Palis
Palis (prononcé [palis] ; parfois nommée Pâlis mais non officiellement) est une commune déléguée d'Aix-Villemaur-Pâlis et une ancienne commune française située dans le département de l'Aube, au nord du pays d'Othe, en région Grand Est.
Palis | |
La mairie de Pâlis. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Nogent-sur-Seine |
Commune | Aix-Villemaur-Pâlis |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Othe Aixois |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Anne-Lise Durand 2020-2026 |
Code postal | 10190 |
Code commune | 10277 |
Démographie | |
Gentilé | Cajats/Cajattes |
Population | 619 hab. (2013) |
Densité | 30 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 17′ 19″ nord, 3° 42′ 34″ est |
Altitude | Min. 165 m Max. 269 m |
Superficie | 20,89 km2 |
Élections | |
Départementales | Aix-en-Othe |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Aix-Villemaur-Pâlis |
Localisation | |
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Pâlis fusionne le avec les communes d'Aix-en-Othe et de Villemaur-sur-Vanne pour former la commune nouvelle d'Aix-Villemaur-Pâlis[1].
Ses habitants s'appellent les Palisiens et les Palisiennes[2]
Géographie
modifierSituation
modifierPar la route, Pâlis est située à 30 km à l'ouest de Troyes[3] et à 38 km au nord-est de Sens[4].
Communes limitrophes
modifierVoies de communication et transports
modifierLe principal axe routier, la RD374 relie Nogent-sur-Seine au hameau de Charrey.
Histoire
modifierAu Néolithique, les hommes sont là : chasseurs-cueilleurs. Un grand nombre de haches, couteaux, pointes de flèches a été recueilli au sud du village. Des sépultures d’époque protohistorique ont également été retrouvées.
Pâlis était connu dès 1164 car sa paroisse relevait du doyenné de Villemaur et la mention des dîmes dues à l'abbaye de Montier[5]
La seigneurie appartient à la fin de la guerre de Cents Ans à la famille Le Muet (Nicole, bailli d'Isle, décédé en 1494 ; sa fille Marguerite en vie en 1507) ; puis à la famille Boucher (originaire de Sens, Michel de 1560 à son décès en 1582, petit-fils de Marguerite Lemuet ; Noël en 1596 fils du précédent ; Michel décédé avant 1663 fils du précédent ; Georges en 1663 fils du précédent et son frère Michel en 1668 ; et Robert, fils dudit Michel. Ces familles sont liées à Sens et à Troyes. Marguerite Le Muet est représentée avec ses parents sur un célèbre vitrail de l'église de La Madeleine à Troyes.
Pâlis eut à subir plusieurs incendies, en 1576 par des reitres, en 1729 une douzaine de maisons brûlèrent.
En 1789, le village relevait de l'intendance et de la généralité de Châlons de l'élection de Troyes, du bailliage royal de Troyes et de celui seigneurial de Villemaur.
Au XIXe siècle, et coutumes du folklore champenois, les habitants de Pâlis se rassemblent dans les grottes aux alentours du village pour y entendre contes et légendes d'autrefois[6],[7]
Politique et administration
modifierListe des maires
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 619 habitants, en évolution de +2,65 % par rapport à 2008 (Aube : +1,58 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Économie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église du XIXe siècle qui a remplacé celle en ruine en 1648. Devenue une chapelle, elle fut rétablie en 1735, on ajouta une aile au sud agrandissant la nef du XIIe et le collatéral droit du XVe[13]. Son mobilier comprend des fonts baptismaux[14] du XVIIe, des clôtures de chœur, d'autel en fer forgé.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Jeanne Martel et Jeannine Velut, Notre pays d'Othe, Office de tourisme du pays d'Othe et de la vallée de la Vanne, 2003 - 166 p. (ISBN 2-907894-32-3)
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
modifierNotes
modifier- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
modifier- Recueil des actes administratifs de l'Aube no 62 du , page 37/40, [lire en ligne]
- www.code.postal.fr
- « Pâlis à Troyes », sur fr.mappy.com (consulté le )
- « Pâlis à Auxerre », sur fr.mappy.com (consulté le )
- Charles Lalore, Collection des principaux cartulaires du diocèse de Troyes, vol. 6, E. Thorin (Paris), (lire en ligne), « 199-8 mars 1164 », p. 223.
- Jeanne Martel et Jeanine Velut, Notre Pays d'Othe, 2003 - article Pâlis
- J-M Van Houtte « Souterrains refuges, caves, silos, carrières.. l’histoire du sous-sol aubois » L'Est-Éclair du 9 février 2020 (consulté le 23 décembre 2021)
- Site officiel de la préfecture de l‘Aube
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- Henri d'Arbois de Jubainville, Répertoire achéo., 85.
- « fonts baptismaux », notice no IM10005702, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture