Thomas Cailley

réalisateur et scénariste français
Thomas Cailley
Description de cette image, également commentée ci-après
Thomas Cailley lors d'une réception pour les nommés aux César en .
Naissance (43 ans)
Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme, France)
Nationalité Drapeau de la France Française
Profession Réalisateur
Scénariste
Films notables Les Combattants
Le Règne animal

Thomas Cailley est un réalisateur et scénariste français, né le à Clermont-Ferrand. Il est connu pour ses longs-métrages Les Combattants (2014) et Le Règne animal (2023).

Biographie modifier

Jeunesse et formation modifier

Né le à Clermont-Ferrand, Thomas Cailley est élevé entre l'Auvergne, Bordeaux et le Kentucky. Il fait ses études à Sciences Po Bordeaux puis en école de commerce à Audencia Nantes.

Reconversion dans le cinéma modifier

Il passe par la distribution cinématographique et la production de films documentaires avant de changer d'orientation professionnelle. Suivant les pas de son frère aîné David, qui quitte son métier de professeur de physique pour étudier le métier de chef opérateur à l'ENS Louis-Lumière[1], Thomas Cailley passe le concours de La Fémis[2], école dans laquelle il rentre en 2007 en section scénario.

Au cours de ses études à La Fémis il est amené à écrire plusieurs scénarios de long métrage, dont son travail de fin d'études : le scénario des Combattants, co-écrit avec Claude Le Pape. En parallèle de ces études, il écrit et réalise un film de court-métrage, Paris Shanghai, qui est très bien accueilli en festival et reçoit de nombreuses distinctions.

Il réalise ensuite le film Les Combattants, avec Adèle Haenel et Kévin Azaïs dans les rôles principaux. Ce premier long métrage, qui mélange les genres cinématographiques, a pour base une romance sur fond d'entrainement à l'Armée de terre. Après un accueil dithyrambique, et une sélection à la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes 2014, le réalisateur gagne de nombreuses récompenses qui concernent les premiers films, en France comme à l'international. Parmi les prix importants, seule la Caméra d'or lui échappe.

Sorti le , le film est aussi un succès en salles, totalisant plus de 400 000 entrées à ce jour.

En 2023 sort en salle le film Le Règne animal. Il est présenté à l'ouverture de la sélection Un certain regard du festival de Cannes 2023[3], et est présélectionné pour représenter la France aux Oscars 2024[4].

Engagements modifier

Il est membre du collectif 50/50 qui a pour but de promouvoir l’égalité des femmes et des hommes et la diversité dans le cinéma et l’audiovisuel[5],[6].

Filmographie modifier

  Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Comme réalisateur modifier

 
Affiche du film Les Combattants.

Longs métrages modifier

Courts-métrages modifier

Télévision modifier

Clips modifier

Comme scénariste modifier

Autres modifier

Distinctions modifier

Récompenses modifier

Nominations modifier

Sélections modifier

Notes et références modifier

  1. « Fémis, pêche à la truite et retraite en forêt : le parcours du combattant Thomas Cailley », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Didier Péron, « Thomas Cailley : « Le cinéaste dont j’ose dire du bien ? Michael Bay » », sur Libération.fr, (consulté le ).
  3. « Festival de Cannes 2023 : "Le règne animal" Romain Duris et Adèle Exarchopoulos dans un film fantastique audacieux signé Thomas Cailley », sur Franceinfo, (consulté le )
  4. « Oscars 2024 : trois films tournés en Nouvelle-Aquitaine présélectionnés pour représenter la France », sur France 3 Nouvelle-Aquitaine, (consulté le )
  5. « Femmes dans le cinéma : "La parité n'est pas qu'un problème de nana !" », sur LExpress.fr, (consulté le )
  6. « Le collectif 5050 », sur collectif5050.com (consulté le )
  7. Carine - Caussieu, « Cinéma : sur le tournage (ou presque) du « Règne animal » en Lot-et-Garonne », sur sudouest.fr, (consulté le )
  8. « Thomas Cailley, le jeune réalisateur surdoué des "Combattants" », sur www.rtl2.fr, (consulté le )
  9. Article journal Le Parisien , du 23/01/2015.

Liens externes modifier