@Pa2chant.bis Je suis effectivement arrivé après la bataille de la PàS, et j'ai constaté l'absence d'un grand nombre d'éléments. C'est dommage car ça me donne l'impression que la décision a été prise plutôt au ressenti que sur la base d'éléments sourcés. L'objet est de placer quelque part l'info afin que lorsqu'il sera temps, on ne refasse pas une nouvelle fois la même erreur. :)
@Hyruspex pour les sources, les voici :
Petit rappel d'abord pour les personnes qui n'ont pas suivi le débat d'admissibilité, je rappelle que la majorité des sources attestent de cet usage :
1. n'est pas utilisé pour désigner le grade de chevalier, qui reste indiqué au masculin.
2. est en usage depuis les premières femmes entrées dans l'ordre ;
3. est en usage encore de nos jours ;
4. est l'usage désormais par l'État lorsqu'il Les désigne des femmes détentrices de cette décoration, en particulier des militaires ;
5. concerne la moitié des personnes entrées dans l'ordre depuis plus de 10 ans ;
6. est conforme aux recommandations de l'État, en particulier le guide publié par le CNRS et l'INaLF en 1999 ;
7. dans les promotions, les femmes promues figurent dans une liste « au grade de chevalier » suivie de la liste des personnes promues, femmes ou hommes.
Exemple : le décret du 7/7/2021 cite la promotion d'une femme au grade d'officier. Il précise qu'elle était chevalière du 10/7/2012, ce qui permet de retrouver (avec ce site) le décret du 6/7/2012, qui la cite dans la liste des personnes nommées « au grade de chevalier ».
C'est donc visiblement un masculin générique, une femme étant bien désignée comme « chevalière » ;
8. dans les promotions, deux usages coexistent : les femmes militaires promue à un grade supérieur à chevalière sont nommées explicitement chevalières, tandis que les femmes civiles promues de la même manière restent désignées par le terme de « chevalier ». J'ai posé la question et transmettrais la réponse.
La seule opposition à l'usage de chevalière serait donc le 1, le 8 n'invalidant pas le terme de « chevalière ».
Mon point de vue est que toutes les autres sources attestent de l'usage du terme « chevalière », ce qui en soit suffit à en rendre l'usage légitime sur WP d'après nos usages. Toutefois, je comprend que le 1 gêne certaines personnes.
Le décret de promotion use d'une dénomination personnelle qui prouve qu'elle est bien « chevalière », et ce même si le décret de nomination use d'un genre générique pour toutes les personnes promues.
Si les sources primaires n'usent pas précisément de ce terme, les sources secondaires le font or elles sont à préférer.
Par ailleurs l'usage du terme générique « au grade de chevalier » peut aussi se comprendre car ce terme générique s'adapte quelque soit les personnes, et me semble donc tout aussi recevable que le raisonnement contraire. L'usage d'une source primaire pour interdire la possibilité d'user du terme « chevalière » reviendrait à interpréter que le terme « chevalier » est à préférer à « chevalière ». Ça me semblerait à éviter, la règle étant que « toute interprétation de source primaire doit être fondée sur une source secondaire fiable ».
Dès lors, il semble attesté qu'un femme nommée au grade de chevalier est bien « chevalière ».
Au passage, les femmes militaires sont aussi désignées officières lorsque promue à un grade supérieur.
PS : Y a-t-il un endroit où cette bafouille pourrait être retrouvée plus facilement ?