Réseau de bus Le Paladin

Le Paladin
Image illustrative de l’article Réseau de bus Le Paladin
Deuxième logo du réseau de bus Le Paladin

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Bus de type Mercedes-Benz à Antony.

Situation Essonne et Hauts-de-Seine
Type Autobus
Entrée en service 1990
Fin de service
Longueur additionnée des lignes 110.70
Lignes 15
Exploitant Bièvre Bus Mobilités (Transdev)
Réseaux connexes (M) Autobus d'Île-de-France
Réseau RATP
Autres réseaux
Noctilien
Bus à haut niveau de service (Tvm, T Zenetc.)
Express
TàD Île-de-France Mobilités
Transilien SNCF

Le Paladin était un réseau de bus urbain créé en 1990[1] opérant en Île-de-France sur un territoire à cheval sur les départements de l'Essonne et des Hauts-de-Seine, couvrant les communes appartenant à l'établissement public territorial Vallée Sud Grand Paris.

Le réseau est remplacé le par le réseau de bus de la Bièvre.

Histoire modifier

Le réseau, mis en service en 1990, est exploité par les cars Bridet, société implantée à Wissous et rachetée par Transdev en 2002.

Le , le réseau est renforcé avec la création de cinq lignes portant ainsi à onze le nombre de lignes exploitées par le réseau. Les communes de Bourg-la-Reine et de Châtenay-Malabry sont mieux desservies tandis que la commune de Verrières-le-Buisson est désormais intégrée au réseau. Celui-ci comprend 384 points d'arrêts et utilise 37 autobus contre 202 points d'arrêts et 17 véhicules auparavant. Ce sont 976 000 voyageurs qui ont été transportés en 2005 avec une prévision de 2,2 millions de voyageurs par année[2].

Le , la ligne 14 est inaugurée ; elle dessert les quartiers du Pierrer et du Coteau. La ligne 12 qui assurait un service circulaire depuis Antony via Châtenay-Malabry, Le Plessis-Robinson, Sceaux et Bourg-la-Reine est scindée en deux lignes : la ligne 13 qui relie Antony à Sceaux par Bourg-la-Reine et la ligne 14 qui vise à améliorer la desserte de la gare de Robinson. La ligne 11 est simplifiée dans son itinéraire et ses horaires sont mieux adaptés aux besoins des voyageurs. Les lignes 4, 7 et 8 sont améliorées dans leurs tracés et leurs horaires sont améliorés tout en prenant en compte le ramassage des scolaires. Le matériel, jusqu'alors vétuste, est par ailleurs renouvelé. La plupart des lignes sont équipées de minibus sauf la ligne 12 qui est dotée de véhicules de plus grand gabarit afin d’accueillir les personnes à mobilité réduite[3].

Le , la ligne 19 change ses horaires afin de s'adapter aux horaires d'entrée et de sortie du collège Henri-Georges-Adam situé à Antony : deux départs sont ainsi assurés le matin et le soir[4].

Depuis le , la ligne 1 dessert le centre-ville de Wissous ainsi que le quartier Saint-Éloi[5]. À cette même date, les lignes 5 et 19 sont supprimées dont la première avait une fréquentation très faible[6].

Depuis le , la ligne 14 dessert la station Division Leclerc du tramway de la ligne T6 et son offre est renforcée en journée. Les horaires en période scolaire sur la ligne 12 sont appliqués toute l'année y compris en période de vacances scolaires[7].

Le , la ligne 13 est supprimée en raison d'une faible fréquentation bien que la ligne soit essentiellement empruntée par les scolaires[8].

Ouverture à la concurrence modifier

Le , le réseau est remplacé par le réseau de bus de la Bièvre exploité par RD Bièvre sauf pour les lignes 3, 6, 7, 11, 14, 16 et 17 qui rejoignent le réseau de bus Vallée Sud Bus opéré par Transdev Vallée Sud.

Exploitation modifier

Entreprise exploitante modifier

Le , le groupe Veolia Transport alors filiale de Veolia, fusionne avec Transdev, qui gérait le réseau, pour donner naissance à « Veolia Transdev » qui devient le no 1 privé mondial dans le secteur des transports[9].

Deux ans plus tard, en , le groupe étant endetté de plusieurs millions d'euros, celui-ci adopte le nom de Transdev à la suite du désengagement de Veolia environnement, détenteur de Veolia Transport[10].

Dépôt modifier

La majorité des véhicules ont leur centre-bus à Wissous, situé au no 15 avenue Ampère. Le dépôt a également pour mission d'assurer l'entretien préventif et curatif du matériel. L'entretien curatif ou correctif a lieu quand une panne ou un dysfonctionnement est signalé par un machiniste.

Identité visuelle modifier

Galerie de photographies modifier

Notes et références modifier

  1. « Présentation du réseau », sur i.paladin (consulté le )
  2. Les bus Paladin étendent leur réseau, publié le 5 janvier 2006, sur le site leparisien.fr, consulté le 20 janvier 2015.
  3. Le réseau de bus Paladin corrige et renforce ses lignes, publié le 28 mai 2007, sur le site leparisien.fr, consulté le 20 janvier 2015.
  4. Les bus Paladin changent d'horaires, publié le 4 novembre 2010, sur le site leparisien.fr, consulté le 20 janvier 2015.
  5. Le réseau de bus entame une cure de jouvence, publié le 11 juillet 2013, sur le site leparisien.fr, consulté le 20 janvier 2015.
  6. Réseau Paladin, délibération du 10 juillet 2013, sur le site stif.org, consulté le 11 avril 2015.
  7. Avec la ligne 14, raccordez-vous au réseau !, sur le site transdev-idf.com, consulté le 31 mars 2015.
  8. STIF — Délibération n°2015 / 073, page 8, publié le 11 février 2015, sur le site stif.org, consulté le 24 juin 2015.
  9. Veolia Transdev : le géant des transports publics est né, publié le 4 mars 2011, sur le site mobilicites.com, consulté le 18 février 2015.
  10. Veolia Transdev se renomme Transdev, publié le 26 mars 2013, sur le site lesechos.fr, consulté le 18 février 2015.

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

  • France Passion des Transports Urbains (FPTU) : Île-de-France - Tome 4, Réseaux Urbains, , 114 p.