Paul Andral

avocat, homme politique
Paul Andral
Fonctions
Vice-président du Conseil d'État
-
Préfet
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Père
Autres informations
Membre de
Cercle des chemins de fer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/155/4)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Charles-Guillaume-Paul Andral, né le à Paris et mort le dans le 8e arrondissement de Paris[2], est un avocat et haut fonctionnaire français.

Biographie modifier

Origine modifier

Fils de Gabriel Andral et petit-fils de Pierre-Paul Royer-Collard, il effectue de brillantes études au Lycée Henri IV[3].

Cabinet ministériel modifier

Il est attaché en 1849 au cabinet ministériel d'Alfred de Falloux, alors Ministre de l’instruction publique et des cultes. Il se fait inscrire au barreau de Paris et plaide pendant toute la durée du Second empire[3]. Il est sous le Second Empire l'un des principaux promoteurs de l'Union libérale[4].

Avocat modifier

En 1854, il prononçe, ou nom de l'ordre des avocats, l’éloge de Guillaume du Vair, et est remarqué par Pierre-Antoine Berryer, qui l'attache à son cabinet en qualité de secrétaire. Il prépare la plupart des causes importantes plaidés par Berryer sous le Second Empire[4]. Il effectue aussi de nombreuses plaidoiries dont celle ou il a pour adversaire Émile Ollivier où il s'agissait d’un conflit entre les homéopathes et les « allopathes »[4]. Il plaide aussi pour autres affaires. Il est longtemps l'avocat du Courrier du Dimanche et plus tard du Journal de Paris. Il plaida pour Henri d'Orléans, duc d Aumale lorsque, sous le Second Empire, on saisit l' Histoire des princes de la Maison de Condé, qui était sur le point de paraître[4]. A la mort de Pierre-Antoine Berryer, en 1868, il est nommé avec MM. Moreau et Prestat, exécuteur testamentaire de l'orateur.

Homme politique modifier

En mai 1869, il se présenta comme candidat indépendant aux Élections législatives de 1869 dans la Mayenne; mais il échoue contre le candidat bonapartiste, Stéphane de Pierres[3]. Il échoue aussi aux Élections législatives de 1871 dans le Loir-et-Cher[5].

En 1871, il est nommé Préfet de la Gironde par Adolphe Thiers, poste qu'il refuse. En 1872, il est élu par l'Assemblée nationale le dixième sur vingt-deux conseillers d’Etat.

Rentré au Conseil d'État, il en est le Vice-président de 1874 à 1879, où il remplace Odilon Barrot à sa mort. Orléaniste, il est amené à démissionner par le gouvernement républicain.

A son décès, il présidait le conseil d'administration de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans[2].

Il est inhumé à Châteauvieux, dans le Loir-et-Cher.

Décorations modifier

  Officier de la Légion d'honneur : 1875[6]

Publications modifier

  • Éloge de Guillaume du Vais (1854)
  • D'un Projet de loi organique sur la propriété littéraire et artistique (1855)
  • Affaire Leymarie. Histoire d'une demande en autorisation de journal (1860)
  • Mémoire pour M. le duc de Broglie contre M. le préfet de police (1861)
  • Mémoire pour M. Chassin, intimé, contre M. le procureur impérial de Mulhouse, appelant d'un jugement du tribunal de police correctionnelle de Mulhouse: du (1861)
  • De la distribution des bulletins de vote par les agents salariés des communes: affaire du conseil municipal d'Alais. Consultation. Adhésions. Pièces justificatives (1869)
  • Mémoire pour M. le comte de Narbonne-Lara, contre M. le marquis de Narbonne-Lara (1869)

Sources modifier

  • Albert de Broglie, Paul Andral (1828-1889), 1892
  • Maurice Sabatier, Paul Andral, notice lue à l'Association des secrétaires et anciens secrétaires de la conférence des avocats, le , 1892
  • Le Soleil, 12 août 1874  
  • L’Ordre de Paris, 24 décembre 1889  
  • La Gazette, 28 juin 1897  

Références modifier

  1. « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001514/d_29 »
  2. a et b Archives de Paris, état-civil numérisé du 8e arrondissement, acte de décès no 2007 de l'année 1889. Andral meurt à son domicile situé no 26 Cours la Reine.
  3. a b et c L'Ordre de Paris, 24 décembre 1889.
  4. a b c et d Le Soleil, 12 août 1874.
  5. La Gazette, 28 juin 1897.
  6. Base Léonore

Liens externes modifier