Prison de Vladimir

prison en Russie

La prison de Vladimir, officiellement « prison no 2 de l'oblast de Vladimir du service pénitentiaire fédéral de Russie » mais plus connue sous le nom de Vladimirski Tsentral (en russe : Владимирский централ), est une centrale pour criminels dangereux fondée au XVIIIe siècle dans la ville de Vladimir, située à 180 km à l'est de Moscou. Elle est ouverte en 1783 et a une capacité de 1 220 places.

Prison de Vladimir
Image de l'établissement
Palais de justice attenant à la prison de Vladimir.
Localisation
Pays Drapeau de la Russie Russie
Coordonnées 56° 08′ 28″ nord, 40° 26′ 03″ est
Géolocalisation sur la carte : Russie
(Voir situation sur carte : Russie)
Prison de Vladimir
Architecture et patrimoine
Construction
Installations
Type Prison
Capacité 1 220 places places
Fonctionnement
Date d'ouverture 1783
Opérateur(s) Drapeau de la Russie Service fédéral de l'exécution des peines (en)

Histoire

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La construction de la prison de Vladimir fut ordonnée par un décret de l'impératrice Catherine II en 1783. Une prison de transit fut construite en 1825 et devint une maison d'arrêt : la prison de Vladimir no 1.

En 1921, elle devint une centrale où étaient détenus des prisonniers politiques. La prison fait partie du système carcéral spécial organisé par décret du Conseil des Ministres de l'URSS no 416-159 du « de l'organisation des camps du ministère des Affaires intérieures à régime strict pour détenir les criminels d'Etat particulièrement dangereux » : espions, saboteurs, terroristes, trotskistes, mencheviks, anarchistes, SR, nationalistes, émigrés blancs et autres membres d'organisations antisoviétiques, ainsi que les individus dangereux par leur antisoviétisme et leurs relations avec l'activisme de l'ennemi[1],[2].

Détenus célèbres

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Avant la Révolution

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Période soviétique

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Dirigeants baltes

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Dans la prison furent notamment détenus des dirigeants des États baltes sous les numéros suivants :

  • no 1 - Antanas Merkys, Premier ministre lituanien.
  • no 2 - Maria Merkienė, épouse de A. Merkys.
  • no 4 - Gedemin Merkys, fils de A. et M. Merkys.
  • no 5 - Juozas Urbšys, ministre des Affaires étrangères de Lituanie.
  • no 6 - Marija Urbšienė, épouse de J. Urbšys.
  • no 7 - Vilhelms Munters, ministre des Affaires étrangères de la Lettonie.
  • no 8 - Natālija Munters, épouse de V. Munters.
  • no 9 - Jānis Balodis, vice-président et ministre de la Guerre de la Lettonie.
  • no 10 - Elvīra Balode, épouse de J. Balodis.
  • no 11 - Johan Laidoner, général commandant de l'armée estonienne (Mort en prison).
  • no 12 - Maria Laidoner, épouse de J. Laidoner.
  • no 30 - Aleksandras Stulginskis, président de la Lituanie.
  • no 31 - Stasys Šilingas, ministre de la Justice, membre du Conseil d'État de la République de Lituanie.
  • no 32 - Juozas Tonkūnas, ministre de l'Éducation de la Lituanie.

Parents de Staline

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Détenus du IIIe Reich

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La prison de Vladimir est citée dans des chansons comme le Prisonnier juif ou la Centrale de Vladimir par Mikhaïl Krug[3],[4].

Références

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  1. (ru) « "Владимирский централ" – главная тюрьма страны ( Vladimir central-importante prison du pays) »
  2. (ru) « Владимирский централ, ветер денежный // Новые Известия, 2005 » [archive du ] (consulté le )
  3. (ru) « Текст песни «Еврейский арестант» » [« "Jewish Prisoner"(Le prisonnier juif) Lyrics »], sur lyricsworld.ru (consulté le )
  4. (ru) « Текст песни «Владимирский централ»(Vladimir central) » [« "Vladimir Central" Lyrics »], sur lyricsworld.ru (consulté le )

Sources

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[vidéo]