Réactions internationales à la crise anglophone au Cameroun

réactions internationales

Dès son déclenchement fin 2017, la crise anglophone au Cameroun suscite une attention internationale croissante, et devient un défi pour les relations extérieures du Cameroun. Provoquée par la répression des manifestations de 2016-2017 dans le pays, le conflit passe d'une insurrection de faible ampleur à une situation proche de la guerre civile[1]. Si le Cameroun bénéficie du soutien de pays africains[2], aucun pays ne soutient ouvertement les mouvements séparatistes. Cependant, de nombreux pays font pression sur le Cameroun pour qu'il dialogue avec les séparatistes[3]. En outre, les séparatistes bénéficient du soutien d'officiers de l'armée nigériane, qui ont aidé à organiser des ventes d'armes en leur faveur[4].

Alors que les pays africains restent largement silencieux sur la question et s'opposent à toute ingérence non africaine[5], de nombreux pays occidentaux font sur le Cameroun pour qu'il ouvre un dialogue avec les séparatistes. En mai 2019, une discussion informelle a lieu au Conseil de sécurité des Nations unies[6], une étape importante après près de deux ans de faible implication internationale.

Organisations internationales modifier

  •   Union africaine : Jusqu'en 2019, l'Union africaine (UA) reste largement silencieuse sur la crise anglophone au Cameroun. Le , l'UA salue la tenue prochaine de pourparlers sous médiation suisse[7].
  •   Commonwealth : Le 19 décembre 2017, lors d'un dîner officiel avec le président Paul Biya, la secrétaire général, Patricia Scotland exprime « sa grande tristesse » au sujet des évènements en zone anglophone. Elle a également « appelé les Camerounais à préserver la paix et l’unité, et à privilégier en toute circonstance le dialogue »[8].
  •   Union européenne : Le 30 septembre 2017, l'Union européenne appelle « tous les acteurs » à « faire preuve de retenue et de responsabilité »[9]. Le 2 février 2018, l'Union européenne (UE) appelle l'armée camerounaise à faire « un usage proportionné de la force » dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest[10]. Le 19 avril 2019, le Parlement européen (PE) adopte une résolution très critique vis-à-vis des autorités camerounaises[11].
  •   ONU : Le 28 septembre 2017, le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres se dit « profondément préoccupé par la situation au Cameroun ». Il encourage les autorités camerounaises à « poursuivre leurs efforts pour résoudre les griefs de la communauté anglophone » et souligne « l’importance de faire prévaloir l’unité et l’intégrité territoriale du Cameroun »[12]. Le , le Secrétaire général condamne fermement « les actes de violence signalés dans les régions anglophones du Sud-Ouest et du Nord-Ouest du Cameroun, y compris des pertes en vies humaines »[13]. Le 10 septembre 2018, lors de 39e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, la Haute-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Michelle Bachelet s'inquiète de la dégradation de la sécurité en zone anglophone[14]. Le , la Porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH), Ravina Shamdasani, déclare « nous condamnons fermement les violations des droits de l'homme et les abus dont sont victimes les populations des régions du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun. » et « nous appelons les groupes armés sécessionnistes à s'abstenir de recourir à la violence. Nous demandons instamment au gouvernement de respecter et de protéger les droits de tous »[15]. Le , le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit sur le conflit[16].

Pays modifier

Afrique modifier

  •   Tchad : Selon des informations non authentifiées, le président tchadien Idriss Déby accepte de déployer des troupes tchadiennes dans les régions anglophones du Cameroun afin de combattre les séparatistes. En février 2018, il est rapporté que des troupes tchadiennes combattaient au Cameroun depuis des semaines. Cependant, aucune preuve matérielle de ce déploiement n'a été fournie[17]. En mars 2019, le président tchadien appelle les autres États africains à s'impliquer et à aider à mettre fin au conflit[18].
  •   Égypte : En décembre 2019, l'Égypte exprime son soutien au Grand dialogue national qui s'était tenu deux mois auparavant[19].
  •   Guinée équatoriale : En janvier 2018, le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo appelle au dialogue comme étant le meilleur moyen de mettre fin à la crise anglophone au Cameroun. La Guinée équatoriale vote contre les tentatives de porter le conflit à la discussion au Conseil de sécurité de l'ONU[5], et soutient les efforts de paix du gouvernement camerounais[2]. En décembre 2019, la Guinée équatoriale appelle à une aide internationale aux parties[20].
  •   Éthiopie : En tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, l'Éthiopie vote contre les tentatives visant à soumettre la crise anglophone à la discussion[5].
  •   Ghana : En 2019, il est révélé que des armes produites au Ghana avaient été introduites clandestinement dans les régions anglophones, ce qui provoque une rencontre entre le président camerounais Paul Biya et le député ghanéen Albert Kan-Dapaah (en). Le Ghana accueille des réfugiés qui ont fui les régions anglophones[21]. En août 2019, le dirigeant du groupe séparatiste Forces de défense du Cameroun méridional (FDCM), Ebenezer Akwanga, est briévement interrogé par le Bureau ghanéen des enquêtes nationales[22].
  •   Côte d'Ivoire : En tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, la Côte d'Ivoire vote contre les tentatives visant à soumettre la crise anglophone à la discussion[5]. Lorsqu'une discussion informelle a eu lieu, la Côte d'Ivoire exprime son soutien aux efforts de paix du gouvernement camerounais[3].
  •   Nigeria : Le président Muhammadu Buhari promet d'empêcher les séparatistes d'opérer à partir du territoire nigérian ; « Le Nigeria prendra les mesures nécessaires dans le cadre de la loi pour s'assurer que son territoire n'est pas utilisé comme zone de rassemblement pour déstabiliser un autre pays souverain ami. ». Ayant à s'inquiéter de ses propres éléments séparatistes, et bénéficiant de la coopération militaire avec le Cameroun contre Boko Haram, le Nigeria soutient surtout le gouvernement camerounais[5]. En janvier 2018, le Nigeria interpelle les dirigeants séparatistes sur son territoire dont Sisiku Julius Ayuk Tabe. Ils sont ensuite été extradés au Cameroun, et emprisonnés pendant un an avant le début d'un procès en janvier 2019. Cependant, cela n'a pas été sans controverse, car les dirigeants séparatistes avaient tous déposé des demandes d'asile. Le 1 mars 2019, un tribunal nigérian décide de leur renvoi au Nigeria, et indemnité à hauteur de cinq millions de nairas chacun pour cette extradition. Cette décision n'est suivie d'aucune action de la part du gouvernement nigérian[23]. En juillet 2019, le Nigeria s'engage à empêcher les séparatistes de faire passer clandestinement des armes à feu à travers la frontière ou de s'entraîner au Nigeria[24]. En février 2020, le Nigeria a mis de côté 100 hectares de terres où les réfugiés des régions anglophones pourraient construire des fermes et travailler la terre, et a fait don d'environ 1,4 milliard de francs CFA pour les aider à démarrer[25].
  • Malgré la politique officielle du Nigeria, les séparatistes traversent fréquemment la frontière pour acheter des armes à feu et recruter des combattants dans les camps de réfugiés. Certains officiers de l'armée nigériane soutiennent également les séparatistes en organisant des ventes d'armes[4].
  •   Afrique du Sud : En mai 2019, en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, l'Afrique du Sud s'est opposée à un effort des États-Unis et de l'Union européenne pour discuter de la crise anglophone au Conseil de sécurité de l'ONU. Adoptant une position partagée par d'autres pays africains, l'Afrique du Sud a estimé que l'Union africaine, et non les Nations unies, devait être chargée de gérer la crise anglophone. En raison de ces objections, seule une discussion informelle a eu lieu au Conseil de sécurité de l'ONU le 13 mai[26]. Cependant, l'Afrique du Sud a critiqué le gouvernement camerounais pour son manque de sincérité dans ses efforts pour mettre fin au conflit et pour avoir commis des violations des droits de l'homme[2].

Asie modifier

  •   Chine : En novembre 2018, la Chine a offert une aide humanitaire aux personnes déplacées à l'intérieur du pays dans les régions anglophones du Cameroun[27]. La Chine a voté contre les propositions visant à discuter de la crise anglophone au Conseil de sécurité de l'ONU[5]. Lorsqu'une discussion informelle a eu lieu en mai 2019, la Chine a adopté une position neutre[2]. Elle estime que le conflit ne nécessite pas une intervention internationale car il ne constitue pas une menace pour la paix mondiale[20].
  •   Japon : En juillet 2019, le Japon a soutenu le PNUD en accordant un soutien financier à 18 organisations œuvrant pour le redressement des régions affectées par le conflit[28].
  •   Inde : L'Inde a critiqué le gouvernement camerounais lors d'une discussion informelle au Conseil de sécurité de l'ONU, rejoignant ainsi d'autres pays qui l'accusent de ne pas faire assez pour résoudre le conflit[2].
  •   Indonésie : En mai 2019, l'Indonésie a appelé à la coopération avec le gouvernement camerounais et les organisations régionales, et à un dialogue inclusif[2].
  •   Israël : En 2018, un avocat israélien spécialisé dans les droits de l'homme a demandé à la Cour suprême d'Israël d'annuler toutes les licences d'exportation d'armes israéliennes au Bataillon d'intervention rapide (BIR). Une ordonnance de bâillon a accompagné la décision finale, qui reste donc secrète. Cependant, une source au sein du BIR a indiqué que les fusils israéliens avaient cessé d'arriver en 2019[29].
  •   Koweït : En mai 2019, le Koweït a critiqué le gouvernement camerounais pour son manque de volonté politique de mettre fin au conflit[2].

Europe modifier

  •   Belgique : En novembre 2018, un envoyé belge a déclaré que le Cameroun devrait apprendre de la Belgique lorsqu'il s'agit de gérer le multilinguisme[30]. Lors d'une discussion informelle au Conseil de sécurité de l'ONU en mai 2019, la Belgique a soutenu les efforts de paix du gouvernement camerounais, étant le seul pays européen à part la France à le faire[2].
  •   France : Le 2 octobre 2017, la France se dit « préoccupée par les incidents (…) qui ont fait plusieurs victimes » et appelle « l’ensemble des acteurs » à la retenue[31]. Le 28 mai 2019, le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian s'inquiète de la dégradation de la situation dans les régions anglophones et des pertes humaines qui « sont de plus en plus lourdes »[32]. En décembre 2019, le député Sébastien Nadot interroge le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian lors des questions au gouvernement pour savoir « Que fait la France, pays des droits de l'homme et membre du Conseil de sécurité des Nations unies, pour que la situation humanitaire déplorable et la guerre qui se déroule dans la zone anglophone du Cameroun ne débouchent pas sur un génocide au cours des prochains mois ? ». Le 22 février 2020, le président de la République, Emmanuel Macron est interpellé au Salon de l'agriculture par un activiste camerounais au sujet de la situation dans les régions anglophones. Le chef de l'État déclare : « Je vais appeler la semaine prochaine le président Paul Biya et on mettra le maximum de pression pour que la situation cesse. Il y a des violations des droits de l'homme au Cameroun qui sont intolérables, je fais le maximum »[33]. Le 2 mars 2021, lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, le député pose à nouveau une question au ministre des Affaires étrangères au sujet du rôle de la France qu'il accuse de soutenir le régime dictatorial en place sur le continent africain. Il évoque dans son discours les massacres commis lors du conflit[34]. Le 26 juillet 2022, lors de sa visite au Cameroun, le président de la République, Emmanuel Macron déclare : « Je demeure en effet convaincu, que la régionalisation constitue une réponse à la grave crise qui continue d'affecter le pays dans ses régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ; et que c'est par ce processus politique de dialogue, de réformes, d'avancées, de conciliation, qu'une solution durable pourra être trouvée. »[35].
  •   Allemagne - L'Allemagne soutient officiellement une résolution par le dialogue et les réformes[30]. Lors d'une discussion informelle au Conseil de sécurité de l'ONU en mai 2019, l'Allemagne a critiqué le gouvernement camerounais.
  •   Pays-Bas : Les Pays-Bas ont tenté de faire en sorte que la crise anglophone soit discutée au Conseil de sécurité des Nations unies[5].
  •   Norvège : Le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) s'est établi dans les régions anglophones en 2019, dans le but de fournir une éducation aux enfants déplacés à l'intérieur du pays[36]. La Norvège a tenté de faire en sorte que la crise anglophone soit discutée au Conseil de sécurité des Nations unies[5].
  •   Pologne : Lors d'une discussion informelle sur la crise anglophone au Conseil de sécurité de l'ONU le 13 mai 2019, la Pologne a critiqué le gouvernement camerounais pour ne pas avoir fait assez pour mettre fin au conflit[2].
  •   Russie - La Russie a voté contre les propositions visant à discuter de la crise anglophone au Conseil de sécurité de l'ONU[5]. Lorsqu'une discussion informelle a eu lieu en mai 2019, la Russie a critiqué le gouvernement camerounais, tout en mettant en garde contre une intervention étrangère[2].
  •   Suède : En décembre 2018, le représentant permanent de la Suède auprès des Nations unies, Olof Skoog, a déclaré que la crise anglophone était une menace pour la stabilité régionale, et a exhorté le Cameroun à travailler à une résolution en coopération avec les Nations unies[37].
  •   Suisse - En avril 2019, la Suisse a proposé son aide pour trouver une solution au conflit[38]. Le 27 juin, le Département fédéral des affaires étrangères a confirmé qu'il agirait en tant que médiateur dans les négociations à venir, à la suite des demandes du gouvernement camerounais et des séparatistes[39].
  •   Royaume-Uni : Le 16 mai 2018, à la Chambre des communes, le conflit est évoqué par la députée Jessica Morden, qui questionne Harriett Baldwin sur le sujet. Cette dernière réitère la position du Royaume-Uni selon laquelle il était nécessaire que les parties cessent les violences et, plus que tout, que le processus de dialogue soit inclusif[40]. Le 19 avril 2018, le Secrétaire d'État aux Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement, Boris Johnson, en entretien avec le Premier ministre camerounais, Philémon Yang, lors du sommet du Commonwealth déclare : « Il y a nécessité urgente de poursuivre le dialogue, la décentralisation et le respect des droits humains dans les régions anglophones comme l’a déjà commencé à faire le président Paul Biya. Le Royaume-Uni soutiendra la paix, la prospérité et la sécurité pour nos amis au Cameroun »[41].
  •   Vatican : En février 2019, le Vatican a proposé d'agir en tant que médiateur pour aider à mettre fin au conflit[42].

Amérique du Nord modifier

  •   Canada : En avril 2019, le gouvernement canadien a offert 6,65 millions de dollars d'aide humanitaire, dont une partie a été affectée à des problèmes de sécurité[43]. Le militant séparatiste Ebenezer Akwanga a déposé une plainte de 25 millions de dollars canadiens contre le Canada pour « avoir violé l'autodétermination économique de l'Ambazonie » en soutenant des compagnies pétrolières anti-séparatistes[44]. En janvier 2023, le gouvernement du Canada a annoncé que les parties belligérantes avaient signé un accord pour s'engager dans un processus de paix facilité par le Canada. L'accord a été signé par la république du Cameroun, le Conseil de gouvernement de l'Ambazonie (et sa branche armée, les Forces de défense de l'Ambazonie, le Mouvement de libération du peuple africain (et sa branche armée, la SOCADEF), le gouvernement intérimaire de l'Ambazonie et l'équipe de coalition de l'Ambazonie[45].
  •   République dominicaine : En mai 2019, la République dominicaine a rejoint les États-Unis et le Royaume-Uni pour demander une discussion sur la crise anglophone au Conseil de sécurité de l'ONU. Lors de cette réunion, la République dominicaine a critiqué le gouvernement camerounais pour sa gestion du conflit[2].
  •   États-Unis : Le 6 février 2018, les États-Unis condamnent les meurtres commis et invitent le gouvernement camerounais à respecter les droits des 47 Camerounais rapatriés de force du Nigeria vers le Cameroun. Le 6 février 2019, les États-Unis, tout en se félicitant de la coopération contre le terrorisme, coupent l'assistance militaire au Cameroun en mettant fin à un programme d'armement et de formation militaire de 17 millions d’euros environ, invoquant de graves violations des droits humains. D'autres programmes se poursuivent mais pourraient éventuellement être rompus « si la situation l'exige ». Les États-Unis demandent au gouvernement camerounais « de faire preuve de plus de transparence dans les enquêtes sur les allégations crédibles de violations flagrantes des droits de l’homme par les forces de sécurité »[46]. Au même moment, une quinzaine d’ONG invitent l'ONU à enquêter sur de graves violations des droits de l'homme dans les régions anglophones du pays. Le 19 novembre 2019, le sous-secrétaire d'État américain aux affaires africaines, Tibor Peter Nagy Jr appelle à un « vrai dialogue » et à un « transfert de pouvoir » vers les régions anglophones, estimant que l'option militaire priviligiée par le gouvernement renforce la radicalisation séparatiste[47].

Océanie modifier

  •   Australie : Le diplomate australien Alexander Chapman a déclaré que « l'Australie recommande au Cameroun de lever les restrictions inutiles à la liberté de réunion, d'enquêter sur le recours présumé à la force lors des manifestations et de veiller à ce que les manifestants arrêtés bénéficient de procès équitables »[48].

Amérique du Sud modifier

  •   Bolivie : En décembre 2018, le représentant permanent adjoint de la Bolivie a déclaré que la Bolivie soutient une résolution par le biais d'un dialogue inclusif[37].
  •   Pérou : En mai 2019, lors d'une discussion informelle au Conseil de sécurité de l'ONU, le Pérou a critiqué le Cameroun pour les violations des droits de l'homme et pour ne pas avoir fait assez pour mettre fin au conflit[2].

Notes et références modifier

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