Observatoire des armements
L'Observatoire des armements[a] est un centre indépendant d'expertise et de documentation, à but non lucratif, fondé en 1984 à Lyon[2] (France) par Bruno Barrillot, Patrice Bouveret[3] et Jean-Luc Thierry.
Fondation |
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Type | |
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Forme juridique |
Association déclarée |
Domaine d'activité |
Centre de documentation et de recherche sur la paix et les conflits |
Siège |
187, montée des Choulans, Lyon 5e |
Pays | |
Coordonnées |
Président |
Maurice Balmet |
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Directeur |
Patrice Bouveret (d) |
Personnes clés |
Bruno Barrillot, Patrice Bouveret, Mary Byrd-Davis, Jean-Luc Thierry, Tony Fortin |
Site web |
RNA | |
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SIREN | |
TVA européenne | |
OpenCorporates |
Activités
modifierLe CDRPC développe un réseau et un centre d'expertise et de documentation autour de plusieurs thématiques : les exportations d'armements, les armes nucléaires et les conséquences de leurs essais. Il mène des travaux de recherche et des actions de plaidoyer auprès des autorités publiques pour un contrôle démocratique des activités de défense et de sécurité en France et en Europe, en faveur du désarmement. Il publie sur ces sujets des ouvrages[4] et la revue Damoclès[5], intervient dans des conférences, les médias et les réseaux sociaux. Il a joué un rôle prépondérant dans la reconnaissance par l'État français des conséquences néfastes des essais nucléaires sur les militaires et les civils qui y ont participé et sur les populations et l'environnement. Il a été à l'origine de l'adoption par le Parlement de la loi du permettant l'indemnisation des victimes en Algérie, en Polynésie ou en métropole[6].
L'Observatoire des armements a été membre actif de deux campagnes qui ont reçu le prix Nobel de la paix :
- En 1997, la Campagne internationale pour l'interdiction des mines antipersonnel (ICBL). La Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel a été signée le .
- En 2017, la Campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires (ICAN) qui a abouti, le , à l'adoption par l'ONU du Traité sur l'interdiction des armes nucléaires signé par 122 États. La France a refusé de participer aux négociations sur ce traité. L'Observatoire est membre actif de la branche française d'ICAN et héberge son siège.
Publications
modifierL'Observatoire des armements publie la Revue Damoclès, des études et des rapports qui constituent des moyens complémentaires d'informations pour comprendre les mécanismes de la militarisation et agir en connaissance de cause pour le désarmement[7].
Notes et références
modifierNotes
modifier- Initialement appelé Centre de documentation et de recherche sur la paix et les conflits (CDRPC), il prend le nom d'Observatoire des armements en 2008[1].
Références
modifier- « Podcast Carnets de campagne - l’Observatoire des armements », sur France Inter, (consulté le ).
- « Centre de Documentation et de Recherche sur la Paix et les Conflits », sur lyon.fr (consulté le ).
- « Foutou’art TV : Interview de Patrice Bouveret de l’Observatoire des armements » (consulté le ).
- « Ouvrages et rapports », sur Obsarm.org
- « Damoclès »
- « Patrice Bouveret. Cofondateur de l’Observatoire des armements : «La sortie du contentieux nucléaire devrait s’appuyer sur des avancées concrètes» », sur El watan (consulté le )
- Bruno Barrillot, préface de Christiane Taubira, Victimes des essais nucléaires : histoire d'un combat, Paris, CDRPC, , 199 p.
Voir aussi
modifierArticle connexe
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives aux organisations :
- Moruroa, mémorial des essais nucléaires français : http://moruroa.assemblee.pf/
- Abolition des armes nucléaires—Maison de Vigilance : http://www.abolitiondesarmesnucleaires.org/
- ICAN France : http://icanfrance.org/
- Les résistances aux guerres dans la région lyonnaise : http://resistancesauxguerres.fr/