Liste des maîtres de la province du royaume de Sicile de l'ordre du Temple

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Cet article présente une liste des maîtres de la province du royaume de Sicile de l'ordre du Temple.

Province du royaume de Sicile (sud de l'Italie) modifier

 
Le royaume de Sicile au XIIe siècle.

La première province répertoriée est celle d'Apulie (Pouilles) mais les maîtres successifs administraient en fait une région correspondant au royaume de Sicile alors sous domination des Normands[1],[2]. Initialement, il s'agissait du duché d'Apulie qui fut intégré à ce royaume vers 1130 et la province était probablement divisée sous forme de baillies (sous-provinces).

Ce n'est qu'à la fin du XIIe siècle qu'elle semble se séparer en deux provinces, d'un côté les Pouilles et la terre de Labour et de l'autre la Calabre et la Sicile, (Apūlĭæ & Terra Lǎbōris, Cǎlǎbrĭæ & Sĭcĭlĭæ)[3],[4].

La chute des Hohenstauffen en 1266 au profit de Charles d'Anjou entraîne une nouvelle organisation avec une seule province dite du royaume de Sicile dans laquelle on retrouve les baillies des Pouilles et de Sicile puis plus tardivement l'Abruzze .

Au nord de ces provinces se trouvait le territoire des États pontificaux qui incluait les commanderies du Latium, de l'Ombrie et des Marches alors que les provinces de Pouilles-Sicile regroupaient celles des régions actuelles de : (lien vers les listes de chaque région)

Certains auteurs pensent néanmoins que les Pouilles et la Sicile n'ont jamais été séparées[5],[6],[7]. Le fait qu'on trouve pendant la maîtrise de Guillaume de Saint-Paul un précepteur pour les Pouilles, Goffredo et un pour la Sicile, Hugo de Rocaforti n'étaye pas forcément cette hypothèse[5] bien qu'il s'agisse alors des commandeurs de baillie, division interne de la province qui regroupait un certain nombre de maisons mais ce maître est le seul mentionné avec un tel titre avant 1266 (précepteur du royaume de Sicile et des Pouilles).

Il faut également prendre en compte l'histoire politique de la région avec la lutte entre guelfes et gibelins et surtout prêter attention au terme « Sicile ». Cette notion de royaume de Sicile a évolué au cours de ces deux siècles avec une scission qui interviendra en 1282 à la suite des vêpres siciliennes. C'est la naissance de ce que l'on appelle communément le royaume de Naples mais dans les sources, il était désigné sous le nom de Sicile « citérieure » alors que l'île de Sicile s'intitulait Sicile « ultérieure ».

Les implantations se situaient principalement dans les villes côtières, Brindisi entre autres[8], afin d'abriter pour l'hiver les bateaux et les hommes avant de rejoindre les États latins d'Orient.

Maître Période de maîtrise Commentaires et autre(s) fonction(s)
Maîtres des Pouilles (royaume de Sicile)
Henri 1169[5] (Enrico)
Guillaume de la Fosse 1184[5] (it): Guglielmo de la Fossa
1184: « in manus Guillelmi de la Fossa magister ejusdem Templi domorum quae sunt in Apulia et terra laboris »
[9]
Maîtres du Royaume de Sicile
Guillaume de Saint-Paul 1196[5] (it): Guglielmo de Sancto-Paulo)[4]
: « fratris Guillelmi de Sancto Paulo, magistri domorum Templi Sicilie et Apulie »[10]
... ...
fr. Albert de Canelli 1262 - 1266[11],[12] ((la): Obertus de Canelli, (it): Alberto de Canelli, de Camaldulla)
fr. Baudoin 1267[13],[14],[15] ((la): Baldovino)
fr. Guglielmo Piliforte 1269[16] (Lieutenant (second) pour le royaume de Sicile pendant la maîtrise d'Albert de Canelli.)
fr. Étienne de Sissey 1270[17] - 1272[5],[18],[19] ((la) Stephanus de Scisseio, de Sesciayo, (it) Stefano de Sissy, (en) Stephen of Sissey, parfois orthographié Sissi dans certains vieux ouvrages)
: « Stephanus, magister domus militie Templi in regno Sicilie »
[20]
1271/72: « pro religioso viro fratri Stephano de Sesciayo, magistro domorum Militie Templi in Regno Sicilie »[21]
fr. Guillaume de Beaujeu 1272[17] - 1273[22] (la): Guillelmus de Belloioco
(de): Wilhelm von Beaujeu, (it): Guglielmo de Bellojoco
1272: « Religioso fratri G. De Belloioco, magistro domorum militie Templi in regno Sicilie »,
« Religioso fratri Guillelmo de Belloioco, magistro domorum militie Templi in regno Sicilie, consanguineo nostro »
[23]
: « frere Guillaume de Biaujeu, qui estoit Outre mer commandeor du Temple en Puille »

Maître de l'ordre (1273-1291)
fr. Ademaro 1273[17] (Précepteur et lieutenant (second) pour le royaume de Sicile pendant la maîtrise de Guillaume de Beaujeu)
fr. Arnoul de Wisemale 1274[24],[25] (Arnulf de Ursemali)
fr. Simon de la Tour 1275 - 1277[17] ((la): Symone de Turri, Simonis de Turre; (en): Simon of la Tor;(it):Simone de la Tour)
(Précepteur de Safed en 1262, commandeur de la terre de Jérusalem en 1271, visiteur cismarin pour la péninsule ibérique en 1277
[26])
fr. Robert
((it):Roberto)
1277[27]
fr. Pierre Le Griffier 1277 - 1279[27],[28] ((la): Petrus de Griferio, Pietro de Genua, Pietro de Triario, Pietro de Gemma)
fr. Gioberto « de Nicherio »
(† )
1285[27] (Jubertus de Nicher, de Vicherio)
fr. Guillaume « de Nozeta » 1287 - 1289[29] ((it): Guglielmo da Nozeta. Lieutenant de Gioberto « de Nicherio », et précepteur de San Giorgio (Brindisi) en 1289)
Hugo de Monterotondo 1290 - 1292[27] « magister Templi in Barolo »
Reynald de Varenne 1292 - 1299[30] [Grand commandeur du royaume de Sicile]
(la): Raynaldus de Varena
[31]
(it): Rinaldo de Varenna, Rainaldo de Varensis, Raynaldo di Varena
1292: ?[27]
1299/1300: ?[32]
Pierre « Dada » (Pietro Dada, Petrum Dada) fin XIIIe siècle[33]
Peire de Pierrevert 1297 - 1303[34], début XIVe siècle[35] [Grand commandeur des Pouilles et des Abruzzes][N 1]
[Sources indirectes, procès][37]
(la): Petrus Peraverde Ultramontanus
(it): Pietro Peraverde « ultramontano »
av. oct. 1303
[N 2]: « Andreas Armani de monte Oderisio... qui receptus fuerat tempore pape Bonifacii in Barulo per magnum preceptorem in Appruntio et Apulea; Erat Petrus de Ultramontanis, nunc autem est frater Oddo de Valdric »[38]
« frater Petrus preceptor magnus Apulee »[39]
« Et in continenti frater Petrus de Peraverde qui tunc erat magnus preceptor dicti ordinis in Aprutio et Apulea »[40]

[Laurent de Beaune n'était pas commandeur des Pouilles c. 1300 mais commandeur d'Épailly][N 3]
Simon de Quincy 1304/05[43] - 1307 Surnommé « le Chaperon »

Commandeur de la baillie de Prunay (1284-1291)
Commandeur de Chanu, Haute-Normandie (1295)
Commandeur du passage (1303)
[44]
[45]
Odo de Villaret 1308[46],[47] (it): Odone de Valdris
(Oddone de Villaret, Odo de Valdric)
: « ...qui receptus fuerat tempore pape Bonifacii in Barulo per magnum preceptorem in Appruntio et Apulea; Erat Petrus de Ultramontanis, nunc autem est frater Oddo de Valdric »
[38]

Baillie des Pouilles modifier

Il s'agit des commanderies dans la région des Pouilles et non pas de la province dite des Pouilles qui englobait un territoire bien plus vaste (royaume de Sicile). La commanderie de Barletta était la plus importante mais à certaines périodes, le précepteur de cette maison semble avoir eu le rôle de maître de l'ensemble du royaume de Sicile[48]. C'est a priori le cas lorsque le maître provincial était absent et lorsqu'il avait une vacance du pouvoir dans l'attente de l'élection d'un nouveau maître de la province. De nombreuses marchandises étaient acheminées en Terre sainte à partir de ce port et le précepteur de cette maison avait la charge d'obtenir les mainlevées auprès des portulans du royaume.

Maître / Précepteur Période de maîtrise Commentaires et autre(s) fonction(s)
fr. Goffredo di Stefano 1195[4]
... ...
fr. Jacob de Torricella
(Jacobus, Jacobi de Torricella, précepteur des Pouilles)
1256[49]
Arnoul de Wisemale (Arnulf de Ursemali) 1271[24],[50]
fr. Pietro d'Ocre (Pietro di Ocra) 1284[29]
fr. Falcone (vice-précepteur dans les Pouilles) 1284[51]
fr. Pietro Dada 1285[29]
fr. Jaufré de Pierrevert 1302[34],[52] [Peire de Pierrevert?][N 4]
(la): Gaufridus, Goffredus de Petraviridi
(en): Jeffey of Petra Verde
(it): Pietro-Goffredo di Piervert
: « fratris Goffridi de Petra Viridis, magistri sacre domus milicie Templi in regno Sicilie »
[55]
1303: « quod frater Joffredus de Petra [Viridi], tunc tenens locum magistri dicti ordinis in Apulea »[56]

Reçu à Castelo Branco (pt) (c.1275)[57]
En Orient (ap. 1275-1302, Acre)
Commandeur du Ruou (1308)
[57]

Baillie et Province de Sicile modifier

Il s'agit des possessions dans l'île de Sicile. Cette baillie semble avérée dès le milieu du XIIe siècle[58] puis en 1197 avec un précepteur des maisons du Temple en Sicile, Hugues de Roquefort alors que l'on trouve également l'année précédente un maître du bailliage des Pouilles, Goffredo (1195-1196) et qu'il y avait un maître de la province du royaume de Sicile et des Pouilles, Guillaume de Saint-Paul à peu près aux mêmes dates[4]. Elle devient ensuite une province à part entière qui selon certains auteurs inclut leurs possessions en Calabre et dont on trouve trace jusqu'en 1255. À la suite des vêpres siciliennes, on retrouve de nouveau des dignitaires avec ce titre et peu avant la chute de l'ordre, la fonction existait toujours en la personne de Gerardo de Finoleriis (1304)[59]. Aucune des chartes liées à ces dignitaires ne mentionne le terme Calabre dans le titre excepté pour Bonifacio di San Michele en 1255 et il faut préciser que très peu d'informations sont parvenues jusqu'à nous concernant les biens leur ayant appartenu dans l'actuelle Calabre.

Maître / Commandeur Période de maîtrise Commentaires
Geoffroy de Champigny 1151[58] (it): Goffredo de Champiny
1151: « F. Gaufrido Campiniaco Prefecto generalis omnium domorum Templi in Sicilia »
[60]
Hugues de Roquefort 1197[4],[61] (fr): Hugues de Rocquefort ; (it): Hugo de Rocaforti
: « preceptor domorum sacre Militiae Templi Siciliae »
[62]

Commandeur de la baillie de Provence (1200)[63]
Guillaume d'Orléans 1209 - 1210[4] (la): Guilielmi Aureliensis[64], parfois Oreliensis et Orlientensis
1209: « Guillelmi Oreliensis domorum templi in Sicilia praceptoris »[65]
1210: « frater Guillelmus magister domus militia templi in Sicilia »[66]
Armand de Périgord 1229[67] (la): Hermanus de Petragors
1229: « fratris Hermani de Petragors domus militia templi in Sicilia & Calabria praceptoris »
[68]
Bonifacio di San Michele 1255[49]
Martino Cabillone 1280[69] - 1283[70]
Guglielmo de Canelli 1284 - 1285[71]
... ...
Gerardo de Finoleris (Gerardus de Finoleriis, « Pinoleris ? ») 1304[72],[73]
Albertino de Canelli ? - 1312 : « frater Albertus de Canellis miles, Aquensis diocesis, provincie Mediolanensis, preceptor bailivie insule Sicilie »[74]

Notes modifier

  1. Dans les interrogatoires du procès, on trouve par exemple : « Qui frater Petrus Ultramontanus preceptor magnus Apulee et Ap[rut]ii »[36]. Le titre ne se limite pas aux possessions dans les Abruzzes et les Pouilles actuelles mais bien à l'ensemble du sud de la botte italienne, à savoir la Sicile citérieure (royaume de Naples).
  2. Pas de date précise. Andreas Armani de monte Oderisio indique avoir été reçu du temps où Boniface VIII était pape donc entre 1295 et octobre 1303 par le grand commandeur des Abruzzes et des Pouilles qui était Petrus Ultramontanus et qui est maintenant Oddo de Valdric[38].
  3. « nostre amez frere Lorent de Biame, jadis commandaur de Apuli », extrait d'une lettre adressée à Laurent de Beaune (Laurencius de Belna) au cours du procès à Paris (Michelet 1841, p. 71). Au prime abord, le terme Apuli peut prêter à confusion (notamment dans l'ouvrage de Paul de Saint-Hilaire)[41] mais l'analyse par Alain Demurger de l'ensemble des documents relatifs aux interrogatoires parisiens montre qu'il s'agit en fait du commandeur d'Épailly[42].
  4. Damien Carraz considérait, dans son premier ouvrage (Carraz 2005, p. 306 (note 100)), que Peire et Jaufré de Pierrevert étaient deux individus distincts contrairement à certains historiens italiens. Il évoque l'éventualité que ce puisse être une seule personne dans une parution de 2012: fiche prosopographique de Jaufré de Pierrevert (Carraz 2012, p. 797). À priori, le titre de maître dans les Pouilles et dans les Abruzzes correspond à celui de maître dans le royaume de Sicile. Pendant les interrogatoires du procès à Chypre, le frère Simon de Racanato indique avoir été reçu à Barletta il y a sept ans par Jaufré de Pierrevert, maître de l'ordre dans les Pouilles[53] alors que l'on trouve le nom de Peire de Pierrevert « au-delà des montagnes » dans les interrogatoires qui se sont déroulés dans les états pontificaux et les Abruzzes à peu près aux mêmes dates[54]. Deux individus distincts?

Références modifier

  1. (it) Malcom Barber (trad. M. Scaccabarozzi), La storia dei Templari, Piemme, , 479 p. (ISBN 978-88-384-1020-8, présentation en ligne), p. 282
  2. (it) Hubert Houben, « Templari e Teutonici nel Mezzogiorno normanno-svevo », dans Il Mezzogiorno normanno-svevo e le crociate : atti delle quattordicesime giornate normanno-sveve, Bari, 17-20 ottobre 2000, vol. 14, Edizioni Dedalo, coll. « Atti del Centro di studi normanno-svevi dell'Università degli studi di Bari », , 417 p. (ISBN 978-8-8220-4160-9, lire en ligne), p. 265
  3. Bellomo 2008, p. 83-84
  4. a b c d e et f Houben 2002, p. 264-265
  5. a b c d e et f (it)I templari nella Puglia medievale sur Google Livres, Vito Ricci, Edizioni dal Sud, 2009.
  6. (it)Storia dell'Ordine dei Templari in Italia: le fondazioni, volume 2. sur Google Livres, Fulvio Bramato, Atanòr, 1991.
  7. (it) Luciana Petracca, Giovanniti e templari in Sicilia, Congedo, , 674 p. (ISBN 978-0-88808-668-6, présentation en ligne)
  8. Alain Demurger, Les Templiers, une chevalerie chrétienne au Moyen Âge, Paris, Seuil, coll. « Points Histoire », (1re éd. 2005), 664 p., poche (ISBN 978-2-7578-1122-1).
  9. Le Mire 1723, p. 1191, lire sur Google Livres
    Godefroid III de Louvain: confirmation en 1188 d'une donation faite en 1184 à Bénévent alors qu'il se rendait à Jérusalem.
  10. Bagnarini et Guzzo 2008, p. 63
  11. (it) Cristian Guzzo, Templari in Sicilia : la storia e le sue fonti tra Federico II e Roberto d'Angiò, vol. 2, Name, coll. « Insigna e arma », , 122 p. (ISBN 978-88-87298-58-1, présentation en ligne), p. 48, 62
  12. Toomaspoeg et Rossi Vairo 2003, p. 249
  13. Guzzo 2003, p. 69
  14. Petracca 2006, p. 80
  15. (en) Malcom Barber, The New Knighthood : A History of the Order of the Temple, Cambridge University Press, (1re éd. 1994), 464 p. (ISBN 978-1-107-60473-5, présentation en ligne), p. 238
  16. Bagnarini et Guzzo 2008, p. 86
  17. a b c et d Guzzo 2003, p. 62
  18. (it) Riccardo Filangieri, I registri della Cancelleria angioina, vol. 7, L'Accademia, (présentation en ligne), p. 11
  19. (it) Riccardo Filangieri, I registri della Cancelleria angioina, vol. 8, L'Accademia, (présentation en ligne), p. 106 (Note 89)
  20. Bulst-Thiele 1974, p. 244
  21. Petracca 2016, p. note 169
  22. Bulst-Thiele 1974, p. 260, 288
  23. Bulst-Thiele 1974, p. 288
  24. a et b Demurger 2008, p. 334
  25. (it) Riccardo Filangieri, I registri della Cancelleria angioina, vol. 11, L'Accademia Pontaniana, (présentation en ligne), p. 122, 136
  26. Burgtorf 2008, p. 656-657
  27. a b c d et e Guzzo 2003, p. 63
  28. (it) Riccardo Filangieri, I registri della Cancelleria angioina, vol. 21, L'Accademia, (présentation en ligne), p. 213(charte n°56)
  29. a b et c Bagnarini et Guzzo 2008, p. 87
  30. Bramato 1991, p. 137
  31. Schottmüller 1887, p. 125
  32. Guzzo 2003, p. 61
  33. Sève 1986, p. 143
  34. a et b Carraz 2005, p. 306 (note 100)
  35. Barber 2012, p. 246
  36. Gilmour-Bryson 1982, p. 133
  37. (en) Anne Gilmour-Bryson, The trial of the Templars in the Papal State and the Abbruzi, vol. 303, Biblioteca apostolica vaticana, coll. « Studi e testi », , 313 p. (ISBN 978-88-210-0525-1, présentation en ligne), p. 35-36, 39, 131-136, 138-139, 146, 155
  38. a b et c Schottmüller 1887, p. 411
    Voir aussi Gilmour-Bryson 1982, p. 39 (n°138).
  39. Gilmour-Bryson 1982, p. 135
  40. Gilmour-Bryson 1982, p. 147
  41. Paul de Saint-Hilaire (préf. Jean-Marie Auzanneau), Les sceaux templiers, Pardès, , 179 p. (ISBN 978-2-86714-110-2, présentation en ligne)
    Les dates proposées dans cet ouvrage sont rarement justes
  42. Alain Demurger, La persécution des Templiers : Journal (1307-1314), Éditions Payot, coll. « Bibliothèque historique Payot », , 400 p., Grand format (ISBN 978-2-2289-1407-9, présentation en ligne), p. 148
  43. (it) Cristian Guzzo, « Milites Templi Hierosolimitani in Regno Siciliae. Vecchi documenti, nuove acquisizioni », dans I Templari nell'Italia centro-meridionale : storia ed architettura., Edizioni Penne & Papiri, (ISBN 978-8-8893-3635-9, lire en ligne), p. 87 (note 207, p. 125-126) ; Demurger 2002, p. 230-231
    Lettre sans date de Pierre de Castillon adressée à Pierre de Saint-Just, commandeur d'Alfambra pour l'informer des changements concernant les commandeurs et maîtres de province. Alain Demurger pense qu'elle date de Noël 1304, au plus tard janvier 1305 donc des nominations qui sont intervenues en 1304. Cristian Guzzo propose fin 1303, début 1304 pour la nomination de Simon de Quincy qui n'est connue que par cette lettre.
  44. Claverie 2005, p. 381
  45. Guzzo 2008, p. 125-126 (note 207)
  46. (en) Anne Gilmour-Bryson, « Italian Templars Trials : Truth or Falsehood », dans Norman Housley, Malcolm Barber et al., Knighthoods of Christ : Essays on the History of the Crusades And the Knights Templar, Presented to Malcolm Barber, Ashgate Publishing ltd., , 257 p. (ISBN 978-0-7546-5527-5, lire en ligne), p. 225
  47. (it) Barbara Frale, « Lo strano caso del processo ai Templari in Italia », dans Antonio Rigon, Francesco Veronese, L'età dei processi : inchieste e condanne tra politica e ideologia nel '300, Istituto storico italiano per il Medio Evo, , 401 p. (ISBN 978-8-8891-9059-3, lire en ligne), p. 37-57
  48. (en) Kristjan Toomaspoeg, « The Templars and Their Trial in Sicily », dans The Debate on the Trial of the Templars, 1307-1314, Ashgate Publishing, , 399 p. (lire en ligne), p. 276
  49. a et b Houben 2002, p. 267
  50. Filangieri 1955, p. 199
  51. (it) Nadia Bagnarini et Cristian Guzzo, I templari nell'Italia centro-meridionale : storia ed architettura, Tuscania, Penne e papiri, , 206 p. (ISBN 978-88-89336-35-9, présentation en ligne), p. 76
  52. (it) Barbara Frale, « L'interrogatorio ai Templari nella Provincia di Bernardo Gui : un'ipotesi per il frammento del Registro Avignonese 305 », dans Dall'Archivio segreto vaticano : miscellanea di testi, saggi e inventari, vol. 1, Archivio segreto Vaticano, , 686 p. (ISBN 978-8-8850-4250-6, présentation en ligne), p. 256-257
  53. Gilmour-Bryson 1998, p. 152
  54. Gilmour-Bryson 1982, p. 155, 304
  55. Guzzo 2008, p. 87 (note 206, p. 125)
  56. Schottmüller 1887, p. 217 (n°76)
    Voir aussi la traduction de ce procès par Anne Gilmour-Bryson (Gilmour-Bryson 1998, p. 152).
  57. a et b Carraz 2005, p. 306 ; Carraz 2012, p. 797 ; Guzzo 2003, p. 64 ; (de) Heinrich Finke, Papsttum und Untergang des Templerordens, vol. 2, (lire en ligne), p. 352-353 (n°75)
    Son interrogatoire pendant le procès (la): « Frater Gaufridus de Petraviridi miles dicti ordinis, preceptor domus Templi de Rua, Foroiuliensis diocesis..., quod ipse fuit receptus per quondam fratrem Ferrandum Alfoncii preceptorem domus Templi de Castroalbo (pt), Colimbriensis diocesis (pt) in quadam camera dicte domus in Portugalia » (Frale 2006, p. 256-257) ; (Finke 1907, p. 352-353). Guzzo mentionne « Goffredus de Petraviridi ».
  58. a et b Bagnarini et Guzzo 2008, p. 85
  59. (it) Kristjan Toomaspoeg et Giulia Rossi Vairo, Templari e Ospitalieri nella Sicilia medievale, Centro studi melitensi, , 288 p. (présentation en ligne), p. 78
  60. Giuseppina Pecorella, I templari nei manoscritti di Antonio Amico : contributo di documenti inediti sui templari di Sicilia, , 106 p., p. 57-58
  61. (it) Luciana Petracca, « L’Ordine dei Templari in Capitanata. Storia, sviluppi, aspetti e problematiche », Mélanges de l’École française de Rome - Moyen Âge, vol. 128, no 2,‎ (ISBN 978-2-7283-1228-3, lire en ligne), p. 8
  62. Bagnarini et Guzzo 2008, p. 65
  63. Jean Paul Boyer et Thierry Pécout, La Provence et Fréjus sous la première maison d'Anjou (1246-1382), Aix-en-Provence, Université de Provence, , 213 p. (ISBN 978-2-85399-761-4, présentation en ligne), p. 125
  64. (la) Eduard August Winkelmann, Acta imperii inedita saeculi XIII et XIV : Urkunden und Briefe zur Geschichte des Kaiserreichs und des Königreichs Sizilien, Scientia Verlag, (présentation en ligne), p. 89
  65. (la) Rocco Pirri et Antonino Mongitore, Sicilia sacra disquisitionibus et notitiis illustrata, t. II, (lire en ligne), p. 934
  66. Pirri et Mongitore 1733, p. 935
  67. Demurger 2008, p. 371
  68. Pirri et Mongitore 1733, p. 936
  69. (it) Luciano Catalioto, Terre, baroni e città in Sicilia nell'età di Carlo I d'Angiò, Intilla, , 417 p. (présentation en ligne), p. 315
  70. (it) Fulvio Bramato, Storia dell'Ordine dei Templari in Italia, vol. 1, Atanòr, , 236 p. (présentation en ligne), p. 231
  71. Nicholson 2011, p. 297
  72. Toomaspoeg et Rossi Vairo 2003, p. 78
  73. Charles Alfred Grandjean, Le registre de Benoît XI : recueil des bulles de ce pape publiées ou analysées d'après le manuscrit original des archives du Vatican, A. Fontemoing, , 1148 p., Nr. 1279
  74. Michelet 1841, p. 424-425