Tony Aubin
Tony Aubin, né le à Paris où il est mort le , est un compositeur et chef d'orchestre français. Il a composé en particulier des musiques de film.
Nom de naissance | Tony Louis Alexandre Aubin |
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Naissance |
Paris 9e, France |
Décès |
(à 73 ans) Paris 12e, France |
Activité principale | compositeur, chef d'orchestre |
Formation | Conservatoire de Paris |
Maîtres | Samuel Rousseau, Noël Gallon, Philippe Gaubert, Paul Dukas |
Enseignement | Conservatoire de Paris |
Élèves |
Jacques Charpentier Alain Louvier Olivier Greif Pierre Gabaye Guy-Claude Luypaerts Monique Gabus |
Distinctions honorifiques | Académie des beaux-arts en 1970 |
Biographie
modifierTony Louis Alexandre Aubin est né le à Paris 9e, de l'avocat Anthony Aubin et de son épouse Eugénie Hosbilier.
Il fait ses études au Conservatoire de Paris entre 1925 et 1930. Élève de Samuel Rousseau en théorie musicale et de Noël Gallon en contrepoint, il étudie la direction d'orchestre avec Philippe Gaubert et la composition avec Paul Dukas. En 1930, il obtient le 1er grand prix de Rome pour la cantate Actéon.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est critique musical à Comœdia. Il fait partie des musiciens réunis sous le Patronage de la radiodiffusion nationale pour créer une large fresque sur Jeanne d'Arc créée en 1942[1]
En 1941, il devient directeur des services de musique de chambre à la Radio française, où il est nommé chef d'orchestre en 1943. À partir de 1946, il est professeur de composition au Conservatoire de Paris, succédant à Roger-Ducasse. En 1952, il est membre du jury du Festival de Cannes. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1970.
Après la mort de sa femme, Louise Clavius-Marius, en 1975, il épouse Francine Tremblot de la Croix (1938-2016), compositrice, cheffe d'orchestre et directrice du conservatoire de Rueil-Malmaison, qui avait été son élève près de 20 ans plus tôt.
Tony Aubin meurt le à Paris, ville où il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (92e division ).
Filmographie
modifier- 1941 : Le pavillon brûle, de Jacques de Baroncelli.
- 1942 : À l'assaut des aiguilles du Diable, de Marcel Ichac.
- 1943 : Les Ailes blanches, de Robert Péguy.
- 1943 : Le Corbeau, de Henri-Georges Clouzot.
- 1943 : Sondeurs d'abîmes, de Marcel Ichac.
- 1943 : Ceux du rivage, de Jacques Séverac.
- 1944 : La Collection Ménard, de Bernard Roland.
- 1948 : La Belle Meunière, de Marcel Pagnol (adaptation de la musique de Franz Schubert).
- 1949 : La vie est un rêve, de Jacques Séverac.
- 1952 : Groenland : vingt mille lieues sur les glaces, de Marcel Ichac et Jean-Jacques Languepin.
- 1952 : Victoire sur l'Annapurna, de Marcel Ichac.
- 1962 : Dunoyer de Segonzac, documentaire de Michèle Brabo.
- 1966 : Illusions perdues (feuilleton télé), de Maurice Cazeneuve d'après Honoré de Balzac.
Œuvres
modifier- Cantilène variée, pour violoncelle et orchestre (1940) ;
- Concertinetto, pour violon et piano (1964) ;
- Concertino dello Scoiattolo, pour hautbois et piano (1970) ;
- Divertimento dell'incertezza, pour clarinette et piano (1967) ;
- Hymne d'espérance, pour chœur et orchestre (1961) ;
- Innocente Irlandaise pour accordéon de concert (1973) ;
- Quatuor à cordes (1933) ;
- Sonate pour piano en si mineur (1930).
- Symphonie n° 1 « romantique » (1935- 1937) ;
- Symphonie n° 2 (1944).
Références
modifier- cf. Georges Dandelot pour plus de détails.
Liens externes
modifier
- Ressources relatives à la musique :
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- « Tony Aubin » sur Musimem.