Saint-Georges-les-Landes

commune française du département de la Haute-Vienne

Saint-Georges-les-Landes
Saint-Georges-les-Landes
Église Saint-Georges de Saint-Georges-les-Landes
Blason de Saint-Georges-les-Landes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Haute-Vienne
Arrondissement Bellac
Intercommunalité Communauté de communes Haut Limousin en Marche
Maire
Mandat
Joël Lachaise
2020-2026
Code postal 87160
Code commune 87145
Démographie
Gentilé Georgeois
Population
municipale
233 hab. (2021 en diminution de 2,92 % par rapport à 2015)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 20′ 35″ nord, 1° 20′ 15″ est
Altitude Min. 218 m
Max. 302 m
Superficie 16,21 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Châteauponsac
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web saint-georges-les-landes.fr

Saint-Georges-les-Landes (Sent Jòrge las Landes en occitan marchois) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie modifier

Localisation modifier

 
Situation de la commune de Saint-Georges-les-Landes en Haute-Vienne.

Saint-Georges-les-Landes est situé au nord du département de la Haute-Vienne, à la limite de l'Indre.

Communes limitrophes modifier

Climat modifier

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique limousin[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 896 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Souterraine à 16 km à vol d'oiseau[5], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 031,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-Georges-les-Landes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (54,6 %), zones agricoles hétérogènes (26,2 %), forêts (13,4 %), terres arables (2,7 %), zones urbanisées (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Saint-Georges-les-Landes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels modifier

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Georges-les-Landes.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[17]. 29,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[18].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[15].

Risque particulier modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Georges-les-Landes est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[19].

Toponymie modifier

  • Saint Georges de Fontanet en 1095 ;
  • Saint Georges la Terre aux Feuilles en 1402 ;
  • Saint Georges les Landes en 1524.

Saint Georges est un martyr de Cappadoce (Turquie) du IVe siècle.
Les Landes : il existait d'importants communaux en landes autour du village de Saint-Georges ; lors de la confection du cadastre de 1836, un dixième de la commune était en communaux, un quart en bois, landes, bruyères.

Histoire modifier

Il existait un moulin à Puylaurent, une carrière de quartz à empierrer les routes à Plantedit. Hier comme aujourd'hui, c'est l'activité agricole qui fait l'essentiel de la vie de la commune. Au début du XXe siècle, Saint-Georges tenait jusqu'à dix foires par an, elles ont disparu avec la Première Guerre mondiale. Fort pauvre, la commune a fourni, depuis le XVIIe siècle, un fort contingent d'ouvriers migrants, sabotiers, charrons et surtout paveurs. En 1901, la commune comptait 70 paveurs migrants soit plus de 10 % de la population.

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2014-en cours Joël Lachaise _ Maire
mars 1989-2014 Claude Louis[20] _ Maire
1987 1989 Jean-Jacques Léger _ Maire
1947 1987 Marcel Gorgeon _ Maire
1945 1947 Alexandre Michaud _ Maire
1935 1945 Antonin Vauzelade _ Maire
1932 1935 Marcel Jolivet _ Maire
1908 1932 Charles-Edouard Ferrant _ Maire
1899 1908 Théodore Roby _ Maire
1892 1899 Jean Lepain _ Maire
1888 1892 Camille Puifferat _ Maire
1873 1888 Barthelemy Appay _ Maire
1873 André Appay _ Maire
1871 1873 Jean Paturaud _ Maire
1860 1871 Etienne Puifferat _ Maire
1843 1860 André Appay _ Maire
1840 1843 Barthelemy Peureaud _ Maire
1830 1840 Jean Baptiste Guillaume _ Maire
1799 1830 Jean Baptiste Gabiat _ Maire
1795 1799 Jean Billiard _ Agent municipal
1792 1795 Sulpice Doucet _ Officier Public
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].

En 2021, la commune comptait 233 habitants[Note 3], en diminution de 2,92 % par rapport à 2015 (Haute-Vienne : −1,09 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
576536604719780827835857823
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
750680668693702734716703673
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
658670614540533514512481452
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
447407400350293255252251240
2018 2021 - - - - - - -
239233-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
De pourpre à saint Georges équestre d'or tenant un bouclier d'argent chargé d’une croix de gueules, terrassant de sa lance d'or un dragon de même.
Détails
Création de Jean-François Binon adoptée par la municipalité en 2019.

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références modifier

  1. Carte IGN sur Géoportail
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Saint-Georges-les-Landes et La Souterraine », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « La Souterraine » (commune de La Souterraine) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « La Souterraine » (commune de La Souterraine) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Georges-les-Landes », sur Géorisques (consulté le )
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  17. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  18. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
  19. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
  20. Site officiel de la préfecture de Haute-Vienne - liste des maires (doc pdf)
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.