Triumph TR7

automobile

La Triumph TR7 est une voiture de sport construite de à par Triumph Motor Company. À l'origine, la production se fait à Speke dans une usine de Liverpool, puis en 1978, la production déménage à Canley (en) à Coventry pour finalement atterrir dans l'usine de Rover à Solihull en 1980. La voiture est lancée aux États-Unis en , et en pour le marché britannique. Avec plus de 140 000 exemplaires produits en six ans, la TR7 / TR8 sera la Triumph TR qui connaîtra le plus grand succès. Elle sera aussi la dernière voiture sportive de la marque.

Triumph TR7
Triumph TR7
TR7 Hardtop

Marque Triumph Motor Company
Années de production 1975 à 1981
Production
  • coupés : 112 368 dont export : 65 639
  • cabriolets : 28 864 dont export : 19 571 [1]
  • Total : 141 232 exemplaire(s)
Classe Voiture de sport
Usine(s) d’assemblage 1975-1978 : Speke à Liverpool
1978-1980 : Canley (en) à Coventry
1980-1981 : Rover à Solihull
Moteur et transmission
Énergie Essence
Moteur(s) 4 cylindres en ligne et V8
Position du moteur Avant
Cylindrée 1 998 cm3
Puissance maximale 105 et 127 ch
Transmission Propulsion
Boîte de vitesses 4 vitesses manuelles
5 vitesses manuelles
3 vitesses automatiques
Masse et performances
Masse à vide 1 001-1 060 kg
Vitesse maximale 177 km/h
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Coupé 2 portes
Cabriolet 2 portes
Freins Freins à disque avant
Dimensions
Longueur 4 064 mm
Largeur 1 575 mm
Hauteur 1 270 mm
Empattement 2 159 mm
Chronologie des modèles

Début de production

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Harris Mann, qui a fait ses débuts chez Austin Morris, est le styliste de la carrosserie de la TR7. La production de la TR7 fut lancée en . Elle fut d'abord commercialisée sur le marché américain, en . La TR7 est née sous le signe de la différence, ce qui fait son charme, mais elle sera aussi très critiquée pour son design dit « en coin ». Durant sa phase de développement, le projet de la TR7 se nommait « Bullet ». La TR7 fut lancée en Europe en . Du fait de la forte demande sur le marché américain, le lancement du modèle en Europe a été reporté deux fois.

Principales différences

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  • Contrairement aux autres TR, sa conception est monocoque (châssis plus coque), avec des phares rétractables, avec des arêtes vives et des dimensions généreuses (4,06 m de longueur et 1,57 m de large).
  • Autre différence par rapport à la TR6, plus de 6 cylindres mais un 4 cylindres 2 litres à boîte 4 rapports.
  • Les pneumatiques diffèrent aussi. Ce sont des 175/70/R13.
  • Le bois de l'habitacle des précédentes Triumph disparait au profit du plastique.

Évolution de la TR7

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Toutes ces évolutions devaient permettre à la TR7 de mieux pénétrer le marché américain. Mais les conflits sociaux entre Triumph et ses employés eurent des répercussions sur la qualité de la production de la TR7 et sur l'image de Triumph. En 1978, Triumph décida de délocaliser la production de Liverpool vers Canley (en) à Coventry. Cela eut pour conséquence de revenir aux standards de qualité de la marque Triumph pour la production de la TR7.

Pour répondre aux critiques, Triumph décida de chausser la voiture de 185/70/R13 et de lui donner une boîte de 5 rapports. Malgré cela, le modèle connaissait des difficultés commerciales. Triumph fit alors appel à Giovanni Michelotti pour sortir en 1979 une version cabriolet de la TR7. Le modèle fut salué par la critique pour son style, nettement plus réussi que celui du coupé.

Triumph TR7 cabriolet

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La première version cabriolet de la TR7 sortit en aux Etats-Unis sous le nom de TR7 Drophead. Le modèle sera lancé sur le marché britannique en . la TR7 cabriolet est vendue au prix de 5 050 £ et la coupé au prix de 5 230 £.

British Leyland possédait une équipe de TR7, qui sévit en rallye de 1976 à 1980. Ces voitures utilisaient le moteur 16 soupapes de la Dolomite Sprint ou le V8 3,5 litres de Rover, ainsi que des freins à disque aux quatre roues. Une version grand public pour le marché américain fut lancée en avec des caractéristiques de la TR7, mais avec le moteur V8 ; soit la TR8. Cette version avait des freins à tambours plus gros que sur ceux de la TR7 à l'arrière. La TR8 eut de bons résultats sur le tarmac mais pas sur les sections off. Le modèle fut un échec commercial. Moins de 3 000 exemplaires furent commercialisés.

Fin de production

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En , la production cessa à Canley et fut transférée à l'usine Rover de Solihull. Dans le cadre d'une rationalisation entamée par le patron de British Leyland, Sir Michael Edwardes (en), la production de la TR7 fut stoppée le . Le modèle fut cependant commercialisé en Grande-Bretagne jusqu'au milieu de l'année 1982.

Principales victoires en rallye

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Cote de la Triumph TR7

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  • TR7 coupé 1975 - 1981 : 1 200  (à restaurer), 5 000  (état concours).
  • TR7 cabriolet 1980 - 1981 : 2 000  (à restaurer), 9 000  (état concours).

Galerie

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Notes et références

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  1. The complete guide to the Triumph TR7 and TR8, William Kimberley, 1981.

Liens externes

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Site francophone sur les TR7