Famille Schneider

dynastie de maîtres de forges et d'industriels français

Famille Schneider
Image illustrative de l’article Famille Schneider
Armes

Blasonnement D'azur, à la grappe de raisin d'or, feuillée et tigée de sinople.
Période XIXe siècle - XXIe siècle
Demeures Château de Bidestroff
Château de la Verrerie
Château de Rivaulde
Château d'Apremont (Cher)
Château de la Boulaye
Château de Montvillers
Château de Harfleur
Charges Ministre
Député

La famille Schneider est une puissante dynastie de maîtres de forges qui reprirent au XIXe siècle les aciéries et forges du Creusot. Plusieurs d'entre eux furent ministres ou banquiers.

Le nom de cette famille se prononce traditionnellement Schnedr [ ʃnɛdʁ].

Histoire modifier

Deux frères lorrains sont à l'origine de la dynastie : Adolphe (1802-1845) et son frère cadet Eugène (1805-1875). Tous deux fils d'Antoine Schneider (1759-1828), ils sont les cousins germains du général et ministre Virgile Schneider (1779-1847).

En 1836 au Creusot, ils fondèrent la société Schneider frères et Cie (Schneider et Cie au décès d'Adolphe). Eugène aura pour successeurs son fils Henri (1840-1898), son petit-fils Eugène II (1868-1942) et son arrière-petit-fils Charles (1898-1960).

Personnalités de la famille modifier

Liens familiaux modifier

Par le jeu des mariages, plusieurs familles françaises, de l'aristocratie, de l'industrie, de la politique ou des arts, descendent des Schneider ou leur sont apparentées :

Aujourd'hui, deux femmes de lettres appartiennent à la famille Schneider : Elvire de Brissac et Dominique Schneidre[4], qui a modifié l'orthographe de son patronyme "afin qu'il soit prononcé correctement". Dominique Schneidre et sa sœur Catherine Schneider sont les dernières personnes à porter le nom de cette famille.

Hommages modifier

La ville du Creusot compte plusieurs statues édifiées à la gloire de cette famille. Quatre d'entre elles représentent les quatre générations qui ont dirigé la ville et le groupe industriel Schneider et Cie : Eugène 1er, son fils Henri, son petit-fils Eugène II et son arrière petit-fils Charles[5]. Il existe également une statue représentant les quatre enfants d'Eugène 1er : Henri, Jean, Charles et Marie-Zélie et un monument dit "La colonne brisée", dédié à Adolphe Schneider.

Notes et références modifier

  1. Histoire de Saint Hilaire de Chaléons
  2. La généalogie des Schneider par Jean-Louis Beaucarnot
  3. Charles Schneider, né en 1898, a épousé l'artiste Lilian Louise Hélène Volpert, née en 1902, fille de Louise Bazile et petite-fille de Jules Bazile, dit Jules Guesde.
  4. Cf. Dominique Schneidre
  5. Site le-creusot.fr, page "Les 4 statues Schneider", consulté le 8 avril 2021.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • J.-A. Roy, Histoire de la famille Schneider et du Creusot, Paris, Marcel Rivière, 1962.
  • Jean-Louis Beaucarnot, Les Schneider, une dynastie, Hachette Littérature, 1986
  • Elvire de Brissac, Ô dix-neuvième !, Grasset, prix Femina essai, 2001
  • Elvire de Brissac, Il était une fois les Schneider, Grasset, 2007
  • Dominique Schneidre, Fortune de mère, Fayard, 2001
  • Dominique Schneider, Les Schneider, Le Creusot : une famille, une entreprise, une ville (1836 -1960) : Paris, Catalogue de l'exposition au Musée d'Orsay, 27 février-21 mai 1995, Le Creusot, Ecomusée, 23 juin-30 novembre 1995, Paris, A. Fayard Réunion des musées nationaux, , 366 p. (ISBN 978-2-213-59407-1 et 978-2-711-83183-8, OCLC 807170222)
  • Alain Plessis, Régents et gouverneurs de la Banque de France sous le Second Empire, Genève, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-03986-4)
  • Lucien Gandrey, Jean Claude Mallard. Bateaux et Ponts métalliques construits aux Chantiers Schneider 1839-1972, 133 ans dans l’histoire industrielle de Chalon-sur-Saône. Co-édition Université pour Tous de Bourgogne, Centre de Chalon sur Saône et Académie François Bourdon, Le Creusot. 2009, 226 pages. (ISBN 2-9522239-6-3) (BNF 42604784)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier