Sébastien Martin

homme politique français

Sébastien Martin
Illustration.
Sébastien Martin, en 2020.
Fonctions
Président d’Intercommunalités de France
En fonction depuis le
(3 ans, 5 mois et 8 jours)
Élection
Prédécesseur Jean-Luc Rigaut
1er vice-président du conseil départemental de Saône-et-Loire[1]
En fonction depuis le
(9 ans et 11 jours)
Élection
Réélection
Président André Accary
Conseiller départemental de Saône-et-Loire
En fonction depuis le
(9 ans et 11 jours)
Élection 29 mars 2015
Réélection 20 juin 2021
Circonscription Canton de Givry
Prédécesseur Pierre Voarick
Président du Grand Chalon
En fonction depuis le
(9 ans, 11 mois et 27 jours)
Élection
Réélection
Prédécesseur Christophe Sirugue
Biographie
Date de naissance (46 ans)
Lieu de naissance Vichy (Allier)
Nationalité Française
Parti politique RPR (jusqu’en 2002)
UMP (2002-2015)
LR (2015-2017 ; depuis 2021)
NF (depuis 2022)
Diplômé de IEP de Grenoble
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Profession Consultant

Sébastien Martin, né le à Vichy (Allier) est un homme politique français se réclamant d’une droite ouverte et modérée[2].

Il est président de la communauté d’agglomération du Grand Chalon depuis 2014 et 1er vice-président du conseil départemental de Saône-et-Loire[3] depuis 2015.

En , il est élu président d’Intercommunalités de France[4].

En 2022, il est nommé chevalier dans l’Ordre national du mérite[5]

Biographie modifier

Formation modifier

Diplômé en 2000 de l’Institut d'études politiques de Grenoble - section politique[6] - il obtient par la suite un DESS de communication politique et sociale à l'Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne en 2001.

Carrière professionnelle modifier

À la suite de son passage en tant que stagiaire au sein du groupe RPR à l’Assemblée nationale, Sébastien Martin devient assistant parlementaire de Jean Proriol (UMP), député de la Haute-Loire (2e circonscription)[7].

C’est en 2001 qu’il rejoint le territoire chalonnais en tant qu’attaché parlementaire et conseiller auprès de Dominique Perben (UMP), alors député-maire de Chalon-sur-Saône pour la XIIe législature (2002-2007).

Du fait de la nomination de ce dernier ministre de la Justice en 2002[8], Sébastien Martin devient collaborateur du député suppléant Dominique Juillot[9]. Il est rappelé dès 2005 auprès de Dominique Perben, alors ministre des Transports, de l'Equipement, du Tourisme, et de la Mer[10] pour lequel il assure le poste de chargé de mission au sein de son cabinet[11].

Ces premières expériences le mèneront, à partir de 2006, à la direction du cabinet de Dominique Juillot, devenu président de la communauté d'agglomération du Grand Chalon en 2004.

À la suite de l’élection de Christophe Sirugue (PS) en 2008 et le changement de majorité, Sébastien Martin s’éloigne du Chalonnais pour prendre les fonctions de directeur de cabinet auprès de Patrick Ollier (UMP) à Rueil-Malmaison puis de Jean-Marie Bockel (UDI) à Mulhouse entre 2010 et 2011.

Sa carrière se poursuit au ministère des Sports en tant que conseiller[12] auprès de Chantal Jouanno puis de collaborateur chargé de la vie associative et du bénévolat au sein du cabinet ministériel de David Douillet[13], sous le mandat présidentiel de Nicolas Sarkozy (UMP).

Entre 2013 et 2015, il occupe le poste de consultant pour un cabinet de recrutement parisien.

Carrière politique modifier

Mandats locaux modifier

Président du Grand Chalon modifier

Après les élections présidentielles de 2012, Sébastien Martin décide de s'impliquer directement dans la vie politique chalonnaise. En , il fonde l’association « Chalon, Alternative 2014 » pour préparer les élections municipales dans l'optique de rassembler les représentants de droite en lice : Sébastien Martin (UMP), Isabelle Dechaume (UDI) et Gilles Platret (UMP)[14].

Finalement investi par la Commission nationale d'investiture de l'UMP le [15] mais face au risque de division de la droite et du centre, Sébastien Martin prône l'union et renonce à la tête de liste décidant de porter les enjeux liés à l'agglomération dans la campagne[16].

En 2014, il prend part à la liste « Tous pour Chalon », conduite alors par Gilles Platret (LR), qui remportera 52,39 % des suffrages au 1er tour des élections municipales le [17]. À 36 ans, après avoir été élu conseiller municipal, Sébastien Martin devient alors président du Grand Chalon le avec 65 voix sur 83[18].

Conscient du potentiel industriel du territoire, il s'engage pour le réaménagement de la zone économique SaôneOr[19], ex-site de l'entreprise Kodak, afin d'y accueillir de nouvelles entreprises[20],[21].

En vue des élections municipales de , il s'investit sur la liste commune « En Avant Chalon » avec le maire sortant de Chalon-sur-Saône, Gilles Platret[22]. La liste l'emporte à 52,92% des voix[23].

De nouveau élu conseiller municipal[24], Sébastien Martin se représente à la présidence du Grand Chalon en proposant une gouvernance marquée par l’implication de l’ensemble des communes de l’agglomération. Il est réélu le , par 77 voix sur 94, aux côtés de 14 vice-présidents[25].

Conscient du potentiel économique de l’agglomération et convaincu par la pertinence de sa réindustrialisation pour assurer l’avenir du territoire, il en fait le pilier prioritaire de sa stratégie[26].

Dès 2015, il s'engage pour le réaménagement de la zone économique SaôneOr (ex-site de l'entreprise Kodak) afin de disposer de foncier pour accueillir de nouvelles entreprises, la création d’une offre d’accompagnement à leur transformation écologique et digitale mais aussi, l’accueil de diplômes d’enseignement supérieur et de structures de recherche répondant aux besoins en compétences des entreprises locales.

En 2018 puis en 2020, le Grand Chalon se voit labelliser Territoire d’Industrie[27] puis Site industriel clés en mains[28].

Sur la base des résultats économiques obtenus sur le Grand Chalon (baisse du taux de chômage[29], augmentation du nombre d’habitants[30] et d’étudiants[31], implantation de grands groupes[32],[33]…), l’agglomération est citée parmi les territoires français exemplaires en matière de réindustrialisation[34].

1er Vice-président du département de Saône-et-Loire modifier

Depuis , il est par ailleurs élu conseiller départemental du canton de Givry[35] (Saône-et-Loire) puis 1er vice-président du département de Saône-et-Loire, chargé de l’aménagement et de l’aide aux territoires, des infrastructures et des routes[36]. Il est réélu dès le premier tour des élections départementales suivantes aux côtés de Dominique Lanoiselet le 21 juin 2021, récoltant 81,69% des voix contre le binôme représentant le Rassemblement National[37].

Président d’Intercommunalités de France modifier

Auparavant vice-président chargé de l’aménagement du territoire de l’Assemblée des Communautés de France (AdCF) désormais nommée Intercommunalités de France depuis octobre 2021[38], Sébastien Martin en devient président le [39] prenant ainsi la succession de Jean-Luc Rigaut, ancien maire d'Annecy et ancien président de la communauté d'agglomération du Grand Annecy.

Dans le cadre de son mandat, Sébastien Martin s'attèle à expliquer et à défendre le rôle de l’intercommunalité aux côtés de la commune et en faveur du bloc local[40]. Il participe à la montée en puissance d’Intercommunalités de France au rang des 3 autres principales associations d’élus locaux françaises (AMF, ADF et Régions de France)[41].

Positionnement national modifier

Dans le cadre des primaires de la droite en 2017, il appelle à voter pour Alain Juppé[42]. À la suite de la défaite du parti Les Républicains aux élections présidentielles et s’affirmant dans la lignée de Xavier Bertrand[43], il exprime son désaccord avec la nouvelle ligne du parti[44]. Sébastien Martin annonce alors ne pas avoir renouvelé sa cotisation après l’élection de Laurent Wauquiez à la présidence en [45].

À l’occasion de la primaire de la droite pour les élections présidentielles 2022, il soutient de nouveau la candidature de Xavier Bertrand[46].

Fortement attaché à sa famille politique, il affirme que “la droite a un avenir si elle redevient elle-même[47]” à la suite de la défaite de Valérie Pécresse au 1er tour du scrutin présidentiel.

Prises de position modifier

Réindustrialisation modifier

S’appuyant sur son expérience locale (cf. supra), Sébastien Martin appelle à la réindustrialisation de la France pour garantir son avenir économique, assurer le rééquilibrage des territoires et tendre vers une plus grande cohésion nationale[48].

Fervent défenseur d’une politique industrielle nationale s’appuyant sur la mobilisation et l’accompagnement de tous les territoires, il soutient que pour réindustrialiser “le Gouvernement seul ne peut rien[49]” après avoir dénoncé le manque de volonté de ce dernier de dialoguer et de prendre en compte l’échelon local[50].

Pour ce faire, Sébastien Martin appelle au développement de coopérations entre tous les acteurs des écosystèmes locaux concernés (chefs d’entreprises, élus locaux, enseignants-chercheurs, étudiants, institutions…) grâce notamment, à la montée en puissance du programme Territoires d’Industrie[51].

Conscient des besoins des entreprises pour s’implanter et se développer ainsi que ceux des territoires pour les accueillir, Sébastien Martin porte dès 2022, plusieurs propositions[52] pour la nouvelle stratégie industrielle du Gouvernement français :

  • la multiplication, partout en France, de sites industriels clés en main [53]rapidement disponibles pour un industriel en raison de l’anticipation des procédures et des études relatives à l’urbanisme, à l’archéologie préventive et à l’environnement
  • la création d’Académies industrielles[54] dans les territoires, pour rapprocher les formations d’enseignement supérieur des entreprises, selon leurs besoins en compétences.

Territoires et décentralisation modifier

Investi sur les enjeux relatifs à la décentralisation et à la déconcentration, il prône une nouvelle politique d’aménagement du territoire basée notamment, sur l’attractivité des villes moyennes et sur des relations de confiance entre l'État et les collectivités territoriales[55]. Dans une prise de position pour le journal La Tribune, il appelle en ce sens à une "France des Territoires réconciliés"[56].

Opposé à toute grande redistribution des compétences entre collectivités territoriales en matière de décentralisation[57], Sébastien Martin défend pour autant “un changement de modèle fondé sur la France des bassins de vie[58]” reposant sur une territorialisation des politiques publiques selon les besoins spécifiques de chaque territoire où les Français vivent[59].

Dans ce cadre, il défend par ailleurs la reconnaissance du statut de collectivités territoriales à l’intercommunalité au sens de l’article 72 de la Constitution affirmant qu’"au regard de ses compétences, du nombre de ses agents et du poids de ses budgets, elle n’a rien à voir avec les autres établissements publics[60]”.

Détails des mandats et fonctions modifier

Mandats locaux modifier

Mandats nationaux modifier

Notes et références modifier

  1. Chargé de l’Aménagement et de l’aide aux territoires, des Infrastructures et des Routes.
  2. « Sébastien Martin sème les jalons d'une droite "modérée et ouverte" en Saône et Loire ».
  3. « Sébastien Martin - Département. », sur saoneetloire71.f.
  4. Adcf, « Gouvernance de l’AdCF : Sébastien Martin élu nouveau président de l’association », sur Adcf.fr, .
  5. République Française, « Décret du 23 novembre 2022 portant promotion et nomination dans l'ordre national du Mérite », sur Légifrance, (consulté le ).
  6. « Sébastien Martin, Président de l'agglomération du Grand Chalon », sur diplomes-iepg.fr, .
  7. Grégory Jacob, « Derrière le chef des sports », sur lejsl.com.
  8. « Dominique Perben : Ministre de la Justice, garde des Sceaux », sur liberation.fr.
  9. B. Montaggioni, « Quand le suppléant devient député », sur lejsl.com.
  10. « Dominique Perben, nouveau ministre des Transports, de l'Équipement, du Tourisme et de la Mer ».
  11. « Cabinet de Dominique Perben, ministre des Transports, de l'Équipement, du Tourisme et de la Mer. Archives du directeur de cabinet et du conseiller chargé des affaires internationales (2002-2007) », sur siv.archives-nationales.culture.gouv.fr.
  12. « Arrêté du 11 juillet 2011 portant nomination au cabinet de la ministre des sports », sur legifrance.gouv.fr, .
  13. « Arrêté du 26 septembre 2011 portant nomination au cabinet du ministre », sur legifrance.gouv.fr.
  14. « Chalon : Sébastien Martin candidat à l'investiture de l'UMP », sur lejsl.com, .
  15. « Sébastien Martin investi par l’UMP », sur lejsl.com.
  16. « Chalon-sur-Saône : les municipales sèment la confusion à droite ».
  17. « 1er tour des municipales à Chalon-sur-Saône : sèvère défaite de Christophe Sirugue battu par Gilles Platret ».
  18. « S. Martin, président : « Nous devons viser haut et loin » », sur lejsl.com.
  19. Arnaud Morel, « Chalon-sur-Saône, le déclic économique ».
  20. « Le groupe agroalimentaire espagnol Vicki Foods va s'implanter à Chalon-sur-Saône ».
  21. « Chalon-sur-Saône : la société S.G.T. va s'implanter à SaoneOr ».
  22. « Gilles Platret et Sébastien Martin : « Avec nous, vous savez où vous allez » ».
  23. « Chalon-sur-Saône : résultats des élections 2021 », sur Chalon-sur-Saône : résultats des élections 2021.
  24. « Composition du conseil municipal ».
  25. « Sébastien Martin réélu président du Grand Chalon », sur lejsl.com.
  26. Antonin Tabard, « Le Grand Chalon veut développer l’industrie et décentraliser la formation », Le Journal du Palais,‎ (lire en ligne)
  27. Florent MULLER, « Le Grand Chalon reconnu Territoire d’industrie », Le Journal de Saône-et-Loire,‎ (lire en ligne)
  28. Kaléidoscope, « Le Grand Chalon labellisé « Sites industriels clé en main » », Kaléidoscope,‎ (lire en ligne)
  29. Laurent Guillaumé, « Sébastien Martin se félicite de la poursuite de la baisse du chômage dans le Grand Chalon », Info-Chalon,‎ (lire en ligne  )
  30. Pierre Demoux, « La Saône et Loire continue de perdre des habitants », Les Echos,‎ (lire en ligne  )
  31. Laurent Guillaumé, « L'ambition de 3000 étudiants d'ici 2030 sur le Grand Chalon et la création prochaine d'un campus étudiant », Info-Chalon,‎ (lire en ligne)
  32. Christophe Tourné, « Bourgogne : ITEN choisit l'ancien site de Kodak à Chalon-sur-Saône pour implanter une nouvelle usine », France Bleu Bourgogne,‎ (lire en ligne)
  33. Amandine Ibled, « Agroalimentaire : l'espagnol Vicky Foods choisit Chalon-sur-Saône pour s'étendre en Europe », La Tribune,‎ (lire en ligne  )
  34. Laurent Guillaumé, « L'expérience de SaôneOr, "une exemplarité en terme (sic) de réindustrialisation" des Territoires assure Roland Lescure », Info-Chalon,‎ (lire en ligne)
  35. « Départementales 2015 : qui sont les nouveaux élus des cantons de Saône-et-Loire ? », sur france3-regions.francetvinfo.fr, .
  36. « Les 12 nouveaux vice-présidents du Conseil départemental », sur lejsl.com.
  37. « Saône-et-Loire : quatre duos de la majorité départementale élus dès le 1er tour ».
  38. Cap Com, « Une nouvelle identité visuelle pour l’AdCF »  , sur Cap com, (consulté le ).
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  41. Thomas Beurey, « Intercommunalités : en route pour la consécration », Banque des territoires,‎ (lire en ligne  )
  42. « Sébastien Martin soutient totalement Alain Juppé », sur lejsl.com.
  43. « Présidentielle : Xavier Bertrand «se prépare» pour 2022 », sur leparisien.fr.
  44. « Chez LR, le poison quotidien des départs ».
  45. « Sébastien Martin " une chose est sûre, je serai de la partie à Chalon en 2020" », sur lejsl.com.
  46. Le Journal de Saône-et-Loire, « Chalon-sur-Saône : Xavier Bertrand veut convaincre les militants Les Républicains », Le Journal de Saône-et-Loire,‎ (lire en ligne)
  47. Benoit Montaggioni, « Sébastien Martin : « La droite a un avenir si elle redevient elle-même » », Le Journal de Saône-et-Loire,‎ (lire en ligne  )
  48. Antoine Gavory, « Sébastien Martin : « La réindustrialisation est la seule alternative possible » », Le Journal du Palais,‎ (lire en ligne)
  49. Hugo Soutra, « Le gouvernement seul ne peut rien », Courrier des Maires,‎ (lire en ligne  )
  50. César Armand, « Réindustrialisation : les intercommunalités regrettent un dialogue « quasiment au point mort » avec Bercy », La Tribune,‎ (lire en ligne)
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  52. Intercommunalités de France, « Industrie verte : Intercommunalités de France remet 20 propositions à Bercy »  , sur Intercommunalités.fr, (consulté le ).
  53. Cédric Néau, « Les territoires retrouvent une place dans la réindustrialisation verte », La Gazette des communes,‎ (lire en ligne)
  54. Sébastien Martin, « Le Président des intercommunalités de France : Des académies industrielles dans nos territoires », Journal du Dimanche,‎ (lire en ligne  )
  55. « Sébastien Martin (ADCF) : “Engager une relation nouvelle entre État et territoires à travers la politique du contra », sur acteurspublics.fr.
  56. « Pour une France des territoires réconciliés ! », sur latribune.fr, .
  57. Aurélien Hélias, « Sébastien Martin : "Si on ramène tout à la répartition des compétences, on sera tous perdants" », Courrier des Maires,‎ (lire en ligne)
  58. Landot & associés, « Intercommunalités de France « pour une France des bassins de vie qui assument leur destin » », sur blog.landot-avocats.net, (consulté le ).
  59. César Armand, « « Il manque des politiques plus territorialisées » », La Tribune,‎ (lire en ligne  )
  60. Jean-Baptiste Forray, « Sébastien Martin : L'intercommunalité doit être une collectivité à part entière », La Gazette des communes,‎ (lire en ligne)
  61. Florent MULLER, « Réélu président du Syndicat mixte du Chalonnais, Sébastien Martin explique son utilité », Le Journal de Saône-et-Loire,‎ (lire en ligne  )