Ligne de Saint-Léonard à Fraize

ligne de chemin de fer française

Ligne de
Saint-Léonard à Fraize

Carte des Vosges

Saint-Léonard
Anould
Ban-sur-Meurthe-Clefcy
Fraize

Carte de la ligne
Pays Drapeau de la France France
Historique
Mise en service 1876
Fermeture 1988 – 2005
Concessionnaires Cie des Vosges (1873 – 1881)
État (non concédée) (1881 – 1883)
Est (1883 – 1937)
SNCF (1938 – 1997)
RFF (1997 – 2014)
SNCF Réseau (à partir de 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 064 000
Longueur 7,498 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Pente maximale 16 
Nombre de voies Ligne déposée
(Anciennement à voie unique)
Trafic
Propriétaire SNCF
Exploitant(s) Ligne fermée et déclassée

La ligne de Saint-Léonard à Fraize est une ancienne ligne de chemin de fer française à écartement standard et à voie unique non électrifiée du département des Vosges. Elle desservait la haute vallée de la Meurthe.

Elle constitue la ligne no 064 000 du réseau ferré national. Historiquement, elle constituait la ligne 184 dans l'ancienne numérotation SNCF des lignes de la région Est et encore avant la ligne 185 dans l'ancienne numérotation de la Compagnie des chemins de fer de l'Est.

Historique modifier

La ligne, embranchement d'un itinéraire de Laveline à Saint-Dié, est concédée à la compagnie des chemins de fer des Vosges par une convention signée le entre le département des Vosges et la compagnie. La convention est approuvée par un décret le qui déclare la ligne d'utilité publique à titre d'intérêt local[1].

La ligne est ouverte le et est alors exploitée par la compagnie des chemins de fer des Vosges.

La ligne, ainsi que la totalité du réseau de la compagnie des chemins de fer des Vosges, est racheté par l'État selon les termes d'une convention signée le entre le ministre des Travaux publics et la compagnie. Cette convention est approuvée par une loi le qui intègre la ligne dans le réseau de chemin de fer d'intérêt général[2].

Par une convention signée le entre le ministre des Travaux publics et la Compagnie des chemins de fer de l'Est, l'État confie provisoirement l'exploitation de la ligne à la compagnie. Cette convention est approuvée par un décret le suivant[3].

La ligne est cédée par l'État à la Compagnie des chemins de fer de l'Est par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par une loi le suivant[4].

La ligne aujourd'hui modifier

Entre Anould et Plainfaing puis entre Saint-Léonard et Anould, la plate-forme a été, comme bien d'autres, transformée en « piste multi-activités », voie verte accessible aux randonneurs, cyclistes et pratiquants du roller. Le bâtiment voyageurs de la gare de Fraize accueille désormais l'office du tourisme de Fraize[8].

Notes et références modifier

  1. « N° 2625 - Décret qui déclare d'utilité publique l'établissement d'un chemin de fer d'intérêt local de Laveline à Saint-Dié, avec embranchements sur Gerardmer et Fraize : 2 mai 1873 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 7, no 175,‎ , p. 1099 - 1117 (lire en ligne).
  2. « N° 10621 - Loi qui incorpore dans le réseau d'intérêt général les chemins de fer d'intérêt local d'Arches à Laveline, de Laveline à Saint-Dié, avec embranchements sur Grange et sur Fraize, et de Grange à Gérardmer : 14 avril 1881 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 22, no 620,‎ , p. 647 - 649 (lire en ligne).
  3. « N° 11286 - Décret qui approuve la convention passée entre l'État et la Compagnie des chemins de fer de l'Est pour l'exploitation provisoire de diverses lignes de chemins de fer : 3 octobre 1881 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 23, no 669,‎ , p. 1014 - 1019 (lire en ligne).
  4. « N° 14216 - Loi qui approuve la convention passée, le 11 juin 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de l'Est : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834,‎ , p. 345 - 352 (lire en ligne).
  5. La décision de transfert sur route, dont une copie est conservée aux archives départementales de l'Oise, concernait également les lignes Beauvais – Amiens, Niort à Bressuire et St-Omer à Gravelines.
  6. Historail n°17 d'avril 2011
  7. Site ville-transport.com Avis de publication pour la fermeture de ligne du 02/11/2011 lire (consulté le 7 février 2012).
  8. Site L3V, Voie Verte de la Haute Meurthe, « voie verte réalisée sur une ancienne voie ferrée » lire (consulté le 04/11/2009).

Bibliographie modifier

  • Daniel Gœhry, « À la recherche de l’histoire du chemin de fer Saint-Léonard-Fraize, 1872-1939 », dans Bulletin de la Société philomatique vosgienne, 1984, pp. 133-148.
  • André Schontz, Arsène Felten et Marcel Gourlot, Le Chemin de fer en Lorraine, Serpenoise, 1999, p. 82.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

  • Quelques informations supplémentaires sur l'utilisation de la ligne 184 pendant la première guerre sont disponibles sur le site de la ville de Fraize lire.
  • Voie Verte de la Haute Meurthe lire (consulté le 04/11/2009).