Pierre de Cossé Brissac

mémorialiste et industriel français, 12e duc de Brissac

Pierre de Cossé Brissac, 12e duc de Brissac, est un mémorialiste et industriel français, né le à Paris, où il est mort le .

Pierre de Cossé-Brissac
Fonctions
Président
Jockey Club de Paris
-
Président
Société des amis de Versailles
-
Titre de noblesse
Duc de Brissac
-
Prédécesseur
François de Cossé-Brissac (en)
Successeur
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Domicile
Formation
Activités
Famille
Père
François de Cossé-Brissac (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Mathilde Renée de Crussol d'Uzès (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Françoise de Cossé-Brissac Luppé (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
May Schneider (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Marie-Pierre de Cossé-Brissac (d)
François de Cossé-Brissac
Gilles de Cossé-Brissac (d)
Elvire de BrissacVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Distinctions
Grand maître de l'ordre de Saint Lazare (en) (-)
Prix Saint-Simon ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Ingénieur de formation, son activité d’industriel s'est exercée dans le groupe Schneider et Cie, appartenant à la famille de son épouse.

Il écrit de nombreux ouvrages, dont une chronique du XXe siècle qui lui vaut d’être le premier lauréat du prix Saint-Simon en 1975.

Biographie

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Son père est François de Cossé-Brissac (en) et sa mère Mathilde Renée de Crussol d'Uzès[1].

Polytechnicien[1], il est incorporé dans l'armée française à partir du ; après l'Armistice du 11 novembre 1918, il est affecté en Allemagne jusqu'au .

En 1924, il épouse May Schneider, fille de l'industriel Eugène II Schneider de la famille des Schneider, propriétaire des usines de constructions mécaniques et d'armement du Creusot[2], et d'Antoinette de Rafélis de Saint-Sauveur.

Il travaille dans le groupe familial Schneider et Cie : il est nommé en 1935 à la tête des mines de Schneider et devient en 1939 directeur général de la société Schneider-Westinghouse.

Ultérieurement, il devient président du conseil d’administration de la société « Le Matériel électrique S-W »[1].

Sous l'Occupation, il mène avec son épouse une vie mondaine dans leur hôtel particulier parisien du cours Albert-Ier, y recevant le Tout-Paris de la collaboration (Arletty, Sacha Guitry, Coco Chanel, Paul Morand, Josée Laval ou encore Pierre Drieu la Rochelle)[2].

À partir des années 1950 et jusque dans les années 1980, il publie des ouvrages d'histoire, de vénerie, des récits de voyage, et une chronique du XXe siècle en quatre volumes :

  • En d'autres temps, (1900-1939) ;
  • La Suite des temps, (1939-1958) ;
  • Le Temps qui court, (1959-1974) ;
  • Le Château d'en face, (1974-1985).

Le premier volume, En d'autres temps, lui vaut le prix Saint-Simon en 1975[1].

Il a aussi été président du Jockey Club et grand maître de l'ordre militaire et hospitalier de Saint-Lazare (1969-1986).

Descendance

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Portrait de son épouse, May Schneider, par Bernard Boutet de Monvel.

Il est le père de :

Œuvres

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  • La duchesse d'Uzès, Paris, Gründ, , 201 p., In-8° (240 x 195)
    portraits, tableau généalogique.
  • Les Brissac, Maison de Cossé, Fasquelle, (1re éd. 1952), 448 p.
    Contenu de l'ouvrage : Cossé - Brézé - le moulin de Brechesac - Hélène - le premier maréchal de Brissac - Gonnord - Timoléon - le premier duc de Brissac - une évasion - une succession difficile - le quatrième maréchal de Brissac - Brissac et l'église - Catherine - le dernier gouverneur de Paris - Mancinette - le château de Brissac durant la Révolution - le chambellan de madame mère - le préfet Marengo - Roland de Brissac, capitaine de mobiles.
  • À la Billebaude à travers l'Yveline, Crépin-Leblond, , 21 planches, 214
    Contenu : Avant-propos, duc de Brissac. - Monseigneur Gand Dauphin de France et chasseur de loups, baron de Janti. - La vénerie en Yveline, duc de Brissac. - Le château de Maintenon, baron de Janti. - La Celle-les-Bordes en forêt de Rambouillet, duc de Brissac. - Saint-Sulpice de Favière, M. Le Bourdellès. - Souvenirs de la duchesse d'Uzès, baron de Janti. - Versailles, Pourquoi les bois de cerfs tombent-ils ? L'étang, poème. - duc de Brissac. - Dans le parc de Rambouillet (Montorgueil et ses Ménageries), Baron de Janti. - Compte rendu de quelques conférences et communications faites à la Société historique de Rambouillet : Jean Chanson : La grande-duchesse de Toscane. - Auguste Maquet, collaborateur d'Alexandre Dumas. - La dynastie des Poisson. - Georges Benoit-Guyot : Deux conspirateurs en 1900 : Déroulède et Marcel Habert. - H. Le Bourdellès : Histoire toponymique de la région de Jouars. - Émile Auvray : Un drame de la Révolution à Rambouillet (Martin de Corteuil). - Baron de Janti, Dourdan. - Andrée-Madeleine Gromier, Notice sur la Société historique de Rambouillet.
  • Chasse (ill. J. P. M. Boyrie), Crépin-Leblond et cie, , 4 planches, 109
  • La Vénerie, étude, Del Duca, .
  • Nord Kapp ou la Norvège vue par un Français, Del Duca, .
  • En d'autres temps (1900-1939), Paris, Grasset, , 455 p.
  • La Suite des temps, (1939-1958), Grasset, (ISBN 978-2-246-00136-2).
  • Le Temps qui court, (1959-1974), Grasset, .
  • Le Château d'en face, (1974-1985), Grasset, .

Préface

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  • Jacques Gandouin (préf. Pierre de Brissac, ill. Georges Allary), Guide du protocole et des usages, Paris, Stock, , 604 p. (ISBN 2-234-01131-0).

Notes et références

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  1. a b c et d « Cossé-Brissac, Simon Charles Timoléon Pierre de (X 1918 ; 1900-1993) », sur aleph.polytechnique.fr, Palaiseau, bibliothèque de l’École polytechnique (consulté le )
  2. a b et c Anne Fulda, « Marie-Pierre de Cossé Brissac, rebelle de jour », Le Figaro, supplément Le Figaro et vous,‎ 22-23 octobre 2022, p. 41 (lire en ligne).

Annexes

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Bibliographie

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Article connexe

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Liens externes

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