République socialiste soviétique de Géorgie

république de l'Union soviétique
République socialiste soviétique
de Géorgie
საქართველოს საბჭოთა სოციალისტური რესპუბლიკა

1921–1991

Drapeau
Drapeau de la RSSG.
Blason
Sceau de l'État.
Devise en géorgien : პროლეტარ ყველა ქვეყნისა, შეერთდით! (« Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! »)
Hymne Hymne de la république socialiste soviétique de Géorgie (en)
Description de cette image, également commentée ci-après
Localisation de la république au sein de l'URSS.
Informations générales
Capitale Tbilissi
Langue(s) Géorgien depuis
Monnaie Rouble soviétique ou მანეთი en géorgien.
Fuseau horaire UTC +3
Démographie
Population 4 337 600 hab.
Superficie
Superficie 69 700 km2
Histoire et événements
Création.
Intégration à la RSFS de Transcaucasie.
Dissolution de la RSFS de Transcaucasie.
La RSS de Géorgie est renommée « république de Géorgie ».
Indépendance.

Entités précédentes :

Entités suivantes :

La République socialiste soviétique de Géorgie (en géorgien : საქართველოს საბჭოთა სოციალისტური რესპუბლიკა, Sak'art'velos Sabchot'a Soc'ialistura Respublika ; en russe : Грузинская Советская Социалистическая Республика, Grouzinskaïa Sovietskaïa Sotsialistitcheskaïa Respoublika ; littéralement « république socialiste des conseils de Géorgie / géorgienne ») est l'une des 15 républiques membres de l'Union soviétique jusqu'à la dissolution de celle-ci en 1991.

Histoire modifier

Création modifier

 
Carte administrative de la Géorgie en 1922.
 
Carte administrative de la Géorgie en 1957 à 1991.
 
Géorgie (1944-1955).

La république socialiste soviétique de Géorgie est créée le après la victoire de l'armée rouge sur la république démocratique de Géorgie lors de la Guerre soviéto-géorgienne. Quelques jours plus tard, le 2 mars, la première constitution de la Géorgie soviétique est acceptée.

Transcaucasie modifier

Du au , elle fait partie de la république socialiste fédérative soviétique de Transcaucasie avec la RSS d'Arménie et de la RSS d'Azerbaïdjan.

Le soulèvement d'août 1924 tenta de secouer la férule soviétique sans succès.

En 1927, le géorgien Joseph Staline (en russe L'homme d'acier) s'empara du pouvoir à Moscou et va diriger l'Union soviétique, y compris ses compatriotes Géorgiens qui n'échapperont pas aux purges staliniennes. La Géorgie est alors dirigée par Lavrenti Beria, avant qu'il ne dirige le NKVD et devienne le bras droit de Staline.

En 1936, la république socialiste fédérative soviétique de Transcaucasie est dissoute et la république socialiste soviétique de Géorgie devint alors l'une des républiques fédérées de l'URSS.

Seconde Guerre mondiale modifier

En 1941-1945, pendant la Seconde Guerre mondiale, sur 700 000 Géorgiens qui se battirent en tant que soldats de l'Armée rouge contre l'Allemagne nazie, environ 200 000 périrent.

Après 1953 modifier

À la mort de Staline en 1953, le pouvoir central soviétique relâcha son emprise sur les républiques fédérées. Cette décentralisation permit au Parti communiste géorgien de contrôler réellement le pouvoir dans le pays.

Pendant cette période, le marché noir et la corruption se développèrent de manière importante. En tant que ministre de l’Intérieur du RSS de Géorgie (de 1968 à 1972), puis Premier secrétaire du Comité central du PC géorgien (de 1972 à 1985), Edouard Chevardnadze travailla pendant des années pour lutter contre cette corruption, avant d'être nommé ministre soviétique des Affaires étrangères.

L'opposition au régime soviétique se développa et à partir des années 1970, un sentiment nationaliste fort se développa en Géorgie. Lors de la tragédie du 9 avril 1989, une manifestation anti-soviétique fut violemment dispersée par l'armée[1], menant à la démission du gouvernement[2].

Indépendance modifier

Le , les premières élections démocratiques eurent lieu, et le , la RSS de Géorgie reprend le nom de « république de Géorgie » et déclare son indépendance le avec comme président l'ancien dissident Zviad Gamsakhourdia.

Au moment de la sécession, le RSS de Géorgie comportait :

Hymne modifier

Hymne de la RSS de Géorgie

Notes et références modifier

  1. Hélène Carrère d'Encausse, La Gloire des nations : Ou la fin de l'Empire soviétique, Fayard, , 492 p. (ISBN 2-213-64971-5 et 9782213649719, lire en ligne), Chapitre V, « Dimanche noir ».
  2. Hélène Carrère d'Encausse, Six années qui ont changé le monde 1985-1991 : La chute de l'Empire soviétique, Fayard, , 432 p. (ISBN 978-2-213-69966-0 et 2-213-69966-6, lire en ligne)

Articles connexes modifier