Rue Pouzonville

rue de Toulouse, en France

La rue Pouzonville (en occitan : carrièra Pozanvila) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Rue Pouzonville
Situation
Coordonnées 43° 36′ 35″ nord, 1° 26′ 37″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 1 - Centre
Quartier(s) Arnaud-Bernard
Début no 36 rue Jean-Baptiste-Merly
Fin no 19 rue Saint-Bernard
Morphologie
Longueur 190 m
Largeur entre 6 et 8 m
Odonymie
Anciens noms Rue Sougès (XVe siècle)
Rue des Bordettes (XVIIe – XVIIIe siècle)
Rue Matabiau (XVIIe – XVIIIe siècle)
Rue l'Indépendance (1794)
Nom actuel XIVe siècle
Nom occitan Carrièra Pozanvila
Histoire et patrimoine
Création XIVe siècle
Protection Site patrimonial remarquable (1986)
Notice
Archives 315555552010
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue Pouzonville
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Pouzonville

Situation et accès

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Description

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La rue Pouzonville est une voie publique. Elle se trouve dans le quartier Arnaud-Bernard, dans le secteur 1 - Centre.

La chaussée compte une voie de circulation automobile en sens unique, de la rue Jean-Baptiste-Merly vers la rue Saint-Bernard. Elle appartient à une zone de rencontre et la vitesse y est limitée à 20 km/h. Il n'existe ni bande, ni piste cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable.

Voies rencontrées

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La rue Pouzonville rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Rue Merly
  2. Rue de l'Arc(g)
  3. Rue Saint-Bernard

Odonymie

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Histoire

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Patrimoine et lieux d'intérêt

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  • no  12 : immeuble (1963, René Bailly)[1].
  • no  28 : immeuble Bonzom.
    Un immeuble de rapport est construit entre 1919 et 1920 par l'architecte Edmond Pilette pour le compte de M. Bonzom et de la Société pyrénéenne d'entreprise. Il s'agit de la première réalisation toulousaine de l'architecte qui, né à Armentières et formé à l'école des Beaux-Arts de Paris, vient de s'installer à Toulouse. Il donne ici un exemple d'architecture rationaliste, en laissant lisible la structure en béton de l'édifice. Le décor de briques vernissées, de mosaïques et les motifs géométriques des ferronneries de la porte et des garde-corps annoncent le goût de l'Art déco.
    L'immeuble s'élève, à l'angle de la rue Saint-Bernard, sur sept niveaux : un sous-sol et cinq étages. Au rez-de-chaussée, la porte d'entrée a un encadrement polychrome de briques vernissées et de carreaux de céramique et a conservé sa ferronnerie. Le niveau est occupé à droite par un magasin, à gauche par un bureau et un studio. Aux étages, la façade est animée par les ondulations des bow-windows en légère saillie. Elle est rythmée par la mise en valeur de l'ossature de béton qui forme un quadrillage : les bandeaux verticaux évoquent des pilastres d'ordre colossal, les bandeaux horizontaux sont ornés de mosaïques. L'angle de l'immeuble, qui fait face au boulevard de Strasbourg, est traité comme une rotonde, couronnée par un dôme. Il conserve cependant une couverture en béton, tandis que les lucarnes sont mises en valeur par un décor de fleurs en mosaïque. La distribution intérieure se fait par un grand escalier à noyau creux, laissant la place à un ascenseur. Chaque étage est occupé par un appartement : la salle à manger, un bureau, un petit et un grand salon se répartissent le long de la rue Saint-Bernard, tandis que les quatre chambres s'ouvrent sur la rue Pouzonville[2],[3].
  • no  29 : immeuble (1809)[4].
  • no  49 : immeuble (1928, Antoine et Pierre Thuriès)[5].

Notes et références

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Références

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Voir aussi

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Bibliographie

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Article connexe

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Liens externes

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