif Central, France », Geochimica et Cosmochimica Acta, vol. 48, no 1,‎ , p. 93–110 (ISSN 0016-7037, DOI 10.1016/0016-7037(84)90352-1, lire en ligne, consulté le )
  6. ↑ (en) C. Chauvel, N. T. Arndt, S. Kielinzcuk et A. Thom, « Formation of Canadian 1.9 Ga old continental crust. I: Nd isotopic data », Canadian Journal of Earth Sciences,‎ (DOI 10.1139/e87-042, lire en ligne, consulté le )
  7. ↑ (en) Catherine Chauvel, Bernard Dupré et George A. Jenner, « The Sm-Nd age of Kambalda volcanics is 500 Ma too old! », Earth and Planetary Science Letters, vol. 74, no 4,‎ , p. 315–324 (ISSN 0012-821X, DOI 10.1016/S0012-821X(85)80003-0, lire en ligne, consulté le )
  8. ↑ (en) Catherine Chauvel, Albrecht W. Hofmann et Philippe Vidal, « himu-em: The French Polynesian connection », Earth and Planetary Science Letters, vol. 110, no 1,‎ , p. 99–119 (ISSN 0012-821X, DOI 10.1016/0012-821X(92)90042-T, lire en ligne, consulté le )
  9. ↑ « Origin of Exceptionally Abundant Phonolites on Ua Pou Island (Marquesas, French Polynesia): Partial Melting of Basanites Followed by Crustal Contamination », sur academic.oup.com (consulté le )
  10. ↑ « Géologie des Marquises : des volcans boucliers intra-océaniques effondrés issus d'un point chaud atypique | Géologie de la France », sur geolfrance.brgm.fr (consulté le )
  11. ↑ (en) C. Chauvel, S. L. Goldstein et A. W. Hofmann, « Hydration and dehydration of oceanic crust controls Pb evolution in the mantle », Chemical Geology, mafic Magmatism Through Time, vol. 126, no 1,‎ , p. 65–75 (ISSN 0009-2541, DOI 10.1016/0009-2541(95)00103-3, lire en ligne, consulté le )
  12. ↑ (en) Kate E. Smith, Dominique Weis, Catherine Chauvel et Sibyle Moulin, « Honey Maps the Pb Fallout from the 2019 Fire at Notre-Dame Cathedral, Paris: A Geochemical Perspective », Environmental Science & Technology Letters, vol. 7, no 10,‎ , p. 753–759 (ISSN 2328-8930 et 2328-8930, DOI 10.1021/acs.estlett.0c00485, lire en ligne, consulté le )

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