Marie d'Agon de la Contrie

auteur de livres pour enfants
Marie d'Agon de la Contrie
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Nom de naissance d'Agon de Lacontrie
Alias
M. d'Agon de la Contrie
Naissance
Toulon
Décès (à 59 ans)
Périgueux
Nationalité Française
Activité principale
Distinctions
Médaille de la Société Nationale de l'Encouragement au Bien
Auteur
Langue d’écriture Français
Mouvement Littérature enfantine
Genres
Romans pour la jeunesse

Œuvres principales

  • Petite fée
  • Pauvre Charlotte!
  • Les colères du bouillant Achille
Signature de Marie d'Agon de la Contrie

Marie Alexandrine d'Agon de la Contrie ou Marie Alexandrine d'Agon de Lacontrie, de son nom d'épouse Marie Brunot, est une femme de lettres française, auteure de livres pour la jeunesse. Elle est née[1] le 13 décembre 1848 à Toulon, département du Var dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur et décédée le 28 février 1908 à Périgueux dans le département de la Dordogne dans la région de la Nouvelle Aquitaine.

Biographie modifier

Famille modifier

Sa lignée agnatique est issue de Coutances en Normandie depuis la fin du XVIe[2].

Son père, François Guillaume d'Agon de Lacontrie[3],[4], est né le 13 mai 1804 à Spire, ville rattachée à l'époque au Royaume de Bavière. Militaire, il se distingue en 1823 lors du Combat de Campillo de Arenas[5] en Espagne dans le 1er régiment d'infanterie de ligne et finit sa carrière comme Chef de bataillon. Il est fait Chevalier de la Légion d'honneur[6] en 1845.

Sa mère, Pierre Louise Marie Fanélie Couppé du Portblanc, née le 27 décembre 1808 à Petit-Canal (Grande-Terre - Guadeloupe), est issue d'une ancienne famille bretonne dont un membre, René Couppé de Keroual, son quadrisaïeul, a émigré à la Guadeloupe dans la seconde moitié du XVIIe siècle et y a fait souche.

Ils se marient le 1er octobre 1839 à Petit-Canal.

Son grand-père Louis Bernard Antoine d'Agon de Lacontrie[7], juriste, est l'auteur d'ouvrages juridiques[8].

Ses frères, Hippolyte Alexandre Frédéric (1840-avant 1869) et Edmond Joseph (1842-1901[9]), sont dans l'infanterie de marine: le premier comme sous-lieutenant et le second comme commissaire de la marine[10]. En 1877-1879, ce dernier fera partie d'une expédition militaire au Sénégal, en tant qu'aide-commissaire de la marine, en compagnie de l'explorateur Parfait-Louis Monteil et de Joseph Gallieni avec qui il se liera d'amitié. Il servira notamment en Martinique, Guadeloupe, Guyane, Sénégal, à l'Ile de la Réunion[11], en Indochine et au Tonkin. Il sera promu sous-commissaire de la marine par décret présidentiel le 16 mars 1880[12]. Il sera fait officier de l'ordre du Cambodge, de l'Ordre du Dragon d'Annam puis chevalier de la Légion d'honneur en 1885[13].

En 1842, le couple retourne s'installer à Brest, dans le département du Finistère en Bretagne.

Son père décède[14] le 1er avril 1853[15] alors qu'il est stationné avec sa famille à Pondichéry en Inde[16].

Études modifier

Après la mort de son père, Marie d'Agon de la Contrie suit ses études à la Maison d'éducation de la Légion d'honneur à Saint-Denis (département de la Seine-Saint-Denis, région de l'Île-de-France) de 1854 à 1868 puis devient Dame postulante au noviciat. Après le décès de sa mère le à Paris, elle reste à Saint-Denis. En 1871, elle devient Dame novice avec des appointements de 400 francs par an.

Epouse et mère modifier

Son futur mari, le commandant d'infanterie de marine Napoléon François Ernest Brunot[17] (1839-1908), fils de Jacques Brunot, intègre le 2e RIMa (2e régiment d'infanterie de marine). Il prend part à deux campagnes au Sénégal (1858-1862), deux en Cochinchine (1863-1865) et à la guerre franco-allemande de 1870 dans l'Armée du Rhin. Il se distingue à la Bataille de Bazeilles et est fait prisonnier à Sedan. Il reste en captivité du 3 au 20 septembre 1870. Le 24 novembre de la même année, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur[18]. En décembre 1870, il se trouve à la tête du 3e bataillon du 69e régiment de marche lors du siège[19] de Péronne (18 décembre 1870 - 10 janvier 1871) dans le département de la Somme[20]. Il accède[21] au grade de Lieutenant-colonel le 20 juin 1876[22].

Le , il épouse[23] Marie à Saint-Denis dans le département de la Seine-Saint-Denis dans la région de l'Île-de-France[24]. Ils auront 5 enfants:

Après leur mariage, le couple s'installe à Cherbourg[38]dans le département de la Manche, puis en novembre 1878 à Brest[39] dans le département du Finistère dans la région de Bretagne[40].

En novembre 1879, Napoléon Brunot est envoyé à Saïgon en Cochinchine[41]. Le 20 janvier 1880, son régiment embarque aussi à Toulon pour la Cochinchine sur le navire Le Tarn[42].

En février 1881, il rentre en France par le navire Le Mytho. Il retourne à Brest dans le département du Finistère et fait valoir ses droits à la retraite[43] pour raisons de santé en août de la même année[44].

La famille s'installe ensuite successivement à Marseille (1881) puis à Paris (1882).

Le 11 septembre 1882[45], il est nommé percepteur des contributions directes à Saint-Ciers-du-Taillon où la famille habite jusqu'en 1886. Faisant suite à une cabale, il fait alors l'objet d'une mutation vers Peyriac-Minervois en janvier 1886[46], à laquelle il ne donne pas suite et démissionne de son poste [47],[48],[49],[50],[51],[52],[53].

Ils déménagent ensuite au Bouscat[54] (1886-1891), à Brest (1891-1894) et enfin à Versailles en 1894[55],[56]. Dans cette ville, le couple se lie d'amitié avec leurs voisins, la famille Petitjean de La Rosière dont la fille Marie Jeanne Henriette deviendra, avec son frère Frédéric, un couple d'auteurs de romans d'amour populaires connu sous le nom de Delly.

L'écrivaine modifier

 
Médaille d'encouragement au bien 3458.

Partageant sa vie entre ses obligations de femme de militaire et de femme au foyer, Marie commence à écrire sur le tard et connaît rapidement le succès après la publication de ses deux premiers romans (1890): Reconnaissance et Marjolaine. Elle obtient la médaille de la Société Nationale de l'encouragement au Bien (S.E.A.B)[57] avec la publication de Les colères du bouillant Achille. Elle publiera vingt-deux autres romans jusqu'à sa mort.

 
Le fils du cordier de Mme Brunot

Trois romans sont écrits sous son nom d'épouse, Madame Brunot: Le fils du cordier (1902), Les victoires de mademoiselle Laurence (1904) et La revanche de François Talence (1905)[58].

Avec Roger Dombre, elle est la première auteure à être éditée dans le numéro 1[59] de la Semaine de Suzette[60] avec le 1er épisode de sa nouvelle Pauvre Charlotte (février 1905).

Les Brunot déménagent ensuite au 5 rue de La Boétie à Périgueux dans le département de la Dordogne dans la région de la Nouvelle-Aquitaine.

Entre 1904 et 1908, Marie est membre de l'école félibréenne du Périgord, société littéraire de diffusion de l'Occitan. Vers cette époque, elle rédige trois articles qui paraissent dans Lou Bournat[61], le bulletin mensuel de cette société.

Elle décède à Périgueux[62] le [63]. Son mari y décédera peu après, le [64], et sera inhumé au cimetière Saint-Georges[65].

Liens de parenté modifier

Elle était la mère de Richard Brunot et la bru de Jacques Brunot.

Publications modifier

Romans modifier

 
Plat de devant et dos du Bouillant Achille de Marie d'Agon de la Contrie.
 
Les Veillées des Chaumières no 70 de juillet 1907.
  • Reconnaissance (1890) Société française d'édition d'art, Paris, in-4°, 302 pp., Illustrations de Édouard François Zier.
  • Marjolaine[66],[67] (1890) Société française d'édition d'art, Paris, illustrations sur bois, 268 pp.
  • Pauvre fille! (?) Édition Charavay Mantoux Martin, Librairie d'éducation de la jeunesse, in-8o Carré, 153 pages, Illustrations de P. Le Rivérend.
  • L'honneur de Richard (1897) Édition Hachette, Bibliothèque des Écoles et des Familles, 190 pages, gravures noir et blanc de Hermann Vogel.
  • Mlle Pimbêche (1898) Société française d'imprimerie et de librairie, nouvelle bibliothèque illustrée de vulgarisation, Paris, 1 vol., 159 p.
  • Les colères du bouillant Achille ou Le bouillant Achille (1900) Édition Armand Colin, Bibliothèque du petit français, In-12 Carré, 316 pages, gravures en noir et blanc de Léon Fauret.
  • Expiation[68] (1901) Édition Émile Gaillard, In-4° Carré, 219 pages, gravures sur bois en noir et blanc.
  • Fraternité[69] (1901) Édition Société française d'éditions d'art, Paris, Gr. in-8o, 221 p., illustrations de Marcel Lecoultre.
  • Miss Bengali[70] (1901) Société française d'édition d'art, Paris, in-8o Carré, 123 pages, illustrations sur bois en noir et blanc.
  • Le mousse des Terres-Neuvas[71] (1902) Édition Hachette, Bibliothèque des Écoles et des Familles, Paris, grand in-8o, 188 pp., 74 illustrations en noir d'après Alfred Jean-Marie (1846-1908).
  • Le fils du cordier[72] (1902) de Madame Brunot, Edition Emile Gaillard, in-8o Carré, 125 pages, Illustrations en noir et blanc.
  • Sœur d'artiste (1903) Édition H. Gautier, Paris, 252 p.
  • Un fameux Gas (1903) Société française d'édition d'art, Paris.
  • Les victoires de Mademoiselle Laurence (1904) de Madame Brunot, Édition librairie nationale d'éducation et de récréation, Limoges, Gr. in-8o, 238 p., illustrations.
  • La revanche de François Talence (1905) de Madame Brunot, Édition Librairie nationale d'éducation et de récréation, Paris, In-4°, 223 p., illustrations.
  • Fils de chef (1906) Edition Armand Colin, In-8 Carré, broché, 285 pages, gravures en noir et blanc de Chéri Hérouard.
  • Les pupilles de Mademoiselle Christiane (1906) Edition Hachette, Bibliothèque des Écoles et des Familles, in-8o Carré, 169 pages, 56 illustrations en noir et blanc.
  • Le vainqueur de Gérald (1906) Édition Hachette, Bibliothèque des écoles et des familles, Paris, 1 vol., 192 p.
  • La dette de Budok[73] (1907) Édition Émile Gaillard, Grand in-8o, 16 gravures et portraits, 160 p.

Romans-feuilletons modifier

 
Le 1er numéro de La Semaine de Suzette (février 1905)
 
Bulletin mensuel de Lou Bournat de l'école félibréenne du Périgord de mars 1908 dans lequel figure son article nécrologique.

Bulletins divers modifier

  • Lou Bournat de l'école félibréenne du Périgord[80]

Ouvrages posthumes modifier

  • Petite fée (1920) Edition Gautier-Languereau, Collection Bibliothèque de Suzette, in-8o Carré, broché, 125 pages, illustrations en noir et blanc dans et hors texte.
  • Pauvre Charlotte! (1921) Edition Gautier-Languereau, Collection Bibliothèque de Suzette, 1 volume in-8o de 124 pages, Illustrations de P. Kauffmann dans le texte en noir.

Notes et références modifier

  1. Site des archives départementales du Var, état civil, ville de Toulon, naissances année 1848 réf. 7E 146/193 page 507/535 acte no 1820. À lire avec le permalien.
  2. Les éléments biographiques ci-après sont issus en grande partie de l'article rédigé sur le site internet désormais fermé de la Bibliothèque de Suzette et traduit en anglais sur le site Letteraturadimenticata. Lire en ligne http://www.letteraturadimenticata.it/BIBLdeSUZETTE/agon.htm
  3. En 1841, celui-ci rédige Vocabulaire Noukaïva, Iles Marquises 52 feuillets papier manuscrits, 147 × 100 mm, reliure brochée, no 536 cote 1017, Bibliothèque municipale de Colmar, Haut-Rhin [1]
  4. Portrait photographique de François Guillaume d’Agon de la Contrie sur le site Gallica de la BNF
  5. Voir l'article du journal La Patrie du 24 octobre 1893, page 1
  6. Source: Base Léonore, cote LH/10/41.
  7. « D'Agon de la Contrie, M. », sur Worldcat identities (consulté le )
  8. Ancien statutaire d'Alsace, ou recueil des actes de notoriété fournis en 1738 et 1739 à M. de Corberon, premier président du conseil souverain d'Alsace, sur les statuts, us et coutumes locales de cette province, suivi d'une notice sur les emphytéoses, les colonges, les locatairies perpétuelles, dites Schaufel-Recht, les cens, rentes et redevances foncières, imprimerie J.H. Decker, Colmar 1825.
  9. Voir l'article nécrologique paru dans le journal La Dépêche du 29 juillet 1901, page 3.
  10. « D'Agon de la Contrie », sur Parcours de vie dans la Royale (consulté le ).
  11. Voir l'article du journal Le Sémaphore de Marseille du 20 septembre 1890, page 2, dans lequel est relaté son débarquement à Marseille le 19 septembre, de retour de la Réunion.
  12. Article du journal Le XIXe siècle du 20 mars 1880, page 3
  13. Source : Base Léonore, cote LH/10/42.
  14. « Le commandant d'Agon de Lacontrie attendait le passage du prochain paquebot anglais pour rentrer en France avec sa famille. Il s'entendit avec son ami F., auquel il céda la maison qu'il avait encore plusieurs mois à occuper. Mais, l'avant-veille du jour fixé pour le départ, le pauvre commandant mourut subitement: le départ de la famille fut retardé par cet évènement, et F., pressé de mettre sa lune de miel dans ses meubles, pria la veuve d'aller s'installer ailleurs, ce qu'elle fit en se lamentant de l'impatience de son ami. Mais l'ami, pour l'empire du Grand Mogol, n'aurait pas voulu condamner sa jeune fiancée à passer la première nuit de ses noces à la belle étoile, ni retarder d'une heure son réengagement dans l'armée des maris » in L'Inde française, deux années sur la côte de Coromandel, par Pierre-Louis-Honoré Chauvet, Edition Challamel, 1877.
  15. Par décret impérial du 13 novembre 1853, son fils cadet Edmond Joseph, âgé de 11 ans, élève au collège de Lorient, bénéficie d'une concession de 1/2 bourse pour l'année scolaire, à la suite du décès de son père sept mois auparavant. Voir Le Moniteur Universel du 18 novembre 1853
  16. in L'Inde française, deux années sur la côte de Coromandel, par Pierre-Louis-Honoré Chauvet, Édition Challamel, 1877, « L’Inde française. Deux années sur la côte de Coromandel. », sur Wikisource (consulté le ).
  17. « Napoléon Brunot », sur Parcours de vie dans la Royale (consulté le )
  18. Source Base Léonore.
  19. Lire l'extrait du rapport que le lieutenant-colonel rédige au sujet de ce siège Investissement et bombardement de Péronne (1870) par Jules Poirier dans le journal La Petite République du 3 avril 1918, page 4
  20. Article détaillé de Raymond Guilbert dans le journal Le Progrès de la Somme du 10 janvier 1890, pages 1 et 2.
  21. Journal officiel de la République française du 25 juin 1876, page 19
  22. Et chef de bataillon au 2e régiment
  23. Site des archives départementales de la Seine-Saint-Denis, état civil, ville de Saint-Denis, mariages année 1872 réf. E199 page 220/269 acte no 261 avec le permalien
  24. Ayant pour témoins les généraux de division Joseph Faron et Izéchiel Barolet de Puligni
  25. Voir sa fiche de matricule militaire avec le permalien sur le site "grand memorial archives de la guadeloupe".
  26. Contrairement à ce qui figure dans sa fiche militaire des archives de la Guadeloupe, Georges Brunot est bien décédé en 1907 aux colonies, "victime du climat fiévreux des colonies" (et non après 1921). Dans l'article nécrologique à propos de Madame Brunot (bulletin mensuel Lou Bournat de l'école Félibréenne du Périgord de mars 1908 tome III 15e livraison, imprimerie de la Dordogne, Périgueux), ceci est clairement indiqué par son auteure Marie d'Hauterive.
  27. Voir annonce dans le journal Le Figaro du 15 octobre 1900, page 2
  28. Il sera titulaire de la Médaille coloniale du Sénégal (1894) et du Soudan (1897) et sera nommé Chevalier de la Légion d'honneur en 1914 et promu Officier de la Légion d'honneur en 1924 (PV de réception de la Grande Chancellerie de la LH, de Chevalier du 14 juillet 1914 et d'Officier du 14 juillet 1924).
  29. En décembre 1908, il est sous-lieutenant de réserve au 1er régiment d'infanterie coloniale Annonce du journal L’Ouest-Éclair du 27 décembre 1908, page 2
  30. En février 1910, il est muté du 3e régiment du Tonkin vers le 6e régiment de métropole Annonce du journal L’Écho de Paris du 26 février 1910, page 2
  31. En novembre 1910, il est muté dans les troupes de l'Afrique occidentale française Annonce de la Revue des troupes coloniales du 1er juillet 1910, page 628
  32. Le 30 décembre 1910, il embarque à Bordeaux pour être affecté au 3e bataillon de tirailleurs sénégalais à Zinder Annonce du journal L'Ouest-Eclair du 13 décembre 1910, page 2
  33. En novembre 1912, de retour de Zinder (3e bataillon du Niger), il est affecté en métropole au 1e régiment d'infanterie coloniale Annonce du journal L’Écho de Paris 25 novembre 1912, page 3
  34. En octobre 1913, il est muté du 1er vers le 23e régiment en métropole Annonce du journal Le Matin du 25 octobre 1913, page 7
  35. Devant partir en Afrique occidentale française en juin 1914, il permute avec un autre officier et est maintenu au 3e régiment en métropole Annonce du journal L’Éclair du 15 mai 1914, page 7
  36. En juillet 1914, il est réaffecté en Afrique occidentale française Annonce du journal L’Écho de Paris du 25 juillet 1914, page 4
  37. Il est « tué à l'ennemi » le 22 août 1914 en Belgique avec le 23e régiment d'infanterie coloniale Voir le permalien sur le site "Mémoire des Hommes".
  38. Napoléon Brunot est alors chef de bataillon du 1er régiment d'infanterie de marine
  39. Napoléon Brunot est alors chef de bataillon du 2e régiment d'infanterie de marine
  40. Annonce du journal Les Tablettes des Deux-Charentes du 3 novembre 1878, page 3
  41. Il embarque à Toulon sur l'Annamite le 20 novembre 1879 Article du journal Les Tablettes des deux Charentes du 15 octobre 1879, page 3
  42. Annonce du journal Les Tablettes des Deux-Charentes du 10 janvier 1880, page 4
  43. Annonce du journal Les Tablettes des Deux-Charentes du 23 février 1881, page 2
  44. Annonce du Journal des débats politiques et littéraires du 25 août 1881, page 2
  45. Annonce du journal Le Messager de Paris du 31 octobre 1882, page 3
  46. Annonce du journal La Petite Gironde du 11 janvier 1886, page 1
  47. Lire à ce propos, cet article paru dans le journal Le Soleil du 12 avril 1886, page 1, relatant la difficulté de sa tâche
  48. Lire également, cet article paru dans le journal L'Autorité du 14 avril 1886, page 1, affirmant, qu'à la suite de cette affaire, celui-ci est destitué de son poste
  49. Lire dans le journal L'Echo Rochelais du 13 mars 1886, page 3, l'article et le 1er courrier du 18 février 1886 que Napoléon Brunot a adressé au député local pour se plaindre d'avoir été calomnié ainsi que la réponse de celui-ci
  50. Voir l'article sur le même sujet dans le Journal du Cher du 15 avril 1886, page 2
  51. Lire l'article du journal L'Univers du 19 mars 1886, page 3
  52. Et aussi l'article du journal Le Français du 24 mars 1886, page 2, dans lequel on apprend que le préfet avait « promis de châtier le calomniateur »
  53. Lire dans le journal L'Union Conservatrice (Le Journal de Saint-Jean-d'Angély) du 4 avril 1886, page 3, l'article et le 3e courrier daté du 27 mars 1886 qu'un Napoléon Brunot « calomnié » a une nouvelle fois adressé au même député
  54. Durant cette période, Napoléon Brunot est vice-président de la section locale du Souvenir français créée peu de temps auparavant Lire le compte-rendu de l'assemblée générale du 22 février 1890 dans le journal La Petite Gironde du 28 février 1890, page 2
  55. Quelques années plus tard, le 12 septembre 1897, Napoléon Brunot y présidera une fête patriotique organisée par une société locale Annonce du journal L’Événement du 9 septembre 1897, page 3.
  56. Voir également le compte-rendu de cette journée du 12/09/1897 dans le journal Le Peuple français du 13 septembre 1897, page 2.
  57. Histoire de la Société de l'encouragement au bien
  58. Voir également comment sont jugés les romans de Mme Brunot, femme du commandant Brunot d'infanterie de marine par l'Abbé Bethléem dans son ouvrage * Romans à lire et romans à proscrire (1905 à 1928) (lire sur Wikisource, lire en ligne)
  59. Elle est présentée ainsi par la rédaction dans le premier numéro de la revue: Cet écrivain qui, depuis des longues années, exploite au profit de la jeunesse les trésors d'une imagination féconde et colorée et qui mieux que personne, sait glisser le bon précepte sous les attraits de l'action captivante.
  60. Voir le début du chapitre "Des variations raisonnables et raisonnées" dans La Semaine de Suzette : Histoires de filles de Marie-Anne Couderc, Paris, CNRS Éditions, 2005, 256 p.
  61. Lou Bournat de l'école félibréenne du Périgord, bulletins mensuels de février 1906 tome II 8e livraison, et de mai 1906 tome II 11e livraison, imprimerie de la Dordogne, Périgueux
  62. Annonce du journal Le Figaro du 1er mars 1908, page
  63. Voir le long article nécrologique signé Marie d'Hauterive à propos de Madame Brunot dans le bulletin mensuel Lou Bournat de l'école Félibréenne du Périgord de mars 1908 tome III 15e livraison, imprimerie de la Dordogne, Périgueux, dont sont issus ces extraits: « Il y a quelques mois à peine, la femme intelligente et aimable dont la famille et les amis pleurent la perte récente, se signalait ici même, dans ce Bulletin, par quelques articles dont on remarquait l’élégante allure (...) À cette époque là, elle était pleine de vie, d’entrain, même d’une exubérance de gaieté et de simplicité qui la rendait particulièrement attachante. Elle se louait, avec juste raison, de la destinée qui, jusque-là, lui avait été étonnamment propice, n’accusant dans sa santé que quelques fatigues, jugées passagères, qu’on pouvait attribuer au surmenage d’un cerveau, qui, pourtant, paraissait infatigable. Avant de se décider à prendre en Périgord un repos bien gagné, elle avait achevé de mener à bien, de concert avec son mari (le colonel Brunot, prématurément en retraite), l’éducation compliquée de ses enfants pour qui elle ambitionnait de brillantes situations. Là, ils ont tous deux pleinement réussi. Pour atteindre ce but et pour que rien ne fût négligé, M. d’Agon de la Contrie s’était adonnée, avec un succès complet d’ailleurs, à maints travaux littéraires. Elle a publié plusieurs volumes d’un intérêt incontestable et qui font la joie de tous ceux qui les lisent, adolescents et autres, « Fils de chef », « Les colères du bouillant Achille », « L’honneur de Richard », « Les pupilles de Mlle Christine » (sic), « Fraternité », « Reconnaissance », « Le mousse de Terre-Neva » (sic), « Marjolaine », « Un fameux gars », « Miss Benjali » (sic), pour ne citer que ceux-là. Pour les jeunes filles et leurs mères dans « Les Veillées des Chaumières », ce journal répandu dans un grand nombre de familles et si apprécié, M. d’Agon de la Contrie a publié de bien jolis romans. Là, on retrouve cette profondeur de pensée, cette clarté d’un style impeccable, élégant, poétique même, qui caractérise cet auteur dont la place désormais sera difficilement comblée dans ce Bulletin (...) ».
  64. Annonce du journal La Croix de l’Aube du 11 août 1908, page 4
  65. Voir article relatant les obsèques, édition du 5 août 1908, sur le site des AD de la Dordogne, L'Avenir de la Dordogne
  66. Dédicace de l'auteure: « A ma nièce Jehanne d'Agon de la Contrie, Tu es née dans cette Asie merveilleuse où ton père et moi avons passé nos premières années; ce livre te revient donc de droit, ma chère enfant. Accepte-le en souvenir de la maternelle affection de ta tante, M. d'Agon de la Contrie. Jehanne était la fille d'Edmond Joseph d'Agon de la Contrie (1842-1901), l'un des deux frères de Marie Alexandrine, qui avait épousé, en 1884 en Guadeloupe, Marie Caroline Aline du Bois de La Saussaie d'Estrelan (1847-1903).
  67. Voir remerciements après les funérailles de celle-ci dans la Dépêche de Toulouse du 14 novembre 1903 page 4
  68. Dédicace de l'auteure: « A Ramon Fernandez, Je vous offre ce livre, cher enfant, parce qu'entre votre grand-mère et moi s'est formé un lien très doux que vos petites mains aideront à rendre indissoluble ». Il s'agit peut-être de Ramon Fernandez (1894-1944), petit-fils de Jeanne Gabrié, qui deviendra écrivain.
  69. Dédicace de l'auteure: « A Marie-Louise Accary. Je t'offre ce livre ma chère enfant parce que je sais que l'on t'apprend à aimer les malheureux. » Marie-Louise Accary (née en 1885) était la fille de Léon Accary, contrôleur général des armées.
  70. Dédicace de l'auteure : « A ma petite fille, Jeanne Cornet. Ce livre a été terminé le jour même de ta naissance ! Quand tu seras assez grande pour le lire, tu ne seras pas plus chérie que tu ne l'es à cette première heure de ta vie par ta grand-mère, M. D'Agon de la Contrie à Versailles, le 22 novembre 1901 ». Jeanne Cornet était la fille de Marie Madeleine Juliette Fanélie Brunot (1878-1976) et de Marie Jean Auguste Cornet (1872-1960).
  71. Dédicace de l'auteure : « A Pierre Hennique. Je ne te dédie pas seulement ce livre parce que tu es le petit-fils de mon parrain et de ma marraine et que je te chéris d'une tendresse toute particulière. Je te l'offre parce que tu verras esquissée la rude besogne que fournissent les marins de Terre-Neuve! En mettant sous tes yeux leur patriotique abnégation, j'ai songé à ton cher père qui les a si dignement commandés et je te charge de le lui dire. Versailles le 12 février 1902.  » Pierre Hennique (1889-1971) deviendra plus tard officier de marine et épousera en 1926 l'actrice française Séphora Mossé.
  72. Dédicace de l'auteure: « A Marie La Prairie. Je t'offre ce livre, ma chère petite fille, parce qu'on y parle de ton pays natal; parce que tu y verras que les enfants de marsouins sont bons et généreux; et puis, surtout, parce que je t'aime très maternellement. Versailles, le 6 janvier 1902. » Marie La Prairie (née à Brest en 1888 et décédée en 1976) est la fille de Paul La Prairie (1840-1916), Lieutenant-Colonel au 2e RIMa et lui-même arrière-grand-oncle d'Yves La Prairie, officier de marine et fondateur de l'IFREMER.
  73. Dédicace de l'auteure: « A Eugène Faure. J'ai pour vos parents une profonde affection, doublée d'une reconnaissance véritable pour l'excellent docteur qu'est votre père, c'est pour cela, mon cher enfant, que je mets votre nom en tête de ce livre. Périgueux, le 10 janvier 1907 ».
  74. Voir pavé de réclame dans la Gazette de Château-Gontier du 4 février 1897, page 4
  75. Voir également la publication à titre posthume de ce texte dans Le Nouvelliste de Bretagne du 4 mai 1922, page 5
  76. Source Site de FictionBis 22 feuilletons diffusés du N° du samedi 17 août 1901 au N° du mercredi 30 octobre 1901
  77. 18 feuilletons diffusés de mai 1907 à juillet 1907
  78. L'ouvrier (création le 1er Mai 1861 - cessation le 24 avril 1920). Journal hebdomadaire illustré, paraissant tous les samedis (biographies, causeries, littérature, romans et nouvelles, sciences, etc.), 55 Quai des Grands-Augustins, Paris. En 1920, après 59 années d'existence, en raison des évolutions politico-sociales associées à son titre, il prit le nom de Fils de France.
  79. Source site FictionBis 29 feuilletons diffusés du no 1830 du mercredi 31 juillet 1895 au no 1858 du mercredi 6 novembre 1895
  80. Différents articles sont publiés dans plusieurs bulletins mensuels de cette revue entre 1904 et 1906, imprimerie de la Dordogne, Périgueux.

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Bibliographie modifier

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