Transports en commun de Montpellier

Transports en commun de Montpellier
Image illustrative de l’article Transports en commun de Montpellier
Rame de la ligne 4 près de l’hôtel de ville de Montpellier.

Situation Montpellier, Occitanie
Drapeau de la France France
Type Tramway, Autobus
Entrée en service  : début du réseau hippomobile
 : mise en service de l'ancien tramway
 : premiers services en autobus
 : inauguration du tramway moderne
Fin de service  : fermeture du réseau hippomobile
 : fermeture de l'ancien réseau de tramway
Longueur additionnée des lignes 387,4 km (tramway et autobus)
Stations Tramway : 84
Autobus : 1138 (522 arrêts urbains, 616 suburbains)
Fréquentation 83,2 millions de voyages (2016)
Écartement des rails 1 435 mm
Propriétaire Montpellier Méditerranée Métropole
Exploitant TaM
Site Internet tam-voyages.com
Slogan Mon partenaire mobilité
Vitesse moyenne 20 km/h (Tramway)
Vitesse maximale 70 km/h (Tramway)
Lignes du réseau

1234
Projet : ligne 5

Lignes urbaines
Lignes suburbaines

Réseaux connexes TC à Montpellier :

(M) Tramway
(M) Autobus
(M) Résa'TAM
(M) Lignes intermodales d'Occitanie
(M) TER Occitanie
(M) TGV, Intercités
(M) Vélomagg'
(M) Modulauto


Image illustrative de l’article Transports en commun de Montpellier
Carte actuelle simplifiée du réseau depuis juillet 2016 avec les stations pouvant voir le jour à court terme (Grisettes, Marché du Lez, Hauts de la Lironde), le projet de la ligne 5 de tramway et les navettes vers l'aéroport de Montpellier.

Le réseau de transport en commun de Montpellier Méditerranée Métropole est constitué de 4 lignes de tramways et de nombreuses lignes de bus.

Il est principalement exploité par les Transports de l'agglomération de Montpellier (TAM).

Le réseau a enregistré 83,2 millions de voyages en 2016[1].

Histoire modifier

1880 - 1883 : les tramways à chevaux, la Compagnie Générale des Omnibus de Marseille (CGOM) modifier

Du au [2], un réseau hippomobile est créé par la Compagnie Générale des Omnibus de Marseille La ville compte alors environ 55 000 habitants. Les trente-neuf chevaux et la vingtaine de voitures parcourent six lignes desservant l'Écusson et ses abords, ainsi que Castelnau-le-Lez. Les fréquences de passage sont de trente minutes ou d'une heure selon les lignes. Ce réseau disparaît en raison d'une mauvaise gestion des rails et des chevaux[3].

 
Photos des tramways à chevaux de Montpellier

Il s'agit d'une des très rares photos des tramways à chevaux de Montpellier.

En 1880, la place de la Comédie est loin d'avoir son aspect d'aujourd'hui :

  • à droite, l'immeuble actuel à l'angle de la place et de la rue de Verdun n'est pas encore construit ;
  • au centre au fond, la gare de l'Esplanade de la ligne de Montpellier à Palavas[4] des Chemins de fer de l'Hérault et son square sont présents ; établis en 1872, ils disparaitront en 1969 ;
  • à gauche, partiellement caché, l'Hôtel du Gouvernement sera démoli en 1892 et remplacé par l'immeuble de « La Grande Maison » ; plus loin, la « Maison du scaphandrier » à l'angle du passage Lonjon sera érigé en 1898 la même année qui verra les « Nouvelles Galeries » (futures Galeries Lafayette) remplacer l'hôtel Nevet ;
  • au centre la fontaine des « Trois Grâces »[5] est à son emplacement d'origine ; elle sera déplacée en 1894 et en 1975 puis réaménagée en 2003.

1889 - 1949 : les tramways électriques, la CTEM modifier

La Compagnie des Tramways Électriques de Montpellier (CTEM), filiale de la Compagnie générale de traction qui s'est installée dans plusieurs villes de France, obtient la concession d'un tramway électrique en 1889. Elle est représentée par monsieur Cauderay associée dans cette entreprise avec Victor Valette. Les deux premières lignes ouvrent le 20 décembre 1897[6] et d'autres suivent en janvier 1898[7]. Elles desservent le territoire de Montpellier et de la commune voisine de Castelnau-le-Lez, avec des cadences de 7 à 15 minutes.

Les principaux points de correspondance du réseau sont tout d'abord la place de la Comédie, mais également la gare de Montpellier Saint-Roch et la place devant l'église Saint-Denis.

Le cahier des charges annexé au décret du déclarant d'utilité publique l'établissement d'un réseau de tramways électriques sur les communes de Montpellier et de Castelnau-du-Lez[8], définit ainsi le tracé des lignes :

  • Ligne A. — De la gare Paris-Lyon-Méditerranée au rond-point de l’École normale, en passant par la rue de la République, les boulevards de l’Observatoire, Jeu-de-Paume, Ledru-Rollin et du Peyrou, la rue du Faubourg-Saint-Jaume et l’avenue Chancel ;
  • Ligne B. — De l’octroi du chemin de Palavas au rond-point de l’École normale, en passant par la route de Palavas, les rues du Pont-de-Lattes et Édouard-Adam, la place de l’Embarcadère P.-L.-M., la rue Maguelone, la place de la Comédie, les boulevards de l’Esplanade, Bonne-Nouvelle, Louis-Blanc et de l’Hôpital-Général, la place de l’Hôpital-Général, la rue du Faubourg-Boutonnet et l’avenue Buisson-Bertrand ;
  • Ligne C. — De la place de la Comédie à Castelnau, en passant par les boulevards de l’Esplanade et Bonne-Nouvelle, les rues des Glacières et des Patriotes, le chemin vicinal ordinaire no 33 de Boutonnet à Castelnau, le chemin de Sauret et la route nationale no 87 ;
  • Ligne D. — De l’octroi de l’avenue de Lodève à la gare de Palavas, en passant par l’avenue de Lodève, le cours Gambetta, la place Saint-Denis, la rue du Faubourg-de-la-Saunerie, le boulevard de l’Observatoire, la rue de la République, la place de l’Embarcadère P.-L.-M., la rue Maguelone, la place de la Comédie et l’avenue du Stand ;
  • Ligne E. — De l’octroi de l’avenue de Toulouse au Peyrou, en passant par l’avenue de Toulouse, la place Saint-Denis, les rues du Grand-Saint-Jean et du Grand-Galion, le boulevard Victor-Hugo, la place de la Comédie, les rues de la Loge et Barralerie et la rue Nationale ;
  • Ligne F. — De la place de l’Hôpital-Général à l’Hôpital-Suburbain, en passant par la rue du Faubourg-Boutonnet, l’avenue Buisson-Bertrand et l’avenue de l’Hôpital-Suburbain.

Les premiers autobus apparaissent dans les années 1930 avec un premier réseau mis en place par la ville de Montpellier pour concurrencer les compagnies d'autocars[9].

Le réseau mesure 12 km. Voici les parcours[10] :

Le plus grave accident connu par ce réseau a lieu le  : une rame de la ligne 5 ne parvient pas à ralentir dans la descente du boulevard Henri IV. Elle quitte les rails et se fracasse Place Albert Ier. Il y a 7 morts et 23 blessés. Sont mis en cause l'entretien des rails, de la voiture et de ses sablières automatiques[11].

Vieillissant, concurrencé par le développement de l'automobile et notamment de la mise en place d'un réseau de lignes de bus, ce service de tramway est fermé le [10].

 
Tramway rue Maguelone, dans les années 1900.
 
Photo d'une motrice d'origine, non vestibulée, de couleur rouge-brun, prise place de la Comédie dans les années 1910. Les immeubles derrière ont remplacé l'Hôtel du Gouvernement.
 
Motrice d'origine, non vestibulée, vue au terminus de la place de la Mairie de Castelnau-le-Lez dans les années 1910.
 
Motrice d'origine, non vestibulée, vue au terminus de Celleneuve dans les années 1910.
 
Une motrice Ragheno, construite aux usines de Malines (Belgique), vue boulevard Sarrail[12] dans les années 1930.
 
La motrice Ragheno no 34 neuve vue dans les années 1930 à la station « Gare PLM » (future gare SNCF puis gare Saint-Roch) devant le square Planchon. En provenance de Castelnau, elle va démarrer en direction de Celleneuve. À droite la rue Maguelone et le Temple Protestant.
 
La Place de la Comédie peu avant la disparition des Tramways électriques de Montpellier. En provenance du Champ de Manœuvre, une motrice vestibulée et rénovée, de couleur jaune pâle, assure l'une des dernières circulations vers l'hôpital Saint-Eloi le . La dernière section de la ligne Castelnau - Celleneuve cessera toute activité entre la place de la Comédie et le terminus de Castelnau le .

Les immeubles remplaçant l'Hôtel du Gouvernement sont en place depuis 1894 : la « Grande Maison », le « Café Riche » et la « Maison du scaphandrier »[13]. Les « Trois Grâces » occupent leur deuxième emplacement depuis 1894.

1949 - 2000 : les autobus, la RMT, la CTM, la SMTU modifier

 
La place de la Comédie dans les années 1960 où toute trace de tramway a disparu. L'augmentation de la circulation automobile est saisissante par rapport aux photos précédentes.
  • À gauche devant « Monoprix », un autobus Renault R4200 version courte de la ligne « Notre-Dame-de-la-Paix - La-Pompignane », suivi d'un Berliet PLR de la ligne « Saint-Eloi - Croix-d'Argent ».
  • Au centre devant le théâtre, un autobus Renault 215D rénové de la ligne « Font-d'Aurelle - Rond-point-de-Moulin ».
  • Tout ce matériel porte une livrée bleu-clair pour la caisse et blanc pour le toit.

Les « Trois Grâces » occupent cet emplacement depuis 1894, année de l'achèvement de la construction des immeubles situés à droite de la photo.

La Régie municipale des transports modifier

Le , la gestion du réseau est confiée à la Régie municipale des transports, en remplacement de la Compagnie montpelliéraine des Tramways électriques[9]. Elle ferme progressivement les lignes de tramway, retire les rails, revend le matériel : le dernier tramway part de la place de la Comédie en direction de Castelnau-le-Lez, le et pour les finances, tout est réglé en 1952.

En 1964, le réseau se compose de dix lignes A à K[14] :

  • A : École d'Agriculture ↔ Zone industrielle (dépôt de la RMT) ;
  • B : Font d'Aurelle ↔ Croix d'Argent ;
  • C : Comédie ↔ Castelnau-le-Lez ;
  • D : Comédie ↔ Lycée Agricole ;
  • E : Comédie ↔ Pompignane ;
  • F : Comédie ↔ Notre-Dame-de-la-Paix ;
  • G : Comédie ↔ Rimbaud ;
  • H : Comédie ↔ Plan des 4 Seigneurs ;
  • J : Comédie ↔ Celleneuve ;
  • K : Comédie ↔ Lemasson.

Le réseau passe à 13 lignes en 1966[14].

La Compagnie des transports de Montpellier modifier

En , la compétence du transport en commun urbain est cédée par la municipalité de François Delmas à une entreprise privée, la Compagnie des Transports Montpelliérains (CTM), même si elle doit répondre aux exigences de la ville qui reste propriétaire des locaux. La convention est valable jusqu'au [15]. Elle remplace l'ancienne régie municipale et hérite d'un réseau de 13 lignes remontant à 1966[9]. Le réseau sera progressivement modifié et en 1973, le réseau se compose de 9 lignes indicées de 1 à 9[16].

En 1977, le réseau reçoit ses premiers articulés, des Setra SG 180[16]. Les usagers sont davantage informés : en 1970, les poteaux avec affichages des horaires aux arrêts sont systématiques[15].

La même année, le réseau se composait de 11 lignes desservant Montpellier et Castelnau-le-Lez[16] :

  • 1 : Gare ↔ Z.U.P. La Paillade ;
  • 2 : Pas du Loup ↔ Mosson ;
  • 3 : Cévennes ↔ Zone industrielle ;
  • 4 : Notre-dame-de-la-Paix ↔ Castelnau-le-Lez ;
  • 5 : Lemasson ↔ Plan des 4 seigneurs ;
  • 6 : Prés d'Arènes ↔ Font d'Aurelle ;
  • 7 : La Chamberte ↔ Aiguelongue ;
  • 8 : Les Aubes ↔ Chemin Moularès ;
  • 9 : Gare ↔ Petit Bard ;
  • 10 - Mini-bus : Celleneuve ↔ St-Lazare ;
  • 11 : Père Soulas ↔ La Pompignane.

Cependant, la municipalité de Georges Frêche, élue en , ne renouvelle pas la convention et l'ensemble du matériel est repris pour une nouvelle entreprise dans le giron public. Le , la CTM disparaît[16].

La Société montpelliéraine des transports urbains modifier

Le , la Société montpelliéraine des transports urbains est créée en remplacement de la CTM. La création de la SMTU s'accompagne d'une nouvelle livrée blanche à bandes vertes, accompagnée de la croix occitane[17].

En 1982, le réseau se dote d'une navette de centre-ville gratuite, le « Guilhem »[17]. Entre 1982 et 1985, le réseau est étendu aux communes limitrophes du district de Montpellier, ces lignes sont indicées de 17 à 29[17]. Toujours en 1982, le district de Montpellier obtient de ses communes membres la compétence des transports en commun par bus, dont la Société Montpelliéraine des Transports Urbains prend la charge en tant qu'autorité organisatrice[18]. L'année suivante, c'est l'ensemble du transport scolaire du district qu'elle assure[18]. Le réseau est étendu aux communes limitrophes du district de Montpellier, ces lignes sont indicées de 17 à 29[17].

Les années 1980 et 1990 connaissent une inflation de l'offre : triplement du kilométrage de lignes de 1979 à 1993, lignes de petits bus dans le centre-ville (Petibus, le Guilhem), création de marques pour les services de nuit (Rabelais en 1989, création de l’Amigo pour la desserte des discothèques en 2001)[19]. C'est la Société Montpelliéraine des Transports Urbains qui prépare la réalisation de la première ligne du tramway de Montpellier.

Les locaux sont agrandis. Le centre de contrôle du réseau déménage de la rue de la Loge, dans l'Écusson, pour s'installer avec les services commerciaux devant la Gare Saint-Roch, dans les rues Maguelone et Jules Ferry, avant d'être placé dans le nouveau dépôt de la Jeune Parque, dans le quartier de Garosud[18]. En 1999, un nouveau dépôt baptisé Les Hirondelles est construit à la Paillade pour le stationnement des rames de tramway de la première ligne[18]. À partir de 1988, c'est la Société Montpelliéraine des Transports Urbains qui gère la gare routière alors située sur la dalle de la gare ferroviaire.

Dès 1981, la Société Montpelliéraine des Transports Urbains diversifie ses activités : elle concourt à la gestion des parcs de stationnement payant et des horodateurs. En 1992, elle crée une activité de location de vélo, Vill'à vélo devenue Vélomagg en 2007[18].

En 1986, le réseau se compose de 28 lignes desservant Montpellier, Baillargues, Castelnau-le-Lez, Clapiers, Grabels, Jacou, Juvignac, Lattes, Le Crès, Montferrier-sur-Lez, Palavas-les-Flots, Pérols, Saint-Jean-de-Védas et Vendargues[16] :

  • 1 : Gare ↔ La Paillade (Gênes) ;
  • 2 : Pas du Loup ↔ La Paillade (Piscine) ;
  • 3 : Cévennes ↔ Jeune Parque ;
  • 4 : Bouisses ↔ Castelnau le Lez (Place de la Monnaie) / Castelnau le Lez (Devois) ;
  • 5 : Agropolis Lycée Agricole / Agropolis CNEARC ↔ Cave Coopérative / Marquerose ;
  • 6 : Plan des 4 Seigneurs ↔ Zone Industrielle ;
  • 7 : Croix de Lavit / Mas de Neuville ↔ Martelle ;
  • 8 : Pompignane Cité Rimbaud ↔ Moularès ;
  • 9 : Gare ↔ LEP La Paillade ;
  • 10 : Gare ↔ Leclerc ;
  • 11 : Enclos des Lys / Aiguelongue ↔ Pinville ;
  • 12 : Gare ↔ St Martin ;
  • 14 : Les Sabines ↔ Albert 1er ;
  • 15 : Gare ↔ Château de Grammont ;
  • 16 : Le Guilhem ↔ Le Guilhem (navette de centre-ville circulaire) ;
  • 17 : Gare Routière ↔ Palavas (Roquille) ;
  • 18 : Gare Routière ↔ Lattes (La Courgoulude) ;
  • 19 : Gare ↔ La Paillade ;
  • 20 : Gare routière ↔ Le Crès (Baléares) ;
  • 21 : Gare routière ↔ Vendargues (Devèze - C.Coopérative) ;
  • 22 : Gare routière ↔ Clapiers (Centre Aéré) - Jacou (Les Fournigues) ;
  • 23 : Gare routière ↔ Montferrier sur Lez (Le Grand Font) ;
  • 24 : Gare routière ↔ Grabels ;
  • 25 : Gare routière ↔ Juvignac (Rte de St Georges) ;
  • 26 : Gare routière ↔ St jean de Védas (Les Cigaliers) ;
  • 27 : Gare routière ↔ Lattes - Maurin (Crédit Agricole) ;
  • 28 : Gare routière ↔ Pérols (Port de Pérols - Pont de Carnon) ;
  • 29 : Gare routière ↔ Baillargues (CES).

Du au , le prototype du Renault Mégabus a été testé sur la ligne 1[17].

En 1989, le réseau se dote d'un service de nuit, nommé « Le Rabelais », composé de 4 lignes desservant tout Montpellier[17].

En 1991, la livrée verte laisse place à une livrée blanche à carreaux bleus, cette livrée sera vite surnommée « Lustucru »[17]. Les premiers bus à recevoir la livrée seront les Renault R312, reçus à cette époque.

En 1992, le réseau est restructuré, la navette « Le Guilhem » est remplacée par le « PetitBus »[17] :

  • 1 : Gare ↔ Paillade Coubertin / Les Hauts de la Paillade ;
  • 2 : Mosson ↔ Port Juvénal ;
  • 3 : Tournezy ↔ Alco ;
  • 4 : Val de Crozes ↔ Castelnau les Aires / Palais des sports ;
  • 5 : Garosud / Mas de Bagnères ↔ Agropolis Lavalette / Lycée Agricole ;
  • 6 : Pas du Loup ↔ Plan des 4 Seigneurs ;
  • 7 : St-Priest ↔ Les Bouisses / La Martelle ;
  • 8 : La Rauze ↔ Mas de Rochet / Les Aubes ;
  • 9 : Pompignane ↔ Paillade Blayac ;
  • 10 : Gare ↔ Celleneuve ;
  • 11 : Aiguelongue ↔ IBM Blaise Pascal ;
  • 12 : Prés d'Arènes ↔ Grammont ;
  • 14 : Port Juvenal ↔ Les Hts de la Paillade (renfort express de la ligne 1) ;
  • PetitBus : Antigone ↔ Ecusson ↔ Gare (circulaire) ;
  • 17 : Gare routière ↔ Palavas ;
  • 18 : Gare routière ↔ Lattes ;
  • 20 : Le Crès ↔ St Jean de Vedas ;
  • 21 : Gare routière ↔ Vengargues ;
  • 22 : Gare routière ↔ Clapiers / Jacou ;
  • 23 : Gare routière ↔ Prades le Lez ;
  • 24 : Gare routière ↔ Grabels ;
  • 25 : Gare routière ↔ Juvignac ;
  • 26 : Gare routière ↔ St Jean de Vedas ;
  • 27 : Gare routière ↔ Maurin ;
  • 28 : Gare routière ↔ Perols / Palavas ;
  • 29 : Gare routière ↔ Baillargues ;

En 1994, le réseau reçoit des Renault PR112 (standards) et PR118 (articulés)[17]. Le réseau est encore modifié[17] :

  • ligne 1 : suppression de la desserte des hauts de Paillade ;
  • ligne 2 : prolongement à la Fac de Droit de Science Eco et de Gestion ;
  • ligne 8 : abandon de la desserte des Aubes.
  • ligne PetitBus : Séparation en deux lignes :
    • Petibus Vert : Antigone ↔ Place de la Comédie ↔ Préfecture ↔ Albert 1er ↔ Peyrou ↔ Antigone ;
    • Petibus Bleu : Antigone ↔ Place de la Comédie ↔ Préfecture ↔ Corum ↔ Esplanade ↔ Antigone.

Entre 1997 et 1998, le réseau reçoit 31 Man NL222[17].

2000 - aujourd'hui : un réseau mixte tramway/bus, les Transports de l'agglomération de Montpellier (TaM) modifier

Le , le nouveau réseau de tramways de Montpellier est inauguré. Durant les années qui suivent : la ligne 2 est inauguré en 2006, les lignes 3 et 4 en 2012 puis l’extension de la ligne 4 en 2016. Ce réseau est secondé par le réseau de bus toujours existant mais totalement refondé et modernisé (nouveau matériel dans les années 2000 et 2010) afin d'offrir un complément de desserte aux 4 lignes de tramway de la métropole montpelliéraine par l'intermédiaire de ses 36 lignes (en 2016).

Ces réseaux sont exploités par la TAM (Transports de l'Agglomération de Montpellier) depuis 2000, et qui a vu son acronyme évoluer le au profit de TAM Montpellier 3M. Cette société exploite également depuis 2007 un service de vélopartage nommé Vélomagg et depuis 2006 un service d'autopartage nommé Modulauto.

Depuis le milieu des années 2000, les Transports de l'agglomération de Montpellier sont opérés en partenariat avec Transdev[20].

Fin 2015, la TAM a radié tous les bus à motorisation diesel de son parc roulant au profit de motorisation GNV dans le cadre d'une initiative entamée en 2000[21].

À la suite des travaux dans le cadre de la réalisation de la ligne 5 de tramway, l'Avenue Georges Clémenceau est fermée à la circulation[22], et les itinéraires des lignes 6, 7, 11, 17, 33 et 38 sont modifiées en conséquence.

Réseau actuel modifier

Tramway modifier

Le réseau de tramway sera composé de cinq lignes au second trimestre 2025, date de mise en service du dernier prolongement. modifier

Lignes de tramway actuelles de réseau TAM (simplifié)
Ligne de tramway Trajet
1 Mosson ↔ Montpellier ↔ Odysseum (Gare SNCF de Montpellier - Sud de France en 2025)
2 Jacou ↔ Montpellier ↔ Saint-Jean-de-Védas Centre
3 Juvignac ↔ Mosson ↔ Montpellier ↔ Pérols Étang de l'Or/Lattes Centre
4 (Circulaire) Garcia Lorca ↔ Montpellier ↔ via les berges du Lez, Près d'Arènes, Peyrou
5 Lavérune ↔ Montpellier ↔ Clapiers

Bus modifier

Le réseau de bus est formé de 42 lignes.

Lignes actuelles de bus urbains du réseau TAM (simplifié)
Ligne de bus Trajet
B1 Place de l’Europe ↔ Notre-Dame de Sablassou (Fin 2024) (Jusqu'à Castries en 2025)
B2 Gare Montpellier Sud de France ↔ P+Tram de Sabines

Projet suspendu jusqu'à 2027

B3 Peyrou-Arc de Triomphe ↔ Pierre de Coubertin

Projet suspendu jusqu'à 2027

B4 Gennevaux ↔ Cournonsec

(A la mise en service du T5)

B5 Peyrou-Arc de Triomphe ↔ Grabels Euromédecine 2

Projet suspendu jusqu'à 2027

6 Doria/Paladilhe ↔ Euromédecine
7 Hôtel du Département ↔ Doria/Paladilhe
8 Centrayrargues ↔ Gare Saint-Roch (Pont de Sète)
9 Place de France - Odysseum (circulaire)
10 Aiguelongue (Jussieu) ↔ Celleneuve
11 La Martelle ↔ Tournezy
  Université des Sciences et Lettres (circulaire)
14 La Pompignane (Les Lacs) ↔ Léon Blum
15 Place de France ↔ Sabines
17 Les Bouisses ↔ Gare Saint-Roch (Pont de Sète)
19 Hôtel du Département ↔ Pierre de Coubertin
51 Notre-Dame de Sablassou ↔ Place de l'Europe
52 Place de France - Odysseum ↔ Grammont
53 Saint-Cléophas ↔ Sabines
Lignes actuelles de bus périurbains du réseau TAM (simplifié)
Ligne de bus Trajet
18 Sabines ↔ Lattes — Centre
21 Saint-Brès — Versant ↔ Notre-Dame-de-Sablassou
22 Saint-Éloi ↔ Jacou
23 Occitanie ↔ Prades-le-Lez — Moulin Neuf
24 Grabels — Le Pradas ↔ Grabels — La Valsière
25 Juvignac — Courpouyran ↔ Juvignac — Le Martinet
26 Occitanie ↔ Montferrier sur Lez CIRAD Baillarguet / Olympe
30 Le Crès — Jean Jaurès ↔ Le Crès — Maumarin
32 Garcia Lorca ↔ Saint-Jean-de-Védas — Saint Jean le Sec
33 Saint-Jean-de-Védas — Centre ↔ Fabrègues — Lou Paillas
34 Mosson ↔ Cournonsec — Les Clavoux
38 Rondelet ↔ Cournonsec — Les Clavoux
40 Mosson ↔ Saint-Georges-d'Orques — Zone Artisanale
41 Charles de Gaulle ↔ Castelnau-le-Lez — Clinique du Parc
43 Saint-Jean-de-Védas — Centre ↔ Pignan — La Bornière
44 Villeneuve-lès-Maguelone — Arnel ↔ Gare de Villeneuve-lès-Maguelone
46 Castries — Collège les Pins ↔ Notre-Dame-de-Sablassou
Lignes actuelles de transports à la demande (totalement ou partiellement) du réseau TAM (simplifié)
Ligne de bus Trajet
20 Saint-Jean-de-Védas — La Lauze / Saint-Jean-de-Védas — Centre ↔ Saint-Jean-de-Védas — Saint-Hubéry
27 Jacou ↔ Baillargues - Gare SNCF
28 Lattes — Boirargues ↔ Pérols — Cabanes de Pérols
31 Notre-Dame de Sablassou ↔ Baillargues - Gare SNCF
35 Castelnau-le-Lez — Mas de Rochet ↔ Castelnau-le-Lez — Les Aires / Aube Rouge
36 Charles de Gaulle ↔ Jacou — Collège Pierre Mendès France
42 Mosson ↔ Murviel-lès-Montpellier — La Rouvière Longue

Projets modifier

Gare TER de Sablassou modifier

Le chantier de la gare TER de Sablassou proche du pôle multimodal Notre-Dame de Sablassou, sur la commune de Castelnau-le-Lez, est prévu pour 2026. Ce projet permettra de relier Castelnau-le-Lez à Montpellier en 3 minutes puis Béziers et Nîmes en 20 minutes.

Le pôle Notre-Dame de Sablassou accueille déjà plusieurs lignes de bus et la ligne 2 du tramway. Deux lignes de bus à haut niveau de service y passeront : celle qui reliera la piscine d'Antigone à Castries, tandis que la deuxième connectera Sablassou à la gare TGV Sud de France. Le site sera également traversé par les pistes cyclables du futur réseau Express Vélo, et se trouvera en bordure de la déviation Est de Montpellier, prévue initialement en 2025[23].

Fréquentation modifier

La fréquentation du réseau de la TAM est en augmentation régulière et soutenue depuis la mise en service du tramway. Toutefois, plusieurs baisses ponctuelles ont été enregistrées en 2005, 2010, 2016 et 2018. Entre 2006 et 2016, la fréquentation a cru de 53 %[1].

Année 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Nombre de
voyages annuel
(en millions)[1]
42,48 47,90 52,63 52,40 54,46 61,98 66,29 67,72 62,22 63,52 68,52 73,22 76,63 85,22 83,2 84 83,1

En 2016, le tramway représentait près de 80 % du nombre de voyages effectués sur le réseau[1].

Notes et références modifier

  1. a b c et d [PDF] Rapport d'activité 2016, page 98/107, publié le sur le site de Montpellier Méditerranée Métropole (consulté le 10 mars 2019)
  2. « Les premiers tramways – Via Montpellier » (consulté le )
  3. Leslie Anagnostopoulos, « Le premier tram était tiré par des chevaux », article paru dans la Gazette de Montpellier no 966-967, 22 décembre 2006-4 janvier 2007, page 18.
  4. La commune de Palavas est créée le 29 janvier 1850 au bord de la Méditerranée à l’embouchure du petit fleuve côtier le Lez. « Palavas » devient officiellement « Palavas-les-Flots » le 16 avril 1928.
  5. La statue des « Trois Grâces » fait partie d'un ensemble de trois fontaines commandé par le Conseil de Ville en 1770 au sculpteur Étienne d'Antoine, natif de Carpentras. Taillée dans du marbre de Carrare de 1773 à 1776 pour la place de la Canourgue, elle est finalement installée en 1797 sur la place de la Comédie. Elle représente les filles de Zeus et d'une Océanide : Aglaé, Euphrosyne et Thalie qui incarnent les divinités de la beauté. En 1989, la statue originale est installée dans le hall du théâtre pour la protéger de la pollution et remplacée par une copie en résine.
  6. Michel Bozzola, « 17 novembre 2019 – Il y a 72 ans, la fin administrative de la Compagnie des tramways électriques de Montpellier », sur Tramway de Montpellier, (consulté le )
  7. Danielle et Roland Jolivet, Montpell'hier, Montpellier, chez l'auteur, Imp. Fournié, Balma (Haute-Garonne), , Album, ill. en noir et en coul., 153, 21 × 26 cm (ISBN 2-9513984-3-3, présentation en ligne), p. 20 et 21
  8. lire en ligne sur Gallica, p. 1687.
  9. a b et c transports-de-mtp.wifeo.com - L'avant CTM
  10. a et b Historique et parcours de ce réseau présenté dans un dossier de Leslie Anagnostopoulos, « Tram d'hier et tram d'aujourd'hui », paru dans la Gazette de Montpellier no 966-967, 22 décembre 2006-4 janvier 2007, pages 18 et 19. La double page est illustrée d'un plan comparé des deux réseaux de tramways électriques et de cartes postales anciennes fournit par l'auteur d'ouvrages sur Montpellier, Roland Jolivet.
  11. Roland Jolivet, Montpellier secrète et dévoilée, Montpellier, chez l'auteur, Imp. Fournié, Balma (Haute-Garonne), , ill. n&b et coul., 170, rel., 26 × 20,5 cm (ISBN 2-9513984-3-3, présentation en ligne), p. 104 et 105 (consulté le 20 novembre 2017)
  12. Boulevard Sarrail, anciennement boulevard de l'Esplanade.
  13. Le sobriquet de « Maison du scaphandrier » est donné par les montpelliérains à cet immeuble durant sa construction à cause de la forme particulière de son dôme qui peut être comparée à la forme du casque d'un scaphandre.
  14. a et b transports-de-mtp.wifeo.com - Évolution du réseau
  15. a et b 130 ans de transports dans l'agglomération de Montpellier, pages 36-39.
  16. a b c d et e transports-de-mtp.wifeo.com - La CTM
  17. a b c d e f g h i j et k transports-de-mtp.wifeo.com - La SMTU
  18. a b c d et e 130 ans de transports dans l'agglomération de Montpellier, pages 77 et suivantes.
  19. 130 ans de transports dans l'agglomération de Montpellier, pages 24-25.
  20. Photographie d'une rame de la ligne 2 signalant ce partenariat, 21 juillet 2007.
  21. Fin 2015, les bus de Montpellier rouleront tous au gaz (mobilicités.fr, consulté le 18 novembre 2016).
  22. « Montpellier : top départ pour les travaux de la ligne 5 de tramway sur l'avenue Clemenceau », sur midilibre.fr (consulté le )
  23. « Près de Montpellier : la future gare TER de Sablassou, outil stratégique pour la filière numérique », sur actu.fr (consulté le )

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Livres et brochures
  • Gérard Cholvy, Histoire de Montpellier, Éditions Privat, Toulouse 1984.
  • André Jacquot, Les Tramways à chevaux de Montpellier 1880-1883, Chemins de fer touristiques fédérés, 1985.
  • Roland Jolivet et Bras, Frédéric-Eusèbe (1868-1956) (photogr. Danielle Jolivet), Montpellier bras dessus bras dessous, Montpellier, chez l'auteur, imp. Beta (Barcelone), , ill. en noir et en coul., 170, 30 cm (ISBN 2-9513984-1-7, présentation en ligne)
  • Roland Laboye, Montpellier m'amuse, Ida éditions, Montpellier 1999.
  • Mireille Lacave, Montpellier naguère 1845-1944, Éditions Payot, collection « Mémoires des villes », Paris 1981.
  • Maurice Maillet, Les Chemins de fer d’intérêt local de l’Hérault, Les Éditions du Cabri, Breil-sur-Roya, 1985.
  • Jacques Palliès, Jean-Louis Estèves & Jacques Héritier, Montpellier mémoire, Edi sud Aix-en-Provence, Edi Loire Saint-Étienne, 1994.
  • Francis Zamponi, Montpellier métropole du sud, Librairie Arthème Fayard, Paris 2001.
  • Cécile Malhey-Dupart, 130 ans de transports dans l'agglomération de Montpellier, éd. Transports de l'agglomération de Montpellier, .
  • Cécile Malhey-Dupart, Les premières années du tramway électrique à Montpellier dans Bulletin historique de la ville de Montpellier, .
  • Philippe-Enrico ATTAL, Historail N° pages 6 à 21: Les 3 réseaux de Tramway de Montpellier.
  • Philippe-Enrico ATTAL, Rail Passion N°217 novembre 2015 pages 24 à 26: Montpellier boucle sa ligne 4, première circulaire de France.
Revues et journaux

Articles connexes modifier

Liens externes modifier