Michel Dumas

peintre français

Michel Dumas, né le à Lyon[1], et mort le à Lyon (5e arrondissement)[2], est un artiste peintre français.

Michel Dumas
Autoportrait de Michel Dumas conservé au musée des beaux-arts de Lyon.
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Lieux de travail
Distinctions

Biographie

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Michel Dumas est l'élève de Claude Bonnefond (1796-1860), et Jean-Michel Grobon (1770-1853), à l'école des beaux-arts de Lyon. Il sera professeur de peinture dans ce même établissement quelques années plus tard[3]. En 1834, il s'installe à Paris où il entre dans l'atelier de Jean-Auguste-Dominique Ingres à l'École des beaux-arts. Après le départ d'Ingres à Rome, il devient l'assistant de Victor Orsel (1795-1850) et d'Alphonse Périn (1798-1874)[4] sur le chantier de l'église Notre-Dame-de-Lorette à Paris.

Michel Dumas rejoint son maître en Italie, où il va passer seize ans à Rome, avant de rentrer à Paris pour mener une brillante carrière de peintre d'art sacré. Il peint une une Vierge des Douleurs et une Vierge consolatrice dans l'une des chapelles de l'église de la Trinité en 1877, ainsi qu'une Vie de saint Denis, quatre grandes toiles marouflées pour le bras droit du transept de l'église Notre-Dame de Clignancourt représentant son apostolat, son martyre, son ensevelissent et sa glorification[5].

Il retourne dans sa ville natale, accède au poste de directeur de l'école nationale des Beaux-Arts de Lyon[6], est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1884[7] et meurt en cette ville l'année suivante.

Distinctions

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Collections publiques

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Michel Dumas, Salvator mundi, 1863. Saint-Cloud, église Saint-Clodoald.
  • 1841 : L'Ange gardien de la terre pleure sur sa planète au moment où elle va être abîmée par la main du Tout-Puissant, 1840, no 620, avec un long extrait du poème Le Dernier jour de Jean Reboul.
 
Michel Dumas, L'Ange gardien de la terre pleure sur sa planète au moment où elle va être abîmée par la main du Tout-Puissant, 1840.
  • 1845 : Fra Giovanni Angelico de Fiesole, acquis par l'État pour le musée de Langres en 1850.

Élèves

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Bibliographie

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Notes et références

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  1. Archives municipales de Lyon, mairie unique de Lyon, année 1812, acte de naissance no 1846, cote 2E145
  2. Archives municipales de Lyon acte de décès no 694 dressé le 27/06/1885, vue 119 / 235
  3. Charvet, « Les origines de l'enseignement public des arts et du dessin à Lyon », in Revue lyonnaise, tome XXXIII, p. 135, registre BB840, folio 48. Archives historiques et statistiques du Rhône, tome IV.
  4. « Notre-Dame de Lorette - Décor peint par Bruno Foucart », sur mairie9.paris.fr.
  5. « Paris, église Notre-Dame-Clignancourt », sur www.patrimoine-histoire.fr (consulté le )
  6. voir son acte de décès ci-dessus référencé
  7. Base Léonore
  8. « Portrait de l'auteur », notice no 000PE025909, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  9. « Séparation de saint Pierre et de saint Paul allant au martyre », notice no 000PE001088, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  10. Musée des Avelines, Le Christ en croix. Histoire d’un tableau et d’une restauration, Saint-Cloud, , 8 p. (lire en ligne)
  11. Jacques Foucart, « La restauration du Salvator mundi de Michel Dumas à Saint-Cloud », sur La Tribune de l'Art,

Liens externes

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