Pont roman de Barbaste
| Pont roman | ||||
 Le pont et le moulin. | ||||
| Géographie | ||||
|---|---|---|---|---|
| Pays | France | |||
| Région | Nouvelle-Aquitaine | |||
| Département | Lot-et-Garonne | |||
| Commune | Barbaste Nérac |
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| Coordonnées géographiques | 44° 10′ 13″ N, 0° 17′ 20″ E | |||
| Fonction | ||||
| Franchit | La Gélise | |||
| Fonction | Pont routier | |||
| Caractéristiques techniques | ||||
| Type | Pont en maçonnerie | |||
| Portée principale | 5,20 à 6,00 m | |||
| Largeur | 3,30 à 6,30 m | |||
| Matériau(x) | Pierre (matériau) | |||
| Construction | ||||
| Mise en service | XIIIe siècle | |||
| Historique | ||||
| Protection |  Classé MH (1960)
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| Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Aquitaine
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Le pont roman de Barbaste est un pont construit sur la Gélise, entre Barbaste et Nérac, près de Lavardac, en Lot-et-Garonne, en Nouvelle-Aquitaine, à côté du Moulin d'Henri IV.
Historique modifier
Le pont de Barbaste se trouve sur le tracé de l'ancienne Ténarèze, voie antérieure à l'époque romaine qui reliait les Pyrénées à la Garonne, en passant par Eauze, Sos et Réaup, qui devait probablement franchir la Gélise par un gué, avant la construction du pont. Le moulin de Barbaste, appelé aussi moulin d'Henri IV, a été construit à la fin du XIIIe siècle à 20 mètres à l'amont du pont.
Un pont est cité à Barbaste dans le saisimentum de 1271, prise de possession de l'Agenais par le roi de France[1]. Il a déjà été cité en 1259 dans l'hommage de toutes ses terres en Agenais, inter pontem de Barbasta et Garonnam, que rend Ysarn de Sainte-Marse au comte de Toulouse[2]
Les Coutumes d'Agen montrent l'importance de ce pont au Moyen Âge :
- En outre, nul homme (d'Agen) ne peut, par bête de somme ou de toute autre manière, transporter du sel dans la Gascogne au-delà du pont de Barbaste...[3].
Le pont de Barbaste était la limite de l'application des Coutumes d'Agen.
La date de construction du pont, dans son état actuel, est discutée. Pour Marcel Prade, il est postérieur au moulin, datant probablement du XVe siècle. L'appareillage moins soigné ne serait pas alors le signe d'une antériorité du pont sur le moulin, mais d'un ouvrage utilitaire. Pour Jean Mesqui, il n'est pas antérieur au XVIe siècle[4]
Le pont était muni de défenses qui ont disparu. C'est ce que montre un devis de charpenterie de 1606. Il y avait un pont-levis à l'emplacement de la dernière travée, en rive droite. La quatrième travée montre des traces de mâchicoulis laissant penser qu'une défense se trouvait au milieu du pont.
Des réparations ont été faites sur le pont à toutes les époques, et en particulier à la fin du XVIIIe siècle.
Le pont a été classé au titre des monuments historiques le [5],[6].
Description modifier
Le pont comporte dix arches en plein cintre d'une ouverture comprise entre 5,20 et 6 mètres.
L'épaisseur des piles est variable entre 2,30 et 4,90 mètres. Elles sont prolongées d'un avant-bec et d'un arrière-bec triangulaires qui se prolongent jusqu'aux parapets, sauf les cinquième et huitième piles à partir de la rive droite (moulin) qui n'ont pas d'arrière-becs. La largeur totale du tablier est de 3,30 mètres pour atteindre au maximum 6,30 mètres dans la largeur maximale des piles avec avant et arrière-becs.
Notes et références modifier
- Voir : Philippe Lauzun, Bulletin monumental, p. 516, 526, 1902.
- Voir : Philippe Lauzun, Bulletin monumental, p. 516, 1902.
- Pierre Jules de Bourrousse de Laffore, Notes historiques sur des monuments féodaux ou religieux du département de Lot-et-Garonne, p. 109, imprimerie de F. Lamy, Agen, 1879 (lire en ligne)
- Jean Mesqui, Répertoire des ponts routiers antérieurs à 1750, tome 2, p. 18, Sétra, Bagneux
- « Pont roman », notice no PA00084071, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Inventaire général : Pont », notice no IA47000045, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi modifier
Bibliographie et sources modifier
- Marcel Prade, Les ponts monuments historiques, Poitiers, Éd. Brissaud, 1988, p. 268. (ISBN 2903442819)
- Renée Plouin, Le moulin de Barbaste, p. 129-131, dans Congrès archéologique de France.127e session. Agenais, 1969, Société française d'archéologie, Paris, 1969
- Philippe Lauzun, Le moulin de Barbaste, p. 514-517, Bulletin monumental, 1902 (lire en ligne)
Liens internes modifier
Liens externes modifier
- Ressources relatives à l'architecture :
- Le pont de Barbaste
