Rue Pouzonville

rue de Toulouse, en France

La rue Pouzonville (en occitan : carrièra Pozanvila) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle se trouve à l'est du quartier Arnaud-Bernard, dans le secteur 1 - Centre.

Rue Pouzonville
(oc) Carrièra Pozanvila
Situation
Coordonnées 43° 36′ 35″ nord, 1° 26′ 37″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Ville Toulouse
Quartier(s) Arnaud-Bernard (Secteur 1)
Début no 36 rue Merly
Fin no 19 rue Saint-Bernard
Morphologie
Type Rue
Longueur 183 m
Largeur entre 6 et 8 m
Histoire
Anciens noms Rue Pouzonville (XIVe siècle)
Protection Site patrimonial remarquable (1986)
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue Pouzonville (oc) Carrièra Pozanvila
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Pouzonville (oc) Carrièra Pozanvila

Situation et accès modifier

Description modifier

Voies rencontrées modifier

La rue Pouzonville rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Rue Merly
  2. Rue de l'Arc(g)
  3. Rue Saint-Bernard

Transports modifier

Odonymie modifier

Histoire modifier

Patrimoine modifier

  • no  12 : immeuble (1963, René Bailly)[1].
  • no  28 : immeuble Bonzom.
    Un immeuble de rapport est construit entre 1919 et 1920 par l'architecte Edmond Pilette pour le compte de M. Bonzom et de la Société pyrénéenne d'entreprise. Il s'agit de la première réalisation toulousaine de l'architecte qui, né à Armentières et formé à l'école des Beaux-Arts de Paris, vient de s'installer à Toulouse. Il donne ici un exemple d'architecture rationaliste, en laissant lisible la structure en béton de l'édifice. Le décor de briques vernissées, de mosaïques et les motifs géométriques des ferronneries de la porte et des garde-corps annoncent le goût de l'Art déco.
    L'immeuble s'élève, à l'angle de la rue Saint-Bernard, sur sept niveaux : un sous-sol et cinq étages. Au rez-de-chaussée, la porte d'entrée a un encadrement polychrome de briques vernissées et de carreaux de céramique et a conservé sa ferronnerie. Le niveau est occupé à droite par un magasin, à gauche par un bureau et un studio. Aux étages, la façade est animée par les ondulations des bow-windows en légère saillie. Elle est rythmée par la mise en valeur de l'ossature de béton qui forme un quadrillage : les bandeaux verticaux évoquent des pilastres d'ordre colossal, les bandeaux horizontaux sont ornés de mosaïques. L'angle de l'immeuble, qui fait face au boulevard de Strasbourg, est traité comme une rotonde, couronnée par un dôme. Il conserve cependant une couverture en béton, tandis que les lucarnes sont mises en valeur par un décor de fleurs en mosaïque. La distribution intérieure se fait par un grand escalier à noyau creux, laissant la place à un ascenseur. Chaque étage est occupé par un appartement : la salle à manger, un bureau, un petit et un grand salon se répartissent le long de la rue Saint-Bernard, tandis que les quatre chambres s'ouvrent sur la rue Pouzonville[2],[3].
  • no  29 : immeuble (1809)[4].
  • no  49 : immeuble (1928, Antoine et Pierre Thuriès)[5].

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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