Metravib Defence

entreprise française

Metravib Defence est une filiale du groupe français ACOEM, spécialisée dans les détecteurs de tirs acoustiques pour la défense, la protection des soldats, des sites sensibles et des véhicules.

Metravib Defence
logo de Metravib Defence
Logo de Metravib Defence

Création
Personnages clés Fabien Condemine (CEO)
Frédéric Molliex (Directeur)
Forme juridique Société par actions simplifiée[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Limonest, France
Drapeau de la France France
Activité Armement
Produits Localisateur de coups de feu
Société mère Acoem Group (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
SIREN 839316700[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
TVA européenne FR56839316700Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.metravib-defence.comVoir et modifier les données sur Wikidata

Historique modifier

Metravib Defence est à l'origine une filiale de l'entreprise Metravib, née en 1968 dans la région de Lyon et spécialisée dans l'analyse des vibrations et de leurs conséquences[3], ainsi que l'utilisation des vibrations à diverses fins de diagnostic[4],[5]. Metravib développe initialement un système baptisé Pilarw et destiné à détecter la provenance de tirs de snipers[6]. Un système dénommé SLATE (Système de Localisation Acoustique de Tireur Embusqué) a été acquis par l'armée française en 2011 à titre d'essai[7].

Metravib Defence fait ses premiers pas dans l'industrie de l'armement dans les années 1990, en travaillant avec la Délégation générale pour l'armement (DGA) pour étudier la signature acoustique des sous-marins. La DGA et la section technique de l'Armée de terre (STAT), la section du génie de l'armée française, ont ensuite chargé Metravib de trouver une solution pour la détection des tirs, un moyen d'aider les soldats qui se trouvent sous le feu sans savoir précisément d'où viennent les tirs[8].

Le PILAR V équipe les véhicules blindés du programme Scorpion de l'armée de terre française, dont le VBMR Griffon[9] et l'ERBC Jaguar[10]. Le système est également présent sur le VIPG Centaure de la gendarmerie nationale.

METRAVIB est membre du groupement des industries françaises de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres (GICAT)[11]

Produits modifier

L'entreprise commercialise plusieurs produits, parmi lesquels :

  • PILAR V, un détecteur acoustique de tirs adverse.
  • PEARL, créé en 2013, un système monté sur une arme qui localise, avec précision et en temps réel, les tirs d'armes de petit et moyen calibre, en se basant sur les ondes sonores générées par le tir.

Utilisateurs modifier

Références modifier

  1. Sirene, (base de données) 
  2. Sirene, (base de données) 
  3. « Journal économique et financier », sur La Tribune (consulté le ).
  4. X. W., « Une P.M.I. qui fait vibrer les plates-formes pétrolières », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  5. « La société Métravib, d'Ecully, réalise la moitié de son chiffre d'affaires à l'exportation », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  6. (en) « Une entreprise française à l’origine d’un système anti-sniper », sur Webmanagercenter, (consulté le ).
  7. http://ekladata.com/5UEXyaBkMw2ilZmInFFVW08ASmI/Revue-de-presse-ADORAC-N-13-15-03-2015-V1.pdf
  8. « Défense : les « forces spéciales », marché de prédilection pour les PME », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. Olivier Hertel, « 14 juillet : le Griffon, nouveau blindé high-tech de l'Armée de terre », sur sciencesetavenir.fr, (consulté le ).
  10. « Le premier Engin blindé de reconnaissance et de combat "Jaguar" dévoilé », sur Zone Militaire, (consulté le ).
  11. « METRAVIB DEFENCE - Groupement des Industries françaises de Défense et de Sécurité terrestres et aéroterrestres », sur GICAT - Groupement des Industries… (consulté le ).
  12. « L'armée de Terre satisfaite du Slate », sur Zone Militaire, (consulté le ).
  13. « Rapport sur le marché des systèmes de détection de tir », sur mordorintelligence.com (consulté le ).
  14. Gulf Center for Human Rights, Mwatana, Observatoire des armements, Ligue des droits de l'homme, « Ventes d’armes : France et Émirats arabes Unis, partenaires dans les crimes commis au Yémen ? », sur exceptions-francaises.fidh.org, Fédération internationale pour les droits humains, (consulté le ), p. 48.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier