Utilisateur:Corgx/Ptr:inquisition

L'Inquisition espagnole était une institution fondée en 1478 par les Rois Catholiques pour maintenir l'orthodoxie catholique dans leur royaume. L'inquisition était sous le controle direct de la monarchie espagnole. Elle ne fut definitivement abolie qu'en 1834 durant le régne D'Isabelle d'Espagne.

L'Inquisition, comme tribunal ecclésiatique, n'avait que les chretiens baptisés sous sa juridiction. Cependant, Pendant la plus grande partie de son histoire, comme il n'existait pas en Espagne ni dans ses dépendances de libertée de culte, sa juridiction s'étendait à la quasi-totalité des sujets du roi d'Espagne.


La Inquisición española fue una institución fundada en 1478 por los Reyes Católicos para mantener la ortodoxia católica en sus reinos. La Inquisición estaba bajo el control directo de la monarquía española. No se abolió definitivamente hasta 1834, durante el reinado de Isabel II. La Inquisición, como tribunal eclesiástico, sólo tenía jurisdicción sobre cristianos bautizados. Durante la mayor parte de su historia, sin embargo, al no existir en España ni en sus territorios dependientes libertad de cultos, su jurisdicción se extendió a la práctica totalidad de los súbditos del rey de España.

Origines modifier

Précédents modifier

L'institution inquisitoriale N'est pas une création espagnole. Elle a été crée par la bulle papale Ad aboledam, lancée à la fin du XIIe siècle par le Pape Lucius III comme un instrument pur combattre l'hérésie Cathare dans le sud de la France. Il existait des tribunaux de l'Inquisition dans plusieurs royaumes chrétiens pendant le Moyen Âge. Il y avait dans le Royaume d'Aragon un tribunal de l'inquisition pontificale établi d'après les status Excommunicamus du pape Grégoire IX en 1232 pendant l'héresie Cathare; son principal representant était Raimundo de Peñafort. Avec le temps, son importance dimuna et, au milieu du XVe siècle était quasiment oublié, bien que légalement toujours présent.

Il n'y eu pas de trbunaux de l'inquisition pontificale en Castille. Les eveques étaient chargés de surveiller et de punir les crimes de foi, mais on y prêtait peu d'attention aux hérétiques au Moyen Âge.



La institución Inquisición|inquisitorial no es una creación española. Fue creada por medio de la bula papal Ad abolendam, emitida a finales del siglo XII por el papa Lucio III como un instrumento para combatir la herejía albigense en el sur de Francia. Existieron tribunales de la Inquisición pontificia en varios reinos cristianos europeos durante la Edad Media. En la Corona de Aragón operó un tribunal de la Inquisición pontificia establecido por dictamen de los estatutos Excommunicamus del papa Gregorio IX en 1232 durante la época de la herejía albigense; su principal representante fue Raimundo de Peñafort. Con el tiempo, su importancia se fue diluyendo, y a mediados del siglo XV era una institución casi olvidada, aunque legalmente vigente.

En Castilla no hubo nunca tribunal de la Inquisición Pontificia. Los encargados de vigilar y castigar los delitos de fe eran los diferentes obispados, por medio de la Inquisición episcopal. Sin embargo, durante la Edad Media en Castilla se prestó poca atención a las herejías.

Contexte modifier

La plus grande partie de la péninsule Ibérique a été dominée par les arabes et les regions du sud, particulièrement Grenade, avaient une population musulmane. Jusqu'en 1492, Grenade était encore sous le pouvoir arabe. Les grandes villes, particulièrement Séville, Valladolid, capitale de la Castille, et Barcelone, capitale du royaume d'Aragon, avaient d'importante populations juives.

Pendant le Moyen Âge, il y avait une coéxistence relativement pacifique -même s'il y avait parfois quelques troubles- entre chrétiens, juifs et musulmans dans les royaumes de la péninsule. De nombreux juifs entraient traditionnellement au service du royaume d'Aragon: par exemple Abiathar Crescas, astronome de la cour. Les juifs occupaient de nombreux postes importants, au niveaux politiques ou religieux.

Cependant, il y eu en Espagne a la fin du XIVe siecle une vague d'antisémitisme, qui s'est manifestée entre autre par les pogroms de 1391: Des centaines de juifs furent assassinés à Séville et dans d'autres villes comme Cordoue, Valence ou Barcelone. Une des conséquences de ces troubles fut une conversion massive de juifs. Avant cette date, les conversions étaient rares. Depuis le XVe siècle, on a pu parler des juifs convertis, apellés aussi "nouveaux chrétiens", comme un nouveau groupe social, vu avec méfiance tant par les chrétiens que les juifs. Convertis, non seulement les juifs échappaient aux persécutions, mais pouvaint aussi accéder à de nombreux postes qui commençaient à leur être interdits. De nombreux convertis ont atteint une bonne position sociale dans l'Espagne du XVe siècle: Il y avait parmis beaucoup d'autres les médecins Andrés Laguna et Francisco López Villalobos, médecins de la cour de Fernando VI; les écrivains Juan del Enzina, Juan de Mena, Diego de Valera et Alonso de Palencia ainsi que les banquiers Luis de Santángel et Gabriel Sánchez qui financèrent les voyages de Christophe Colomb. Les convertis, malgrés une forte opposition ont aussi atteint certaines fonctions élevées dans la hiérarchie ecclésiatique, et certains sont devenus des détracteurs du judaïsme. D'autres furent anoblis, ,et certains pamphlets de XVIe siècle tentaient de démontrer que presque tous les nobles d'Espazgne étaint d'ascendence juive.

Gran parte de la Península Ibérica había sido dominada por los árabes y las regiones del sur, particularmente Grenade, tenían una gran población musulmana. Hasta 1492, Granada todavía estaba bajo el poder árabe. Las grandes ciudades, en especial Sevilla Valladolid capital de Castilla, y Barcelona capital de la Corona de Aragón, tenían grandes poblaciones de judíos, centradas en las juderías.

Durante la Edad Media, se había producido una coexistencia relativamente pacífica —aunque no exenta de incidentes— entre cristianos, judíos y musulmanes, en los reinos peninsulares. Había una larga tradición de servicio a la Corona de Aragón por parte de judíos. El padre de Fernando, Juan II de Aragón, nombró a Abiathar Crescas un judío, astrónomo de la corte. Los judíos ocupaban muchos puestos importantes, tanto religiosos como políticos. Castilla incluso tenía un rabinoinoficial, un judío practicante

No obstante, a finales del siglo XIV hubo en algunos lugares de España una ola de antisemitismo, alentada por la predicación de Ferrant Martínez, archidiácono de Écija Fueron especialmente cruentos los pogromos de junio de 1391 en Sevilla fueron asesinados cientos de judíos, y se destruyó por completo la aljama[1], y en otras ciudades, como Córdoba, Valencia o Barcelona las víctimas fueron igualmente muy elevadas[2]. Una de las consecuencias de estos disturbios fue la conversión masiva de judíos. Antes de esta fecha, los conversos eran escasos y apenas tenían relevancia social. Desde el siglo XV puede hablarse de los judeoconversos, también llamados «cristianos nuevos», como un nuevo grupo social, visto con recelo tanto por judíos como por cristianos. Convirtiéndose, los judíos no solamente escapaban a eventuales persecuciones, sino que lograban acceder a numerosos oficios y puestos que les estaban siendo prohibidos por normas de nuevo cuño, que aplicaban severas restricciones a los judíos. Fueron muchos los conversos que alcanzaron una importante posición en la España del siglo XV. Conversos eran, entre muchos otros, los médicos Andrés Laguna y Francisco López Villalobos, médico de la corte de Fernando el Católico; los escritores Juan del Enzina, Juan de Mena, Diego de Valera y Alonso de Palencia y los banqueros Luis de Santángel y Gabriel Sánchez, que financiaron el viaje de Cristóbal Colón. Los conversos —no sin oposición— llegaron a escalar también puestos relevantes en la jerarquía eclesiástica, convirtiéndose a veces en severos detractores del judaísmo[3]. Incluso algunos fueron ennoblecidos, y en el siglo XVI varios opúsculos pretendían demostrar que casi todos los nobles de España tenían ascendencia judía[4].

Causes modifier

Les historiens ne sont pas tous d'accord sur les raisons qui ont poussés les rois Catholiques a intrduire l'Inquisition en Espagne. Il éxiste plusieurs hypothèses:

  • L'établissement d'une unité religieuse. L'objectif des rois Catholiques étant d'introduire un état fort, une de leur priorité était d'avoir une unité religieuse. De plus, cela leur permettait d'intervenir direcetment dans les affaires religieuses, sans passer par l'intermédiaure de Rome.
  • Affaiblir les oppositions locales: le royaume d'Aragon luttait contre l'Inquisition en invoqueant ses propres privilèges.
  • En finir avec la puissante minorité des convertis: De nombreuses familles influentes ont été conduites devant les tribunaux. Cependant, Fernando continuait à en employer beaucoups dans son admisnistration.
  • Financer le royaume. Comme une des mesure prise contre les accusés était la conficscation de leurs bierns, on ne peut pas négliger ce point.


No hay unanimidad acerca de los motivos por los que los Reyes Católicos decidieron introducir en España la maquinaria inquisitorial. Los investigadores han planteado varias posibles razones: # El establecimiento de la unidad religiosa. Puesto que el objetivo de los Reyes Católicos era la creación de una maquinaria estatal eficiente, una de sus prioridades era lograr la unidad religiosa. Además, la Inquisición permitía a la monarquía intervenir activamente en asuntos religiosos, sin la intermediación del Papa. # Debilitar la oposición política local a los Reyes Católicos. Ciertamente, muchos de los que en la Corona de Aragón se resistieron a la implantación de la Inquisición lo hicieron invocando los fueros propios. # Acabar con la poderosa minoría judeoconversa. En el reino de Aragón fueron procesados miembros de familias influyentes, como Santa Fe, Santángel, Caballería y Sánchez. Esto se contradice, sin embargo, con el hecho de que el propio Fernando continuase contando en su administración con numerosos conversos. # Financiación económica. Puesto que una de las medidas que se tomaba con los procesados era la confiscación de sus bienes, no puede descartarse esa posibilidad.

Activitées de l'inquisition modifier

Debuts modifier

El dominico sevillano Alonso de Hojeda convenció a la reina Isabel, durante su estancia en Sevilla entre 1477 y 1478, de la existencia de prácticas judaizantes entre los conversos andaluces. Un informe, remitido a solicitud de los soberanos por Pedro González de Mendoza, arzobispo de Sevilla, y por el dominico segoviano Tomás de Torquemada, corroboró este aserto. Para descubrir y acabar con los falsos conversos, los Reyes Católicos decidieron que se introdujera la Inquisición en Castilla, y pidieron al Papa su consentimiento. El 1 de noviembre de 1478 el Papa Sixto IV promulgó la bula Exigit sinceras devotionis affectus, por la que quedaba constituida la Inquisición para la Corona de Castilla, y según la cual el nombramiento de los inquisidores era competencia exclusiva de los monarcas. Sin embargo, los primeros inquisidores, Miguel de Morillo y Juan de San Martín, no fueron nombrados hasta dos años después, el 27 de septiembre de 1480, en Medina del Campo.

En un principio, la actividad de la Inquisición se limitó a las diócesis de Sevilla y Córdoba, donde Alonso de Hojeda había detectado el foco de conversos judaizantes. El primer auto de fe se celebró en Sevilla el 6 de febrero de 1481: fueron quemadas vivas seis personas. El sermón lo pronunció el mismo Alonso de Hojeda de cuyos desvelos había nacido la Inquisición. Desde entonces, la presencia de la Inquisición en la Corona de Castilla se incrementó rápidamente; para 1492 existían tribunales en ocho ciudades castellanas: Ávila, Córdoba, Jaén, Medina del Campo, Segovia, Sigüenza, Toledo y Valladolid.

[[Imagen:Grabado inquisicion.jpg|thumb|250px|Grabado de Pedro Villafranca del Inquisidor Pedro Arbués, canonizado por ser considerada su muerte como la de un mártir. En el siglo XVII la imagen del inquisidor era todavía para la gran mayoría de la población un ejemplo de fe a seguir.]]

Establecer la nueva Inquisición en los territorios de la Corona de Aragón resultó más problemático. En realidad, Fernando el Católico no recurrió a nuevos nombramientos, sino que resucitó la antigua Inquisición pontificia, pero sometiéndola a su control directo. La población de estos territorios se mostró reacia a las actuaciones de la Inquisición. Además, las diferencias de Fernando con Sixto IV hicieron que éste promulgase una nueva bula en la que prohibía categóricamente que la Inquisición se extendiese a Aragón. En esta bula, el Papa reprobaba sin ambages la labor del tribunal inquisitorial, afirmando que « muchos verdaderos y fieles cristianos, por culpa del testimonio de enemigos, rivales, esclavos y otras personas bajas y aún menos apropiadas, sin pruebas de ninguna clase, han sido encerradas en prisiones seculares, torturadas y condenadas como herejes relapsos, privadas de sus bienes y propiedades, y entregadas al brazo secular para ser ejecutadas, con peligro de sus almas, dando un ejemplo pernicioso y causando escándalo a muchos.[5] »

Sin embargo, las presiones del monarca aragonés hicieron que el Papa terminara suspendiendo la bula, e incluso que promulgara otra, el 17 de octubre de 1483, nombrando a Torquemada inquisidor general de Aragón, Valencia y Cataluña. Con ello, la Inquisición se convertía la única institución con autoridad en todos los reinos de la monarquía hispánica, y en un útil mecanismo para servir en todos ellos a los intereses de la corona. No obstante, las ciudades de Aragón continuaron resistiéndose, e incluso hubo conatos de sublevación, como en Teruel, en 1484-85. Sin embargo, el asesinato en Zaragoza del inquisidor Pedro Arbués, el 15 de septiembre de 1485, hizo que la opinión pública diese en vuelco en contra de los conversos y a favor de la Inquisición. En Aragón, los tribunales inquisitoriales se cebaron especialmente con miembros de la poderosa minoría conversa, acabando con su influencia en la administración aragonesa.

Entre los años 1480-1530 la Inquisición desarrolló un período de intensa actividad. Las fuentes discrepan en cuanto al número de procesos y de ejecuciones que tuvieron lugar en esos años. Henry Kamen arriesga una cifra aproximada, basada en la documentación de los actos de fe, de 2.000 personas ejecutadas. De ellos, la inmensa mayoría eran conversos de origen judío[6].

L'Inquisition et l'expulsion des juifs modifier

Aunque los judíos que continuaban practicando su religión no fueron objeto de persecución por parte del Santo Oficio, se recelaba de ellos porque se creía que incitaban a los conversos a judaizar: en el proceso del Santo Niño de La Guardia, en 1491, fueron condenados a la hoguera dos judíos y seis conversos por un supuesto crimen ritual de carácter blasfemo.

El 31 de marzo de 1492, apenas tres meses después de la conquista del reino nazarí de Granada, los Reyes Católicos promulgaron el decreto de expulsión de los judíos de todos sus reinos. Se daba a los súbditos judíos de plazo hasta el 31 de julio de ese mismo año para elegir entre aceptar el bautismo y abandonar definitivamente el país, aunque les permitía llevarse todas sus propiedades, siempre que no fueran en oro, plata o dinero. La razón dada para justificar esta medida en el preámbulo del edicto era la recaída de muchos conversos debido a la proximidad de judíos no conversos que los seducían y mantenían en ellos el conocimiento y la práctica del judaísmo.

Una delegación de judíos, encabezada por Isaac Abravanel, ofreció una alta compensación económica a los Reyes a cambio de la revocación del edicto. Según se cuenta, los Reyes rechazaron la oferta por presiones del inquisidor general, quien irrumpió en la sala y arrojó treinta monedas de plata sobre la mesa, preguntando cuál sería esta vez el precio por el que Jesús iba a ser vendido a los judíos. Al margen de la veracidad de esta anécdota, sí parece que la idea de la expulsión procedió del entorno de la Inquisición.

La cifra de los judíos que salieron de España no se conoce, ni siquiera con aproximación. Los historiadores de la época dan cifras elevadísimas (Juan de Mariana habla de 800.000 personas, e Isaac Abravanel de 300.000). Sin embargo, las estimaciones actuales reducen significativamente esta cifra (Henry Kamen estima que, de una población aproximada de 80.000 judíos, aproximadamente la mitad —unos 40.000— optaron por la emigración[7]). Los judíos españoles emigraron principalmente a Portugal (de donde volverían a ser expulsados en 1497) y a Marruecos. Más adelante, los sefardíes, descendientes de los judíos de España, establecerían florecientes comunidades en muchas ciudades de Europa y el Norte de África, y, sobre todo, en el Imperio Otomano.

Los que se quedaron engrosaron el grupo de conversos que eran el objetivo predilecto de la Inquisición. Dado que todo judío que quedaba en los reinos de España había sido bautizado, si continuaba practicando la religión judía, era susceptible de ser denunciado. Puesto que en el lapso de tres meses se produjeron numerosísimas conversiones —unas 40.000, si se acepta la cifra de Kamen— puede suponerse con lógica que gran parte de ellas no eran sinceras, sino que obedecían únicamente a la necesidad de evitar el decreto de expulsión.

El período de más intensa persecución de los judeoconversos duró hasta 1530; desde 1531 hasta 1560, sin embargo, el porcentaje de casos de judeoconversos en los procesos inquisitoriales bajó muy significativamente, hasta llegar a ser sólo el 3% del total. Hubo un rebrote de las persecuciones cuando se descubrió un grupo de judaizantes, en 1588, en Quintanar de la Orden, y en la última década del siglo XVI volvieron a aumentar las denuncias. A comienzos del siglo XVII comienzan a retornar a España algunos judeoconversos que se habían instalado en Portugal, huyendo de las persecuciones que la Inquisición portuguesa, fundada en 1532, estaba realizando en el país vecino. Esto se traduce en un rápido aumento de los procesos a judaizantes, de los que fueron víctimas varios prestigiosos financieros. En 1691, en varios autos de fe, fueron quemados en Mallorca 36 chuetas o judeoconversos mallorquines.

A lo largo del siglo XVIII se reduce significativamente el número de judeoconversos acusados por la Inquisición. El último proceso a un judaizante fue el de Manuel Santiago Vivar, que tuvo lugar en Córdoba en 1818.

Repression du protestantisme modifier

La llegada en 1516 a España del nuevo rey, Carlos I fue vista por los conversos como una posibilidad de terminar con la Inquisición, o al menos de reducir su influencia. Sin embargo, a pesar de las reiteradas peticiones de las Cortes de Castilla y de Aragón[8], el nuevo monarca mantuvo intacto el sistema inquisitorial.

Durante el siglo XVI, sin embargo, la mayoría de los procesos no tuvieron como objetivo a los falsos conversos. La Inquisición se reveló un mecanismo eficaz para extinguir los escasos brotes protestantes que aparecieron en España. Curiosamente, gran parte de estos protestantes eran de origen judío.

El primer proceso relevante fue el que se siguió contra la secta mística conocida como los «alumbrados» en Guadalajara y Valladolid. Los procesos fueron largos, y se resolvieron con penas de prisión de diferente magnitud, sin que ninguno de los integrantes de estas sectas fuese ejecutado. No obstante, el asunto de los «alumbrados» puso a la Inquisición sobre la pista de numerosos intelectuales y religiosos que, interesados por las ideas erasmistas, se habían desviado de la ortodoxia (lo cual es llamativo porque tanto Carlos I como Felipe II fueron admiradores confesos de Erasmo). Éste fue el caso del humanista Juan de Valdés, que debió huir a Italia para escapar al proceso que se había iniciado contra él, o del predicador Juan de Ávila, que pasó cerca de un año en prisión.

Los principales procesos contra grupos luteranos propiamente dichos tuvieron lugar entre 1558 y 1562, a comienzos del reinado de Felipe II, contra dos comunidades protestantes de las ciudades de Valladolid y Sevilla[9]. Estos procesos significaron una notable intensificación de las actividades inquisitoriales. Se celebraron varios autos de fe multitudinarios, algunos de ellos presididos por miembros de la realeza, en los que fueron ejecutadas alrededor de un centenar de personas[10]. Después de 1562, aunque los procesos continuaron, la represión fue mucho menor, y se calcula que sólo una decena de españoles fueron quemados vivos por luteranos hasta finales del XVI, aunque se siguió proceso a unos doscientos[11]. Con los autos de fe de mediados de siglo se había acabado prácticamente con el protestantismo español que fue, por otro lado, un fenómeno bastante minoritario.

La censure modifier

En el marco de la Contrarreforma, la Inquisición trabajó activamente para evitar la difusión de ideas heréticas en España mediante la elaboración de sucesivos índices de libros prohibidos: se publicaron índices en 1551, 1559, 1583 y luego, en el siglo XVII, en 1612, 1632 y 1640. Estos índices eran listas de libros prohibidos por razones de ortodoxia religiosa que ya eran comunes en Europa una década antes de que la Inquisición publicara el primero de los suyos que era, en realidad, una reimpresión del publicado en la Universidad de Lovaina en 1550, con un apéndice dedicado a los libros españoles[12]. Los índices incluían una enorme cantidad de libros de todo tipo, aunque prestaban especial atención a las obras religiosas y, particularmente, a las traducciones vernáculas de la Biblia.

Se incluyeron en el índice, en uno u otro momento, muchas de las grandes obras de la literatura española[13]. También varios escritores religiosos hoy considerados santos por la Iglesia Católica vieron sus obras en el índice de libros prohibidos[14]. En principio, la inclusión en el índice implicaba la prohibición total y absoluta del libro, so pena de herejía, pero con el tiempo se adoptó una solución de compromiso, consistente en permitir las ediciones expurgadas de algunos de los libros prohibidos[15]. A pesar de que en teoría las restricciones que el Índice imponía para la difusión de la cultura en España eran enormes, algunos autores, como Henry Kamen, opinan que un control tan estricto fue imposible en la práctica y que existió mucha más libertad en este aspecto de lo que habitualmente se cree. La cuestión es polémica. Uno de los casos más destacados —y más conocidos— en que la Inquisición chocó frontalmente con la actividad literaria es el de Fray Luis de León, destacado humanista y escritor religioso, de origen converso, que sufrió prisión durante cuatro años (entre 1572 y 1576) por haber traducido el Cantar de los Cantares directamente del hebreo. Es un hecho, no obstante, que la actividad inquisitorial no impidió el florecimiento del llamado Siglo de Oro de la literatura española, a pesar de que casi todos sus grandes autores tuvieron en alguna ocasión sus más y sus menos con el Santo Oficio[16].

L'Inquisition et les Morisques modifier

La Inquisición no afectó en exclusiva a judeoconversos y protestantes. Hubo un tercer colectivo que sufrió sus rigores, aunque en menor medida. Se trata de los moriscos, es decir, los conversos provenientes del Islam. Los moriscos se concentraban sobre todo en tres zonas: en el recién conquistado reino de Granada, en Aragón y en Valencia. Oficialmente, todos los musulmanes de Castilla se habían convertido al cristianismo en 1502; los de Aragón y Valencia, por su parte, fueron obligados a convertirse por un decreto de Carlos I en 1526.

Muchos moriscos mantenían en secreto su religión; pese a ello, en las primeras décadas del siglo XVI, época de intensa persecución de conversos de origen judío, apenas fueron perseguidos por la Inquisición. Había varias razones para ello: en los reinos de Valencia y de Aragón la gran mayoría de los moriscos estaban bajo jurisdicción de la nobleza, y perseguirles hubiera supuesto ir frontalmente contra los intereses económicos de esta poderosa clase social. En Granada, el problema principal era el miedo a la rebelión en una zona particularmente vulnerable en una época en que los turcos señoreaban el Mediterráneo. Por esta razón, con los moriscos se ensayó una política diferente, la evangelización pacífica, que nunca fue seguida con los judeoconversos.

No obstante, en la segunda mitad del siglo, avanzado ya el reinado de Felipe II, las cosas cambiaron. Entre 1568 y 1570 se produjo la revuelta de las Alpujarras, una sublevación que fue reprimida con inusitada dureza. Además de las ejecuciones y deportaciones de moriscos a otras zonas de España que tuvieron lugar entonces, la Inquisición intensificó los procesos a moriscos. A partir de 1570, en los tribunales de Zaragoza, Valencia y Granada los casos de moriscos eran con mucho los más abundantes[17]. Sin embargo, no se les aplicó la misma dureza que a los judeoconversos y los protestantes, y el número de penas capitales fue proporcionalmente menor.

La permanente tensión que causaba el numeroso colectivo de los moriscos españoles hizo que se buscase una solución radical y definitiva, y el 4 de abril de 1609, bajo el reinado de Felipe III, se decretó la expulsión de los moriscos, que se realizó en varias etapas, hasta 1614, y durante la cual salieron de España cientos de miles de personas. Muchos de los expulsados eran cristianos sinceros; todos, por supuesto, estaban bautizados y eran oficialmente cristianos. Una mínima parte de los moriscos de España permaneció en la Península, y durante el siglo XVII la Inquisición siguió algunas causas contra ellos, pero tuvieron una importancia muy limitada: según Kamen, entre 1615 y 1700 los casos contra moriscos constituyeron sólo el 9% de los juzgados por la Inquisición.

Autres Délits modifier

Aunque la Inquisición fue creada para evitar los avances de la herejía, se ocupó también de una amplia variedad de delitos que sólo indirectamente pueden relacionarse con la heterodoxia religiosa. Sobre el total de 49.092 procesados para el período 1560-1700 de los que hay registro en los archivos de la Suprema fueron juzgados los siguientes delitos: judaizantes (5.007); moriscos (11.311); luteranos (3.499); alumbrados (149); supersticiones (3.750); proposiciones heréticas (14.319); bigamia (2.790); solicitaciones (1.241); ofensas al Santo Oficio (3.954); varios (2.575).

Estos datos demuestran que no sólo fueron perseguidos por la Inquisición los cristianos nuevos (judeoconversos y moriscos) y los protestantes, sino que muchos cristianos viejos sufrieron su actividad por diferentes motivos.

El apartado de supersticiones incluye los procesos relacionados con la brujería. La caza de brujas en España tuvo una intensidad mucho menor que en otros países europeos (especialmente Francia, Inglaterra y Alemania). Un caso destacado fue el proceso de Logroño, en que se juzgó a las brujas de la localidad navarra de Zugarramurdi. En el auto de fe que tuvo lugar en Logroño los días 7 y 8 de noviembre de 1610 fueron quemadas seis personas, y otras cinco en efigie[18]. En general, sin embargo, la Inquisición mantuvo una actitud escéptica hacia los casos de brujería, considerando, a diferencia de los inquisidores medievales, que se trataba de una mera superstición sin base alguna. Alonso de Salazar Frías, que después del proceso de Logroño llevó un edicto de gracia a varias localidades navarras, indicó en su informe a la suprema que: «No hubo brujas ni embrujados en el lugar hasta que se comenzó a tratar y escribir de ellos»[19].

Bajo el rubro de «proposiciones heréticas» se incluían todos los delitos verbales, desde la blasfemia hasta afirmaciones relacionadas con las creencias religiosas, la moral sexual o el clero. Muchas personas[20] fueron procesadas por afirmar que la «simple fornicación» (relación sexual entre solteros) no era pecado, o por poner en duda diferentes aspectos de la fe cristiana, tales como la presencia real de Cristo en la Eucaristía o la virginidad de María. También el propio clero era acusado en ocasiones de proposiciones heréticas. Estos delitos no llevaban aparejados generalmente penas demasiado graves.

La Inquisición era competente además en muchos delitos contra la moral, a veces en abierto conflicto de competencias con los tribunales civiles. En particular, fueron muy numerosos los procesos por bigamia, un delito relativamente frecuente en una sociedad en la que no existía el divorcio. En el caso de los hombres, la pena solía ser de cinco años de galeras. La bigamia era también un delito frecuente entre las mujeres. También se juzgaron numerosos casos de solicitación sexual durante la confesión, lo que indica que el clero era estrechamente vigilado.

Mención aparte merece la represión inquisitorial de dos delitos sexuales que en la época solían asociarse, por considerarse ambos, según el derecho canónico, contra naturam: la homosexualidad y el bestialismo. La homosexualidad, denominada en la época «sodomía», era castigada con la muerte por los tribunales civiles. Era competencia de la Inquisición sólo en los territorios de la Corona de Aragón, desde que en 1524 Clemente VII, en un breve papal, concedió a la Inquisición aragonesa jurisdicción sobre la sodomía, estuviese o no relacionada con la herejía. En Castilla no se juzgaban casos de sodomía, a no ser que tuvieran relación con desviaciones heréticas. El tribunal de Zaragoza se distinguió por su severidad juzgando este delito: entre 1571 y 1579 fueron juzgados en Zaragoza más de un centenar de hombres acusados de sodomía, y al menos 36 fueron ejecutados; en total, entre 1570 y 1630 se dieron 534 procesos, y fueron ejecutadas 102 personas[21].

Orgagnisation modifier

A pesar de ser competente en asuntos religiosos, la Inquisición fue un instrumento al servicio de la monarquía. En general, sin embargo, esto no significaba que fuese absolutamente independiente de la autoridad papal, ya que para su actividad debía contar, en varios aspectos, con la aprobación de Roma. Aunque el Inquisidor General, máximo responsable del Santo Oficio, era designado por el rey, su nombramiento debía ser aprobado por el Papa. El Inquisidor General era el único cargo público cuya competencia alcanzaba a todos los reinos de España (incluyendo los virreinatos americanos), salvo un breve período (1507-1518) en que existieron dos inquisidores generales, uno en la Corona de Castilla, y otro en la de Aragón.

El Inquisidor General presidía el Consejo de la Suprema y General Inquisición (generalmente abreviado en «Consejo de la Suprema»), creado en 1488, formado por seis miembros que eran nombrados directamente por el rey (el número de miembros de la Suprema varió a lo largo de la historia de la Inquisición, pero nunca fue mayor de diez). Con el tiempo, la autoridad de la Suprema fue creciendo, y debilitándose el poder del Inquisidor General.

La Suprema se reunía todas las mañanas de los días no feriados, y además los martes, jueves y sábados, dos horas por la tarde. En las sesiones matinales se trataban las cuestiones de fe, mientras que por la tarde se reservaban a los casos de sodomía, bigamia, hechicería, etcétera.[22].

Dependientes de la Suprema eran los diferentes tribunales de la Inquisición, que en sus orígenes eran itinerantes, instalándose allí donde fuera necesario para combatir la herejía, pero que más adelante fueron establecidos en sedes fijas. En una primera etapa se establecieron numerosos tribunales, pero a partir de 1495 se manifiesta una tendencia a la concentración.

En la Corona de Castilla se establecieron los siguientes tribunales permanentes de la Inquisición:

Para la Corona de Aragón funcionaron sólo cuatro tribunales: Zaragoza y Valencia (1482), Barcelona (1484) y Mallorca (1488)[23]. Fernando el Católico implantó la Inquisición Española también en Sicilia (1513), con sede en Palermo[24], y en Cerdeña. En América, en 1569 se crearon los tribunales de Lima y de México, y en 1610 el de Cartagena de Indias.

Composition des tribunaux modifier

Cada uno de los tribunales contaba al inicio con dos inquisidores, un «calificador», un alguacil y un fiscal. Con el tiempo fueron añadiéndose nuevos cargos.

Los inquisidores eran preferentemente juristas, más que teólogos, e incluso en 1608 Felipe III estipuló que todos los inquisidores debían tener conocimientos en leyes. Los inquisidores no solían permanecer mucho tiempo en el cargo: para el tribunal de Valencia, por ejemplo, la media de permanencia en el cargo era de unos dos años[25]. La mayoría de los inquisidores pertenecían al clero secular (sacerdotes), y tenían formación universitaria. Su sueldo era de 60.000 maravedíes a finales del siglo XV, y de 250.000 maravedíes a comienzos del XVII.

El procurador fiscal era el encargado de elaborar la acusación, investigando las denuncias e interrogando a los testigos. Los calificadores eran generalmente teólogos; a ellos competía determinar si en la conducta del acusado existía delito contra la fe. Los consultores eran juristas expertos que asesoraban al tribunal en cuestiones de la casuística procesal.

El tribunal contaba además con tres secretarios: el notario de secuestros, quien registraba las propiedades del reo en el momento de su detención; el notario del secreto, quien anotaba las declaraciones del acusado y de los testigos; y el escribano general, secretario del tribunal.

El alguacil era el brazo ejecutivo del tribunal: a él competía detener y encarcelar a los acusados. Otros funcionarios eran el nuncio, encargado de difundir los comunicados del tribunal, y el alcalde, carcelero encargado de alimentar a los presos.

Además de los miembros del tribunal, existían dos figuras auxiliares que colaboraban en el desempeño de la actividad inquisitorial: los familiares y los comisarios. Los primeros eran colaboradores laicos del Santo Oficio, que debían estar permanentemente al servicio de la Inquisición. Convertirse en familiar era considerado un honor, ya que suponía un reconocimiento público de limpieza de sangre y llevaba además aparejados ciertos privilegios. Aunque eran muchos los nobles que ostentaban el cargo, la mayoría de los familiares eran de extracción social popular. Los comisarios, por su parte, eran sacerdotes regulares que colaboraban ocasionalmente con el Santo Oficio.

Uno de los aspectos más llamativos de la organización de la Inquisición es su forma de financiación: carentes de un presupuesto propio, dependían exclusivamente de las confiscaciones de los bienes de los reos. No resulta sorprendente, por tanto, que muchos de los encausados fueran hombres ricos. Que la situación propiciaba abusos es evidente, como se destaca en el memorial que un converso toledano dirigió a Carlos I: « Vuestra Majestad debe proveer ante todas cosas que el gasto del Santo Oficio no sea de las haciendas de los condenados, porque recia cosa es que si no queman no comen.[26] »

Le fonctionnement de l'Inquisition modifier

Debe tenerse en cuenta, en primer lugar, que la Inquisición no funcionó en modo alguno de forma arbitraria, sino conforme al derecho canónico. Sus procedimientos se explicitaban en las llamadas Instrucciones, elaboradas por los sucesivos inquisidores generales Torquemada, Deza y Valdés.

Accusation modifier

Cuando la Inquisición llegaba a una ciudad, el primer paso era el edicto de gracia. Tras la misa del domingo, el inquisidor procedía a leer el edicto: se explicaban las posibles herejías y se animaba a todos los feligreses a acudir a los tribunales de la Inquisición para descargar sus conciencias. Se denominaban «edictos de gracia» porque a todos los autoinculpados que se presentasen dentro de un «período de gracia» (aproximadamente, un mes) se les ofrecía la posibilidad de reconciliarse con la Iglesia sin castigos severos. La promesa de benevolencia resultaba eficaz, y eran muchos los que se presentaban voluntariamente ante la Inquisición. La autoinculpación no era suficiente: se hacía necesario también acusar a todos los cómplices, con lo cual la Inquisición contaba con una inagotable provisión de informantes. Con el tiempo, los «edictos de gracia» fueron sustituidos por los llamados «edictos de fe», suprimiéndose esta posibilidad de reconciliación voluntaria.

Modèle:Wikisourcepar Las delaciones eran anónimas, y el acusado no tenía ninguna posibilidad de conocer la identidad de sus acusadores. Éste era uno de los puntos más criticados por los que se oponían a la Inquisición (por ejemplo, las Cortes de Castilla, en 1518). En la práctica, eran frecuentes las denuncias falsas para satisfacer envidias o rencores personales. Muchas denuncias eran por motivos absolutamente nimios. La Inquisición estimulaba el miedo y la desconfianza entre vecinos, e incluso no eran raras las denuncias entre familiares.

Détentions modifier

Tras la denuncia, el caso era examinado por los «calificadores», quienes debían determinar si había herejía, y a continuación se procedía a detener al reo. En la práctica, sin embargo, eran numerosas las detenciones preventivas, y se dieron situaciones de detenidos que esperaron hasta dos años en prisión antes de que los «calificadores» examinasen su caso[27].

La detención del acusado implicaba el secuestro preventivo de sus bienes por la Inquisición. Los bienes del detenido se utilizaban para pagar los gastos su propio mantenimiento y las costas procesales, y a menudo los familiares del acusado quedaban en la más absoluta de las miserias. Sólo en 1561 se dictaron instrucciones para remediar esta situación.

Todo el procedimiento era llevado en el secreto más absoluto, tanto para el público como para el propio reo, que no era informado de cuáles eran las acusaciones que pesaban sobre él. Podían pasar meses, o incluso años, sin que se les informase sobre por qué estaban encerrados. Los presos permanecían aislados, y durante el tiempo que duraba su prisión no se les permitía acceder a la misa ni a los sacramentos. Los calabozos de la Inquisición no eran peores que los de la justicia ordinaria, e incluso hay ciertos testimonios de que en ocasiones eran bastante mejores. Algunos detenidos morían en prisión, como era frecuente en la época.

Procés modifier

El proceso inquisitorial se componía de una serie de audiencias, en las cuales declaraban tanto los denunciantes como el acusado. Se asignaba al acusado un abogado defensor —miembro del tribunal—, cuya función era únicamente asesorar al acusado y animarle a decir la verdad. La acusación era dirigida por el procurador fiscal. Los interrogatorios al acusado se realizaban en presencia del notario del secreto, que anotaba minuciosamente las palabras del reo (los archivos de la Inquisición, en relación con los de otros sistemas judiciales de la época, llaman la atención por lo completo de su documentación). Para defenderse, el acusado tenía dos posibilidades: «abonos» (encontrar testigos favorables) o «tachas» (demostrar que los testigos de la acusación no eran fiables).

Para interrogar a los reos, la Inquisición hizo uso de la tortura, pero no de forma sistemática. Se aplicó sobre todo contra los sospechosos de judaísmo y protestantismo, a partir del siglo XVI. Por poner un ejemplo, Lea estima que entre 1575 y 1610 fueron torturados en el tribunal de Toledo aproximadamente un tercio de los encausados por herejía[28]. En otros períodos la proporción varió notablemente. La tortura era siempre un medio de obtener la confesión del reo, no un castigo propiamente dicho. Se aplicaba sin distinción de sexo ni edad, incluyendo tanto a niños como a ancianos.

Los procedimientos de tortura más empleados por la Inquisición fueron la «garrucha», la «toca» y el potro. El suplicio de la garrucha consistía en colgar al reo del techo con una polea con pesos atados a los tobillos, ir izándolo lentamente y soltar de repente, con lo cual brazos y piernas sufrían violentos tirones y en ocasiones se dislocaban. La toca, también llamada «tortura del agua», consistía en introducir una toca o un paño en la boca a la víctima, y obligarla a ingerir agua vertida desde un jarro para que tuviera la impresión de que se ahogaba. El potro era el instrumento de tortura más utilizado.

Una vez concluido el proceso, los inquisidores se reunían con un representante del obispo y con los llamados «consultores», expertos en teología o en derecho canónico, en lo que se llamaba «consulta de fe». Se votaba el caso, y se emitía la sentencia, que debía ser unánime. En caso de discrepancias, se hacía necesario remitir el informe a la Suprema.

Sentences modifier

Les résultats du procés pouvaient être les suivantes:

  1. L'accusé pouvait être absout. En pratique, les absolutions étaient très rares.

Los resultados del proceso podían ser los siguientes:

  1. El acusado podía ser absuelto. Las absoluciones fueron en la práctica muy escasas.
  2. El proceso podía ser «suspendido», con lo que en la práctica el acusado quedaba libre, aunque bajo sospecha, y con la amenaza de que su proceso se continuase en cualquier momento. La suspensión era una forma de absolver en la práctica sin admitir expresamente que la acusación había sido errónea.
  3. El acusado podía ser «penitenciado». Considerado culpable, debía abjurar públicamente de sus delitos (de levi si era un delito menor, y de vehementi si el delito era grave), y condenado a un castigo. Entre éstos se encontraban el sambenito, el destierro, multas o incluso la condena a galeras.
  4. El acusado podía ser «reconciliado». Además de la ceremonia pública en la que el condenado se reconciliaba con la Iglesia Católica, existían penas más severas, entre ellas largas condenas de cárcel o galeras, y la confiscación de todos sus bienes. También existían castigos físicos, como los azotes.
  5. El castigo más grave era la «relajación» al brazo secular, que implicaba la muerte en la hoguera. Recibían este castigo los herejes impenitentes y los «relapsos» (reincidentes). La ejecución era pública. Si el condenado se arrepentía se le estrangulaba mediante el garrote antes de entregar su cuerpo a las llamas. Si no, era quemado vivo.

Eran frecuentes los casos de los que, bien por haber sido juzgados in absentia, bien por haber fallecido antes de que terminase el proceso, eran quemados en efigie.

La distribución de las penas varió mucho a lo largo del tiempo. Según se cree, las condenas a muerte fueron frecuentes sobre todo en la primera etapa de la historia de la Inquisición (según García Cárcel, el tribunal de Valencia condenó a muerte antes de 1530 al 40% de los procesados, pero después el porcentaje bajó hasta el 3%)[29].

Los autos de fe modifier

Si la sentencia era condenatoria, implicaba que el condenado debía participar en la ceremonia denominada auto de fe, que solemnizaba su retorno al seno de la Iglesia (en la mayor parte de los casos), o su castigo como hereje impenitente. Los autos de fe podían ser privados («auto particular») o públicos («auto público» o «auto general»).

Aunque inicialmente los autos públicos no revestían especial solemnidad ni se pretendía una asistencia masiva de espectadores, con el tiempo se convirtieron en una ceremonia solemne, celebrada con multitudinaria asistencia de público, en medio de un ambiente festivo. El auto de fe terminó por convertirse en un espectáculo barroco, con una puesta en escena minuciosamente calculada para causar el mayor efecto en los espectadores.

Los autos solían realizarse en un espacio público de grandes dimensiones (en la plaza mayor de la ciudad, frecuentemente), generalmente en días festivos. Los rituales relacionados con el auto empezaban ya la noche anterior (la llamada «procesión de la Cruz Verde») y duraban a veces el día entero. El auto de fe fue frecuentemente llevado al lienzo por pintores: uno de los ejemplos más conocidos es el cuadro de Francesco Rizzi conservado en el Museo del Prado y que representa el celebrado en la Plaza Mayor de Madrid el 30 de junio de 1680 (ver imagen).

El último auto de fe público tuvo lugar en el año 1691.

Decadence de l'Inquisition modifier

La llegada de la ilustración a España desaceleró la actividad inquisitorial. En la primera mitad del siglo XVIII se quemó en persona a 111 condenados, y en efigie a 117, la mayoría de ellos los denominados judaizantes. En el reinado de Felipe V el número de autos de fe fue de 728. Sin embargo en los reinados de Carlos III y Carlos IV sólo se quemó a cuatro condenados.

Con el Siglo de las Luces la Inquisición se reconvirtió: la nuevas ideas ilustradas eran la amenaza más próxima y debían ser combatidas. Las principales figuras de la Ilustración Española fueron partidarias de la abolición de la Inquisición. Muchos de los ilustrados españoles fueron procesados por el Santo Oficio, entre ellos Olavide, en 1776; Iriarte, en 1779; y Jovellanos, en 1796. Éste último elevó un informe a Carlos IV en el que señalaba la ineficacia de los tribunales inquisitoriales y el desconocimiento que los actuantes tenían[30]: « frailes que toman [el puesto] sólo para lograr el platillo y la exención de coro; que ignoran las lenguas extrañas, que sólo saben un poco de teología escolástica... »

En la nueva tarea la inquisición trató de acentuar su función censora de las publicaciones, pero encontró que Carlos III había secularizado los procedimientos de censura y, en muchas ocasiones, la autorización del Consejo de Castilla chocaba con la más intransigente postura inquisitorial. Siendo la propia inquisición parte del aparato del Estado por estar presente en el mencionado Consejo de Castilla, generalmente era la censura civil y no la eclesiástica la que terminaba imponiéndose. Esta pérdida de influencia se explica también porque la penetración de obras extranjeras ilustradas se hacía a través de miembros destacados de la nobleza o el gobierno[31], personas influyentes a quienes era muy difícil interferir. Así entró en España, por ejemplo, la Enciclopedia Metódica, gracias a licencias especiales otorgadas por el Rey.

No obstante, a partir de la Revolución Francesa, el Consejo de Castilla, temiendo que las ideas revolucionarias terminasen por penetrar en España, decidió reactivar el Santo Oficio a quien se encomendó encarecidamente la persecución de las obras francesas. El 13 de diciembre de 1789 un edicto inquisitorial, que recibió todo el beneplácito de Carlos IV y de Floridablanca, dictaminó que[32]: « teniendo noticias de haberse esparcido y divulgado en estos reinos varios libros ... que, sin contentarse con la sencilla narración de unos hechos de naturaleza sediciosos ... parecen formar un código teórico y práctico de independencia a las legítimas potestades .... destruyendo de esta suerte el orden político y social ... se prohibe la lectura, bajo multa, de treinta y nueve obras en francés »

No obstante, la actividad inquisitorial se vio imposibilitada ante la avalancha de información que cruzaba la frontera, reconociendo en 1792 que « la muchedumbre de papeles sediciosos ... no da lugar para ir formalizando los expedientes contra los sujetos que los introducen... »

La lucha contra la Inquisición en el interior se produjo casi siempre de forma clandestina. Los primeros textos que cuestionaron el papel inquisitorial y alababan los ideales de Voltaire o Montesquieu aparecieron en 1759. Tras la suspensión de la actividad censora previa por parte del Consejo de Castilla en 1785, el periódico El Censor inició la publicación de protestas contra la actividad del Santo Oficio mediante la crítica racionalista e, incluso, Valentín de Foronda publicó Espíritu de los mejores diarios, un alegato en favor de la libertad de expresión que se leía con avidez en los ateneos; igualmente, el militar Manuel de Aguirre, en la misma línea, escribió Sobre el tolerantismo en El Censor, El Correo de los Ciegos y El Diario de Madrid[33].

La fin de l'Inquisition modifier

Durante el reinado de Carlos IV y, a pesar de los temores que suscitaba la Revolución Francesa, se produjeron varios hechos que acentuaron el declinar de la institución inquisitorial. En primer lugar, el Estado iba dejando de ser un mero organizador social para tener que preocuparse por el bienestar público y, con ello, tenía que plantearse el poder terrenal de la Iglesia, entre otras cuestiones, en los señoríos y, de forma general, en la riqueza acumulada que impedía el progreso social[34]. Por otro lado, la permanente pugna entre el poder del Trono y el poder de la Iglesia, se inclinó cada vez más de parte de aquél, en donde los ilustrados encontraban mejor protección a sus ideales. El propio Godoy y Antonio Alcalá Galiano se mostraron abiertamente hostiles a una institución cuyo único papel había quedado reducido a la censura y que mostraba una leyenda negra internacional de España que no convenía a los intereses políticos del momento[35]: « ¿La Inquisición? Su antiguo poder no existía ya: la autoridad horrible que este tribunal sanguinario había ejercido en otros tiempos quedaba reducida quedaba muy reducida ... el Santo oficio había venido a parar en ser una especie de comisión para la censura de libros, no más ... »

De hecho, las obras prohibidas circulaban con fluidez en entornos públicos como las librerías de Sevilla, Salamanca o Valladolid.

La inquisición fue abolida durante la dominación de Napoleón y el reinado de José I (1808-1812). En 1813, los diputados liberales de las Cortes de Cádiz lograron también su abolición, en buena medida por la propia condena que el Santo Oficio había realizado de la sublevación popular contra la invasión del francés. Pero fue restaurada cuando Fernando VII recuperó el trono el 1 de julio de 1814. Fue de nuevo abolida durante el Trienio liberal. Posteriormente, en la Década Ominosa, la Inquisición no fue formalmente restablecida[36], aunque de facto volvió a actuar bajo la fórmula de las Juntas de Fe, toleradas en las diócesis por el rey Fernando y que tuvieron el triste honor de ejecutar al último hereje condenado, el maestro de escuela Cayetano Ripoll, muerto por garrote vil en Valencia el 26 de julio de 1826 (presuntamente por haber enseñado los principios deístas), y todo ello entre un escándalo internacional en Europa por la actitud de despotismo que todavía pervivía en España.

La Inquisición fue definitivamente abolida el 15 de julio de 1834 por un Real Decreto firmado por la regente María Cristina de Borbón, durante la minoría de edad de Isabel II y con el visto bueno de Presidente del Consejo de Ministros Francisco Martínez de la Rosa. (Es posible que algo semejante a la Inquisición actuase durante la primera Guerra Carlista, en las zonas dominadas por los carlistas, puesto que una de las medidas de gobierno que preconizaba Carlos María Isidro de Borbón era la reimplantación de la Inquisición).

Nombre de victimes modifier

El cronista Hernando del Pulgar, contemporáneo de los Reyes Católicos, calculó que hasta 1490 (sólo una década después del comienzo de su actividad), la Inquisición habría quemado en la hoguera a 2.000 personas, y reconciliado a otras 15.000[37].

Las primeras estimaciones cuantitativas del número de procesados y ejecutados por la Inquisición Española las ofreció Juan Antonio Llorente, que fue secretario general de la Inquisición de 1789 a 1801 y publicó en 1822, en París, Historia crítica de la Inquisición,. Según Llorente, a lo largo de su historia la Inquisición habría procesado a un total de 341.021 personas, de las cuales algo menos de un 10% (31.912) habrían sido ejecutadas. Llegó a escribir: «Calcular el número de víctimas de la Inquisición es lo mismo que demostrar prácticamente una de las causas más poderosas y eficaces de la despoblación de España»[38]. El principal historiador moderno de la Inquisición, Henry Charles Lea, autor de History of the Inquisition of Spain, consideró que estas cifras, que no se basan en estadísticas rigurosas, eran muy exageradas.

Los historiadores modernos han emprendido el estudio de los fondos documentales de la Inquisición. En los archivos de la Suprema, actualmente en el Archivo Histórico Nacional, se conservan, en los informes que anualmente debían remitir todos los tribunales locales, las relaciones de todas las causas desde 1560 hasta 1700. Ese material proporciona información de 49.092 juicios, que han sido estudiados por Gustav Henningsen y Jaime Contreras. Según los cálculos de estos autores sólo un 1,9% de los procesados fueron quemados en la hoguera.

Los archivos de la Suprema apenas proporcionan información acerca de las causas anteriores a 1560. Para estudiarlas, es necesario recurrir a los fondos de los tribunales locales, pero la mayoría se han perdido. Se conservan los de Toledo, Cuenca y Valencia. Pierre Dedieu[39] ha estudiado los de Toledo, donde fueron juzgadas unas 12.000 personas por delitos relacionados con la herejía. Ricardo García Cárcel[40] ha analizados los del tribunal de Valencia. De las investigaciones de estos autores se deduce que los años 1480-1530 fueron el período de más intensa actividad de la Inquisición, y que en estos años el porcentaje de condenados a muerte fue bastante más significativo que en los años estudiados por Henningsen y Contreras.

García Cárcel estima que el total de procesados por la Inquisición a lo largo de toda su historia fue de unos 150.000. Aplicando el porcentaje de ejecutados que aparece en las causas de 1560-1700 —cerca de un 2%— podría pensarse que una cifra aproximada puede estar en torno a las 3.000 víctimas mortales. Sin embargo, muy probablemente esta cifra deba corregirse al alza si se tienen en cuenta los datos suministrados por Dedieu y García Cárcel para los tribunales de Toledo y Valencia, respectivamente. Es probable que la cifra total esté entre 3.000 y 5.000 ejecutados. Sin embargo, es imposible determinar la exactitud de esta cifra, y, a causa de las lagunas en los fondos documentales, es poco probable que nunca se sepa con seguridad el número exacto de los ejecutados por la Inquisición.

Légende noire de l'inquisition modifier

A mediados del siglo XVI, coincidiendo con la persecución de protestantes, empieza a aparecer, en las plumas de varios intelectuales europeos protestantes, una imagen de la Inquisición que exagera sus rasgos negativos con efectos propagandísticos. Uno de los primeros en escribir acerca del tema es el inglés John Foxe (1516 – 1587), quien dedica un capítulo entero de su libro The Book of Martyrs a la Inquisición Española. Otra de las fuentes de la leyenda negra de la Inquisición fue Sanctae Inquisitionis Hispanicae Artes, firmada con el seudónimo de «Reginaldus Gonzalvus Montanus», que fue probablemente escrita por dos protestantes españoles exiliados, Casiodoro de Reina y Antonio del Corro. Este libro tuvo un gran éxito, y fue traducido al inglés, al francés, al holandés, al alemán y al húngaro, contribuyendo a cimentar la imagen negativa que de la Inquisición se tenía en Europa. Holandeses e ingleses, rivales políticos de España, fomentaron también esta leyenda negra.

Otras fuentes de la leyenda negra de la Inquisición proceden de Italia. Los intentos de Fernando del Católico de exportar la Inquisición Española a Nápoles desencadenaron varias revueltas, y todavía en fechas tan tardías como 1547 y 1564 hubo levantamientos antiespañoles cuando se creyó que se iba a establecer la Inquisición. En Sicilia, donde sí llegó a establecerse, hubo también revueltas contra la actividad del Santo Oficio, en 1511 y 1516. Son numerosos los autores italianos que en el siglo XVI se refieren con horror a las prácticas inquisitoriales.

L'Inquisition espagnole dans les arts modifier

Peinture modifier

Durante el siglo XVII, se realizaron varias representaciones de autos de fe, como el óleo de grandes proporciones pintado por Francisco Ricci, que representa el auto de fe celebrado en la Plaza Mayor de Madrid en 1680. Este tipo de cuadros subraya sobre todo la solemnidad y espectacularidad de los autos de fe.

La crítica a la Inquisición es una constante en la obra del pintor Francisco de Goya, especialmente en los Caprichos. En esta serie de grabados, realizados a finales del siglo XVIII, aparecen varios penitenciados por la Inquisición, y una leyenda al pie explica por qué fueron condenados. Las leyendas subrayan con mordacidad la nimiedad de los motivos, y contrastan con los rostros de angustia y desesperación de los reos. Un extranjero que ha sido juzgado como hereje llevan la leyenda «Por haber nacido en otra parte». Estos grabados acarrearon al pintor problemas con el Santo Oficio, y, para evitar ser procesado, terminó regalando las planchas originales al rey Carlos IV.

Bastante después, entre 1815 y 1819, Goya pintó otros lienzos acerca de la Inquisición. Destaca sobre todo Auto de fe de la Inquisición (en la imagen).

Litterature modifier

  • La literatura del siglo XVIII aborda el tema de la Inquisición desde un punto de vista crítico. En el Cándido, de Voltaire, aparece como epítome de la intolerancia y la arbitrariedad jurídica la Inquisición, en Portugal y en América.
  • Durante el Romanticismo, la novela gótica, que se desarrolló sobre todo en países protestantes, asocia con frecuencia el catolicismo con el terror y la represión. Esta visión de la Inquisición Española aparece, entre otras obras, en El monje (1796), de Matthew Lewis; en Melmoth el errabundo (1820) de Charles Robert Maturin y en Manuscrito encontrado en Zaragoza, del polaco Jan Potocki.
  • Uno de los más conocidos relatos de Edgar Allan Poe, El pozo y el péndulo, fantasea en esta misma línea acerca de las torturas de la Inquisición. El procedimiento de tortura que aparece en la historia no tiene ninguna base histórica.
  • En Francia, a comienzos del siglo XIX, se editó la novela epistolar Cornelia Bororquia o La víctima de la Inquisición, atribuida al español Luis Gutiérrez, que crítica ferozmente a la Inquisición y a sus representantes.
  • La Inquisición aparece también en uno de los capítulos de la novela Los hermanos Karamazov de Fiódor Dostoievski, en que se plantea qué hubiese ocurrido si Jesús hubiera regresado a la Tierra en la época de la Inquisición Española.
  • La novela de Carme Riera publicada en 1994 Dins el darrer blau (En el último azul) se ambienta en la represión de los chuetas (judeoconversos de Mallorca) a finales del siglo XVII.
  • En 1998, el escritor español Miguel Delibes publicó la novela histórica El hereje, acerca del grupo protestante de Valladolid y a su represión por la Inquisición.

Cinema modifier

Voir Aussi modifier

Notes modifier

  1. Kamen, Henry: La Inquisición Española; p. 17.
  2. Kamen ofrece cifras aproximadas para las víctimas de Valencia (250) y Barcelona (400). No ofrece datos concretos sobre Córdoba (Kamen, op. cit. , p. 17)
  3. Fueron notables casos como los del obispo Pablo de Santa María, autor de Scrutinium Scripturarum, de Jerónimo de Santa Fe (Hebraeomastix) y de Pedro de la Caballería (Zelus Christi contra Judaeos). Los tres eran conversos. (Kamen, op. cit., p. 39).
  4. Destacan dos libelos del siglo XVI: el Libro verde de Aragón y el Tizón de la nobleza de España (citados en Kamen, op. cit. p. 38).
  5. Citado en Kamen, op. cit., p. 53.
  6. Ofrece cifras contundentes: eran de origen judío el 91,6% de las personas juzgadas en Valencia entre 1484 y 1530, y el 99,3% de los juzgados en Barcelona entre 1484 y 1505. (Kamen, op. cit., p. 60).
  7. Kamen, op. cit., pp. 29-31.
  8. Las Cortes de Castilla pidieron al rey la reforma de los procedimientos de la Inquisición al menos en las siguientes fechas: 1518, 1520, 1523 y 1525. Las Cortes de Aragón, al menos en 1518. (Kamen, op. cit., pp. 78-81.
  9. Estos procesos —en concreto, el del grupo de Valladolid— proporcionan al escritor Miguel Delibes las bases para el argumento de su excelente novela histórica El hereje (1998).
  10. Kamen (op. cit., p. 99.) da la cifra aproximada de 100 ejecuciones entre 1559 y 1566. Compara estas cifras con los condenados a muerte en otros países europeos en las mismas fechas, concluyendo que en períodos similares fueron ejecutados en Inglaterra (bajo el gobierno de la católica María Tudor) aproximadamente el doble de herejes; en Francia el triple, y diez veces más en los Países Bajos.
  11. Kamen, op. cit., pp. 99-100.
  12. Kamen, op.cit., p. 109.
  13. La lista de literatos españoles que fueron incluidos en el índice es impresionante. Por citar sólo algunos: Gil Vicente, Bartolomé Torres Naharro, Juan del Enzina, Jorge de Montemayor, Juan de Valdés, Juan de Ávila, Luis de Granada, Francisco de Borja, Ignacio de Loyola o Lope de Vega, así como el anónimo La Vie de Lazarillo de Tormes y el Cancionero General, de Hernando del Castillo. La Celestina, que no figuró en los índices del siglo XVI, se expurgó en 1632 y se prohibió totalmente en 1790. Entre los autores no españoles se objetaba a Ovidio, Dante, Rabelais, Ariosto, Maquiavelo, Erasmo de Rotterdam, Jean Bodin y Tomás Moro, entre muchos otros.
  14. Es el caso de los santos Juan de Ávila, Luis de Granada y Francisco de Borja, entre otros.
  15. Éste fue el caso, por ejemplo, del La Vie de Lazarillo de Tormes, que, tras entrajavascript:insertTags("","","Ins%C3%A9rez le texte %C3%A0 mettre en italique %C3%A0 la place de celui-ci");r en el índice, sólo fue accesible en ediciones expurgadas hasta entrado el siglo XIX.
  16. También Cervantes y Góngora tuvieron problemas, aunque leves, con la Inquisición. A Cervantes, en concreto, la Inquisición le expurgó del Quijote la línea siguiente: «Las obras de caridad que se hazen tibia y flojamente no tienen mérito ni valen nada». En el siglo XVIII se prohibió también una comedia de Lope de Vega, La fianza satisfecha.
  17. «A partir de la década de 1570, en Aragón y Valencia los moriscos formaban el grueso de las persecuciones de la Inquisición. En el propio tribunal de Granada, los moriscos representaban el 82 por 100 de los acusados entre 1560 y 1571.» (Kamen, op. cit., p. 217).
  18. Este proceso es el tema de la película Akelarre, del director español Pedro Olea.
  19. Citado en Kamen, op. cit., p. 264.
  20. «En Toledo, las acusaciones por defender la “simple fornicación” constituyeron una quinta parte del total de causas entre 1566 y 1570, y una cuarta entre 1601 y 1605» (Kamen, op. cit., p. 256; según datos basados en las investigaciones de Dedieu en los archivos del tribunal inquisitorial de Toledo).
  21. Kamen, op. cit., p. 259.
  22. García Cárcel, Ricardo: La Inquisición, p. 21.
  23. Kamen, op. cit., p. 141.
  24. En Sicilia la Inquisición estuvo vigente hasta el 30 de marzo de 1782, en que fue abolida por el rey Fernando IV. Se estima que durante su actividad fueron ejecutadas unas 200 personas.
  25. García Cárcel, Ricardo, op.cit., p. 24.
  26. Citado en Kamen, op. cit., p. 151.
  27. «En el tribunal de Valladolid, en 1699, varios sospechosos (incluyendo a una niña de nueve años y a un muchacho de 14) estuvieron encarcelados hasta dos años sin que se hubiera hecho la menor calificación de las acusaciones que pesaban contra ellos» (Kamen, op. cit., p. 180).
  28. H.C. Lea, III, p. 33. Citado en Kamen, op. cit., p. 185. Recoge las mismas estadísticas García Cárcel, op. cit., p. 43.
  29. García Cárcel, Ricardo, op. cit., p. 39.
  30. Citado en Elorza, La Inquisición y el pensamiento ilustrado. Historia 16. Especial 10º Aniversario La Inquisición; p. 81.
  31. Los miembros del Gobierno y del Consejo de Castilla, además de otros miembros cercanos a la Corte, obtenían una autorización especial para que las adquisiciones de libros efectuadas en Francia, Países Bajos o Alemania, cruzasen la frontera sin previa inspección por los miembros del Santo Oficio. Esta práctica se extendió desde el reinado de Carlos III.
  32. Elorza, art. cit., p. 84.
  33. Los argumentos utilizados por los periódicos y en los opúsculos que circulaban por España eran copias casi exactas traducidas al español de las reflexiones de Montesquieu o Rousseau.
  34. Las propiedades de la Iglesia en general, y del Santo Oficio en particular, ocupaban grandes extensiones de terreno en la actual Castilla-León, Extremadura y Andalucía. Los terrenos estaban dados en feudo a los campesinos, o bien a los municipios que los explotaban como bienes comunales con muchas limitaciones, debiendo entregar una parte de la renta, generalmente en dinero, a la Iglesia.
  35. Elorza, art. cit., p. 88.
  36. Los historiadores mantienen distintas versiones. Por una parte se sostiene que durante la Década Ominosa se restableció la Inquisición, pero el Real Decreto que debería haber abolido el dictado en el Trienio Liberal nunca fue redactado o, al menos si lo fue, no se publicó. La abolición formal durante la Regencia de María Cristina no fue otra cosa que una ratificación de la ocurrida en 1820.
  37. Citado en Kamen, op. cit., p. 62.
  38. Juan Antonio Llorente: Historia crítica de la Inquisición en España. Madrid, Hiperión, 1980. Tomo IV; p. 183.
  39. Jean-Pierre Dedieu: «Los cuatro tiempos», en Benassar, Bartolomé: Inquisición española: poder político y control social; pp. 15-39.
  40. García Cárcel, Ricardo: Orígenes de la Inquisición española. El tribunal de Valencia, 1478-1530. Barcelona, 1976.

Bibliographie modifier

  • Bel Bravo, María Antonia: Sefarad: los judíos de España. Madrid, Sílex, 2001. (ISBN 84-7737-062-1).
  • Bennassar, Bartolomé: Inquisición Española: poder político y control social. Barcelona, Crítica, 1981. (ISBN 84-7423-156-6).
  • Contreras, Jaime: El Santo Oficio de la Inquisición en Galicia. Barcelona, Ariel, 1984. (ISBN 84-7339-589-1)
  • Cuenca Toribio, José Manuel. Las últimas hogueras. Historia 16. Especial 10º Aniversario La Inquisición págs. 93 a 101. Madrid, 1986.
  • Elorza, Antonio. La Inquisición y el pensamiento ilustrado. Historia 16. Especial 10º Aniversario La Inquisición págs. 81 a 92. Madrid, 1986.
  • García Cárcel, Ricardo: La Inquisición. Madrid, Anaya, 1990. (ISBN 84-207-3963-4).
  • García Cárcel, Ricardo: Orígenes de la Inquisición española. El Tribunal de Valencia. Barcelona, Península, 1980. (ISBN 84-297-1212-7)
  • Kamen, Henry: La Inquisición: una revisión histórica. Traducción de María Borrás. Barcelona, Crítica, 1999. [Aquí se utiliza la edición de Barcelona, RBA, 2004. (ISBN 84-473-3636-0)]. (Título original: The Spanish Inquisition: A Historical Revision. Yale University Press, 1999. (ISBN 0300078803) [Edición revisada de una obra publicada por primera vez en 1965].)
  • Lea, Henry Charles: Historia de la Inquisición Española. Fundación Universitaria Española, 1982. (ISBN 84-7392-208-5). (Título original: A History of the Inquisition of Spain (4 volúmenes), Nueva York y Londres, 1906-1907.
  • Netanyahu, Benzion: Los orígenes de la Inquisición española. Barcelona, Crítica, 1999. (ISBN 84-7423-976-1). (Título original: The Origins of the Inquisition in Fifteenth-Century Spain. Nueva York, New York Review Books, 2001. (ISBN 0940322390)).

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