Mercy-le-Bas

commune française du département de Meurthe-et-Moselle

Mercy-le-Bas
Mercy-le-Bas
La mairie et l'agence de poste.
Blason de Mercy-le-Bas
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Briey
Intercommunalité Communauté de communes Cœur du Pays-Haut
Maire
Mandat
Serge Ventrucci
2020-2026
Code postal 54960
Code commune 54362
Démographie
Population
municipale
1 280 hab. (2021 en augmentation de 0,71 % par rapport à 2015)
Densité 156 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 23′ 04″ nord, 5° 45′ 09″ est
Altitude Min. 242 m
Max. 318 m
Superficie 8,23 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Pays de Briey
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Mercy-le-Bas
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Mercy-le-Bas
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Voir sur la carte topographique de Meurthe-et-Moselle
Mercy-le-Bas
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Mercy-le-Bas

Mercy-le-Bas est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Géographie modifier

Cartographies de la commune
 
  La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
 
Carte OpenStreetMap
 
Carte topographique
 
Avec les communes environnantes
  • 1Carte dynamique
  • 2Carte Openstreetmap
  • 3Carte topographique
  • 4Carte avec les communes environnantes

Mercy-le-Bas, qui compte 1450 habitants, fait partie de l’arrondissement de Briey, canton du Pays de Briey.

C’est une des 25 communes qui composent la communauté de communes Pays de l'Audunois et du Bassin de Landres.

Située à proximité des frontières : Luxembourg 20 km, Belgique 22 km, Allemagne 50 km.

Mercy-le-Bas est situé proche des grands pôles urbains : Longwy 18 km, Longuyon 20 km, Briey 24 km, Thionville 35 km, Metz 55 km, Verdun 55 km, Nancy 110 km.

Le territoire de Mercy-le-Bas est limitrophe du territoire de sept communes.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 897 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villette », sur la commune de Villette à 18 km à vol d'oiseau[3], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 909,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14,8 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Mercy-le-Bas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,7 %), forêts (20,8 %), zones urbanisées (10,7 %), prairies (10,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Histoire modifier

Village de l'ancienne province du Barrois.

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mai 2020 Bruno Pédésini   Retraité
mai 2020 En cours
(au 24 mai 2020)
Serge Ventrucci[14],[15]
Réélu pour le mandat 2020-2026
  Ancienne profession intermédiaire

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].

En 2021, la commune comptait 1 280 habitants[Note 3], en augmentation de 0,71 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1872
500516533563612602740694720
1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
709666580512503468457470395
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
4106597451 2181 5951 9281 7881 6191 428
1990 1999 2006 2008 2013 2018 2021 - -
1 3231 3161 3371 3431 2801 2811 280--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

  • 1 école primaire de 10 classes (regroupement pédagogique de 5 communes)
  • 1 école maternelle de 4 classes (regroupement pédagogique de 5 communes)
  • 1 accueil périscolaire

Santé modifier

  • 1 centre médical communal, ouvert tous les jours et comprenant :
    • 3 médecins généralistes
    • 1 infirmier
    • 1 podologue
    • 1 orthophoniste
    • 1 psychologue
    • 1 orthoptiste
    • 1 local pour kinésithérapeute
    • Vivre Ensemble (association d’aides à domicile)
  • 1 cabinet dentaire ouvert toute la semaine
  • 1 pharmacie

Sécurité modifier

  • 1 gendarmerie

Sports modifier

  • 1 complexe sportif foot comportant 1 terrain d’honneur et 3 d’entrainement
  • 1 salle d'entraînement de judo

Économie modifier

Entreprises modifier

  • 2 salons de coiffure “hommes et dames”
  • 2 cafés
  • 1 taxi, entreprise de 5 véhicules
  • 1 agence de communication et impression.
  • 1 Atelier de transfert sur textile “Marque Française de vêtements déposée“

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Mercy-le-Bas a gardé de nombreuses traces de son passé.

Édifices civils modifier

  • Lavoir tunnel. Situé dans la partie basse, au cœur du village, ce lavoir se présente sous la forme d’un tunnel demi-cylindrique, voûté en berceau, entièrement en pierres appareillées (profondeur 7,90 m - hauteur de 5,50 m). Il est le seul à avoir conservé ses abords en pavés, ce qui contribue à sa beauté. Classé au patrimoine des monuments de France, il date du XIXe siècle
  • La fontenette, l'ancienne fontaine qui alimentait le village, située sur le chemin qui mène à l’étang sur un parcours promenade.
  • Demeure dite Château. Demeure XVIIIe siècle appelée château par tradition orale ; cave XVIe siècle.
  • Moulin, Usine à Papier à Mainbottel. Acensé en 1270 à l'abbaye de Saint-Pierremont, le moulin est possédé au XIVe siècle par les familles de Landres et de Mercy, outre l'abbaye. Encore mentionné en 1761, il est remplacé par une usine à papier, ruinée en 1792 par les guerres de la Révolution et rétablie au début du XIXe siècle. Fabriquant du papier peint, elle est la propriété de M. Gentil à partir de 1841 qui est à l'origine de son développement : 36 ouvriers en 1844, 120 en 1852. Transformée en hôpital militaire allemand pendant la guerre de 1914-1918, elle est reconvertie après la guerre en brasserie dite de Longwy qui fonctionnera jusque vers 1950. Ce site industriel se trouve à cheval sur deux communes : Mercy-le-Bas et Boismont.
  • Brasserie de Longwy, située au lieu-dit Mainbottel, à cheval sur la commune de Boismont.
     
    Carte de VRP de la brasserie de Longwy, datant des années 1930


Édifices religieux modifier

  • Église Saint-Rémy de Mercy-le-Bas, église paroissiale du XIIIe siècle dont il subsiste le chœur et les trois dernières travées de la nef. Chœur exhaussé au XVIe siècle dans un but défensif et revoûté d'ogives, en même temps que la nef est partiellement repercée. 1re travée de la nef et tour clocher reconstruites en 1770 (date portée par le tympan du portail occidental), nef partiellement repercée au XVIIIe siècle, sacristie XVIIIe siècle. Armoire eucharistique construite fin XVe siècle dans le pan nord-est du chœur, aux frais de la famille de Vicrange.
  • Chapelle Sainte-Anne, les moines qui vivaient sur la commune venaient y prier tous les jours. Située Grande Rue, cette église dite chapelle a été construite courant XVIIe siècle ou début XVIIIe siècle. L'intérieur de la chapelle a été saccagé entre 1973 et 1987 et elle a été restaurée grâce à la générosité d’un habitant de la commune. Vous la trouverez à l’entrée du village, en bordure de la route nationale 43.
  • Chapelle Notre-Dame-de-Lourdes aux Cités.

Patrimoine naturel modifier

  • L'étang communal. Niché au creux de la vallée, à 800 mètres de la localité, c’est un des plus beaux endroits de la région. Ce lieu privilégié est à proximité des parcours promenades. Moyennant une faible participation, vous pouvez prendre une carte de pêche valable toute l’année. On y rencontre carpes, brochets et autres poissons d’eau douce.

Équipements culturels modifier

  • 1 foyer municipal, bar et cuisine équipés (accueil de 200 à 300 personnes)
  • 1 salle de réception “Ste BARBE”, cuisine équipée (50 personnes)

Personnalités liées à la commune modifier

  • Marc Jacquet, né le au 3 Grand Rue à Mercy-le-Bas. Lieutenant dans l'aviation, il rejoint de Gaulle à Londres en 1939. Son pseudo comme chef de la résistance était Capitaine Vautier. Il a été ministre des Transports sous Pompidou, le . Il devient maire de Meulun en 1971. Il décède le .
  • Daniel Ugolini, footballeur né en 1942 à Mercy-le-Bas.

Héraldique modifier

  Blason
D'or à la croix d'azur.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Mercy-le-Bas et Villette », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Villette », sur la commune de Villette - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Villette », sur la commune de Villette - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. « Résultats des élections municipales 2020 », sur elections.letelegramme.fr site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  15. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.