Pierre Le Gourierec

membre des Forces françaises libres

Pierre Le Gourierec
Pierre Le Gourierec
Pierre Le Gourierec

Naissance
Morlaix, Finistère (France)
Décès nuit du 10 au (à 22 ans)
Bir-Hakeim (Libye italienne)
Mort au combat
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau de la France France libre
Arme Train
Grade Maréchal des logis
Années de service 1938 – 1942
Conflits Seconde Guerre mondiale
Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération
Croix de guerre 1939-1945

Emblème
Liste des Compagnons de la Libération

Pierre Le Gourierec, né le à Morlaix dans le Finistère et mort dans la nuit du 10 au à Bir-Hakeim, est un sous-officier des Forces françaises libres pendant la Seconde Guerre mondiale. S'occupant de la logistique des camions, il est mortellement blessé à la fin de la bataille de Bir Hakeim. Il est compagnon de la Libération.

Biographie modifier

Bataille de Narvik modifier

Pierre Le Gourierec s'engage volontairement dans l'armée, en . Incorporé au 19e escadron du Train, il passe en à la 802e Compagnie du train et participe avec elle à la bataille victorieuse de Narvik en Norvège[1].

Rallie la France libre modifier

Revenu en France, il contribue à organiser le camp retranché de Brest. Évacué le à bord du Meknès à destination de l'Angleterre, il choisit d'y répondre à l'appel du général de Gaulle et s'engage dans les Forces françaises libres[1].

Campagnes d'Afrique et de Syrie modifier

Caporal à la première Compagnie du Train des FFL, il commence par participer à l'opération de Dakar. Il débarque ensuite au Cameroun le . Au Soudan en , avec la brigade française d'Orient, il combat en Érythrée contre les Italiens. Caporal-chef en , il est affecté successivement en Égypte et en Palestine. Il participe ensuite à la campagne de Syrie[1].

Bataille de Bir Hakeim, décès modifier

C'est comme maréchal des logis qu'il participe à la bataille de Bir Hakeim en mai et , avec la 101e Compagnie Auto et la brigade du général Koenig[1].

Pierre Le Gourierec est blessé mortellement dans la nuit du 10 au à Bir-Hakeim, lors de la sortie, en guidant des camions transportant des blessés[1].

Il est créé Compagnon de la Libération l'année suivante, à titre posthume[1].

Hommages et distinctions modifier

Notes et références modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier