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Vétérinaire de nationalité française, originaire des Hautes Pyrénées, et notamment de la commune d'Oursbelille (65490), le professeur Jean-Marie Cuillé (1872-1950) professeur à École nationale vétérinaire de Toulouse, a découvert avec le Professeur Paul-Louis Chelle (1902-1943) de l'étiologie infectieuse à évolution lente de la tremblante ovine (travaux conduits de 1933 à 1937), 40 ans avant l'attribution du prix Nobel à D.C. Gadjusek pour ses travaux sur les encéphalopathies spongiformes à prions. A 27 ans, il obtient la Médaille d'or de la Société nationale d'agriculture, le 5 juillet 1899. La même année, il obtient le Prix Bréant de l'Académie des sciences pour ses travaux. Le 18 décembre 1900, il obtient le prix Saintoux de l'Académie de médecine. En mission à Wiesbaden en Allemagne, du 20 novembre 1919 au 1er janvier 1922, il intervient comme directeur technique de la commission supérieure de restitution et de récupération du cheptel. Il est fait Chevalier de l'Ordre du Mérite agricole le 2 septembre 1905 ; élève au grade d'Officier de l'Ordre du Mérite agricole le 4 août 1912. Par le Président de la République, Alexandre Millerand, il est fait Chevalier de l'Ordre national de la Légion d'Honneur, le 27 novembre 1920, avec la citation suivante : "Monsieur Jean-Marie Cuillé, Professeur à l'Ecole vétérinaire de Toulouse, chef du service technique de la Commission supérieure de restitution et de récupération du cheptel, après 25 ans de service, professeur de grande valeur, auteur de travaux scientifiques très appréciés, détaché à la Commission supérieure de restitution et de récupération du cheptel, s'est consacré avec le plus grand entier dévouement aux travaux de cette commission et s'est distingué dans ses fonctions".