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José Francés autour de 1911.

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José Francés y Sánchez-Heredero, aussi connu sous le nom de plume de Silvio Lago, est un journaliste[1], romancier et critique d'art espagnol. Né à Madrid le , il y est décédé le [2].


Situation personnelle modifier

Origines modifier

Il est le fils d'Ernesto María José Francés y Álvarez de la Perera, né le 15 septembre 1850[3] à Valladolid[4], fonctionnaire du gouvernement (commissaire de police) et de Teodora Sánchez Heredero González Posada.

Vie familiale modifier

José Francés s'est marié deux fois, une première fois entre 1910[5] et le 16 décembre 1920 avec Rosario Fernandez-Morales y Acosta, née le 1 février 1884 à Grenade[6]. Après la mort de sa première épouse en 1950[7], il se maria une deuxième fois avec Aurea Serra Adria, mieux connue sous son nom d'artiste ca:Àurea de Sarrà, née le 27 février 1889 à Barcelone et morte le 29 décembre 1974 à Arenys d'Empordà[8]. Avant la guerre il s'était déjà divorcé de Rosario Fernandez-Morales y Acosta qui avait un problème de folie et qui devait être internée après 1925. Or, le nouvel régime a annulée ce divorce. En 1922 déjà, il a adopté le fils d'Aurea, Alberto Emilio Jacobo Francés Serra[9], né le 12 juin 1922 à Wiesbaden[10] et mort le 14 septembre 2012 à Madrid[11].

Études et formation modifier

Il commence l'éducation primaire à Madrid et la continue à Grenade. Il entre ensuite dans un lycée à Madrid (Instituto Cardenal Cisnero). Il continue ultérieurement son éducation à León, Ciudad Real et Oviedo afin d'obtenir le grade en 1900[4] pour entrer à l'Université[12]. Dans cette dernière ville il commence des études de droit qu'il abandonne afin de se dédier à sa vocation littérarie[2].

Carrière professionnelle modifier

Employé de la Poste modifier

Sur conseil d'un ami, l'artiste se présente à un concours pour entrer comme employé à la Poste et il passe le 15 janvier 1904[13] avec succès le 3e examen et réussi ainsi le concours d'entrée. Il prend sa retraite de son travail à la Poste en 1953[14].

Critique d'art modifier

Dans le domaine de la critique de l'art il collabore fréquemment aux revues Nuevo Mundo, Blanco y Negro et La Esfera. Vue ses nombreuses contributions dans cette dernière publication il signait ses articles à la fois sous son vrai nom de José Francés et sous un nom de plume, c'est-à-dire Silvio Lago, pour ne pas répéter son nom véritable trop de fois[2]. Le nom de Silvio Lago provient d'un roman d'Emilia Pardo Bazán[2] s'intitulant La Chimera. Dans ce roman Silvio Lago est un jeune artiste galicien qui n'arrive pas a réaliser ses aspirations artistiques[15].


Œuvres modifier

Courts récits[16] modifier

  • (es) José Francés y Heredero, « El primer artículo », Vida Galante,‎ , p. 10 (ISSN 1889-8831, lire en ligne)
  • (es) José Francés, « ¡El Heraldo, el Heraldooo!... », Vida Galante,‎ , p. 6-7 (ISSN 1889-8831, lire en ligne)

Article de revue modifier

Théâtre modifier

  • (es) José Francés, Cuando las hojas caen... : Comedia, Madrid, Sociedad de autores españoles, , 28 p. (lire en ligne).

Recueil de nouvelles modifier

  • (es) José Francés, El muerto, novelas, Madrid, Editorial Mundo Latino, , 273 p. (lire en ligne)

Notes et références modifier

  1. ↑ Anaëlle Évrard (dir. Solange Hibbs Lissorgues), Traductions et traducteurs des Petits poèmes en prose de Baudelaire en Espagne: du modernismo à la Edad de Plata, Toulouse, Université Toulouse le Mirail Toulouse II (Thèse littérature espagnole), 2013, 531 p., p. 143 [pdf (page consultée le 21 février 2024)]
  2. ↑ a b c et d (es) Marina López de Haro Ochoa, « José Francés y Sánchez Heredero », sur https://dbe.rah.es/ (consulté le )
  3. ↑ « Ernesto Maria Jose Frances Perera - État civil • Espagne, baptêmes, 1502-1940 », sur https://www.familysearch.org/fr/, (consulté le )
  4. ↑ a et b Gonzalo Lloret Marín (directora Marta Palenque Sánchez), Tendencias renovadoras del teatro español del primer tercio del siglo XX: José Francés y Tomás Borras, Sevilla, Universidad de Sevilla, Departemento de literatrua española, facultad de filología (tesis), 8 juin 2015, 466 p., p. 15 [pdf (page consultée le 21 février 2024)]
  5. ↑ (es) Ayuntamento de Madrid (recensement), « José Francés Sanchez Heredero », sur http://familysearch.org, (consulté le )
  6. ↑ (es) Ayuntamento de Madrid (recensement), « José Francés Sanchez Heredero », sur http://familysearch.org, (consulté le )
  7. ↑ (ca) Mariàngela Vilallonga, « La Domus Aurea d’Arenys d’Empordà. Revista de Girona, 1998, Núm. 186, p. 97-106, », sur https://raco.cat/raco/index.php/en/home/#gsc.tab=0, (consulté le )
  8. ↑ (es) « Aurea Serra Adria », sur http://familysearch.org (consulté le )
  9. ↑ (es) María Dolores Barreda Pérez, « Los Directores de la Gaceta de Bellas Artes de la Asociación Española de Pintores y Escultores », sur https://apintoresyescultores.es/, (consulté le )
  10. ↑ (es) Jesús Riaño Goiri, « Certificación en extracto de acta de nacimiento », sur https://patrimoniodocumental.icam.es/, (consulté le )
  11. ↑ (es) « Alberto Frances Serra », sur https://www.rememori.com/ (consulté le )
  12. ↑ (es) María Dolores Barreda Pérez, « Los Directores de la Gaceta de Bellas Artes de la Ascociación Española de Pintores y Escultores - José Francés y Sánchez Heredero », sur http://apintoresyescultores.es/, (consulté le )
  13. ↑ María Piedad Villalba Salvador (dir. Franciso Calvo Serraller, catedrático de Historia del Arte), José Francés, critico de arte, Mardid, Universidad Complutense de Madrid, Facultad de Geografía et Historia, Departamento de Historia del Arte, Contemporáneo III (tesis), 1994, tome I, 311 p., p. 14 [[0,{%22name%22:%22XYZ%22},0,839,null pdf] (page consultée le 21 février 2024)]
  14. ↑ A. Évrard, p. 152
  15. ↑ (en) C. C. Glascock, « La Quimera, by Emilia Pardo Bazán », Hispania, vol. 9, no 2,‎ , p. 86-94 (lire en ligne)
  16. ↑ A. Évrard, p. 144
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