Kitesurf

sport de glisse consistant à évoluer avec une planche à la surface d'une étendue d'eau en étant tracté par un cerf-volant

Kitesurf
Planche aérotractée
Picto
Autres appellations Flysurf, kiteboard, planche volante[1],[2], surf aérotracté[2], surf cerf-volant[2], glisse aérotractée nautique[3],[4], kitesurfing
Fédération internationale International Federation of Kitesports Organizations
Licenciés 13.559 en France (2011)[5]
Pratiquants entre 25.000 et 30.000 en France (2011)[6]
Image illustrative de l’article Kitesurf
Le kitesurf pratiqué au large de Long Beach (Californie), États-Unis.

Le kitesurf [7], ou planche aérotractée[1],[2] ou encore kiteboarding, est un sport de glisse consistant à évoluer avec une planche à la surface d'une étendue d'eau en étant tracté par un cerf-volant (kite en anglais) spécialement adapté, nommé aile ou voile. Ce sport a pris son essor au début des années 2000.

Kitesurf à Gruissan
Kitsurf au soleil couchant à Workum, aux Pays-Bas.

Le kitesurfeur, muni d'un harnais, est relié à l'aile par des lignes de traction (généralement au nombre de 4 ou 5). Il pilote à l'aide d'une barre sur laquelle sont reliées les lignes. Cette barre sert d'accélérateur en fonction de la puissance du vent. Les modes et règles de navigation sont ceux de la navigation à voile.

Si en 2018 le matériel le plus couramment utilisé reste la planche symétrique ou twin-tip et l’aile rigidifiée par des boudins gonflables, il existe de plus en plus de solutions selon le type de navigation voulue : planches directionnelles (type surf) pour les vagues, planches à foil, ailes à caissons auto-gonflables, fermés ou ouverts.

Histoire modifier

Vers les années 1970, plusieurs inventeurs déposent des demandes de brevets pour des voiles de traction aériennes : Arnaud de Rosnay et son parafoil en 1979, lors de la préparation de sa traversée entre les îles Marquises et les îles Tuamotu[réf. nécessaire], John Bridge pour un spinnaker aérien le [8], Dieter Strasilla pour une voile de traction commandée le [9] ou British Petroleum pour une voile suspentée marine le [10]. À la suite d'un travail d'expérimentation pour améliorer la voile, les frères quimperois Dominique et Bruno Legaignoux déposent le brevet de l'aile courbe à structure gonflable le [11].

En 1992, Laurent Ness (champion de France 1997 de char à cerf-volant) se fait tracter par un cerf-volant delta sur une planche de funboard à La Grande-Motte. Bill et Cory Roeseler inventent le Kiteski, ski nautique tracté par cerf-volant, qu'ils commercialisent en 1994[12].

Les frères Legaignoux créent la société Wipika en 1993 pour commercialiser un petit bateau gonflable accompagné d'une aile de traction. Ils l'arrêtent en 1995 mais Emmanuel Bertin teste leurs voiles à Maui avec Laird Hamilton. En , il fait la une de Wind Magazine, magazine de planche à voile tiré à 70 000 exemplaires, sur les vagues de Hawaï. Raphaël Salles utilise des petites planche de funboard en 1998-1999 avec la mise au point de Laurent Ness, puis Franz Olry a fait progresser les twin-tip qui ont démocratisé l'usage du sport[13].

Dominique et Bruno Legaignoux lancent Wipika en pour commercialiser des barres de traction et ailes produites par NeilPryde parapente en France, fabrication transférée en 1998 chez Lam Sails, fabricant de parapente en Chine. Une licence est accordée à Naish en 1999, NeilPryde en 2000 puis Slingshot, Ricci et Bic avec Takoon en 2003. Les ventes d'ailes sont passées de 100 exemplaires en 1997 à 500 en 1998, 2 000 en 1999, 6 000 en 2000, 15 000 en 2001, environ 100 000 en 2010. Il y a 30 pratiquants en 1996 mais le nombre d'élèves passe de 500 en 1998 à 4 000 en 2001. Le premier championnat international a lieu en 2000 et le premier français, de freestyle, a lieu en 2001. Il y avait 12 000 pratiquants en France en 2010[13], 13 000 licenciés en 2011 et entre 25 000 et 30 000 kitesurfers en France[6].

En 1995, la Fédération française de vol libre accepte de prendre la délégation du ministère des sports pour le cerf-volant dont le kitesurf encore peu développé fait partie et en 1998 elle crée la formation de moniteur : il y en a 258 en 2010 dont depuis 2003, 155 d'entre eux ayant un BPJEPS, brevet d’État. En 2002, la Fédération française de voile envisage de prendre la délégation pour le kitesurf mais le ministère de la Jeunesse et des Sports renouvelle la délégation de la gestion à la FFVL le . En , L’International Kiteboarding Organisation est issu du Wipika School Network établi en 1999. Lors du développement de 2000 à 2003, quelques accidents mortels incitent la FFVL à établir une norme pour les sécurités publiée par l'Afnor en 2005 : un largueur de barre qui neutralise l'aile puis un second largueur de voile en cas extrême. Les ailes continuent à s'améliorer de 2003 à 2009 : en 2005, l’aile de type bow permet une traction plus équilibrée[13].

Des sports comparables utilisent des cerfs-volants de traction avec d'autres véhicules : sur l'eau avec des embarcations plus importantes comme des canoës kayak ou des catamarans, sur neige avec le snowkite, sur terre avec un mountainboard, avec un petit char à cerf-volant où l'on est assis ou encore avec des patins à roulettes équipés de pneumatiques. Après avoir été annoncé en régate homme et femme en remplacement du windsurf pour les Jeux olympiques d'été de 2016 à Rio de Janeiro par la fédération internationale de voile le [14], le kitesurf a été abandonnée au profit de la planche à voile RS:X.

Spots modifier

 
Kitesurfeurs et véliplanchistes coexistent à la Ravine Blanche à Saint-Pierre (La Réunion) le 21 février 2010

Un spot est un site côtier propice ou réputé pour la pratique du kitesurf.

Équipements modifier

Aile modifier

 
Matériels de kitesurf (aile à boudin)

L'aile, équivalente à une voile, fournit la traction nécessaire au déplacement. Les ailes habituelles ont une surface à plat située entre 3 m2 pour les conditions de vent fort ou les personnes légères (à partir de 30 kg généralement) et jusqu'à 20 m2 pour les vents légers. Deux grands types d'ailes sont utilisés :

  • les ailes à boudins gonflables utilisent une structure tubulaire sous pression, gonflée à l'aide d'une pompe, qui maintient le profil de l'aile et lui permet de redécoller de l'eau ; il en existe deux principaux types avec des hybrides entre elles :
    • le C-shape, en forme d'arche, se caractérise par un bord d'attaque en forme de demi-cercle tenu à ses deux extrémités par les lignes avant. Elles sont surtout utilisées pour le wakestyle par des pratiquants expérimentés, elles conservent de la puissance même barre choquée.
    • les ailes plates, dites bow-shape en anglais, ont un bord d'attaque plus profilé maintenu par un bridage (SLE, supported leading edge). Arrivées plus tard dans l'histoire du kitesurf et plus sécurisantes, elles offrent un bordé-choqué plus performant et permettent un redécollage facilité.
  • les ailes à caissons, aux profils souples issus du parapente : les caissons de l'aile sont gonflés par le vent relatif. Sans gonflage préalable, elles sont plus rapides à gréer. Moins cintrées que les ailes à boudins elles ont une surface projetée plus importante, elles sont donc plus petites à traction équivalente. Davantage utilisées pour la traction terrestre, il existe des ailes à caissons marines permettant le redécollage sur l'eau avec des clapets (caissons fermés) ou sont des twin skin qui se gonflent grâce à une fermeture qui laisse entrer l'air.

Lignes et barre modifier

 
Aile à boudin dans les airs

Les lignes sont généralement en dyneema / spectra, offrant une résistance très forte pour un faible poids et épaisseur (résistance d'environ 300 kg par ligne), ainsi que très peu d'élasticité. Les lignes avant transmettent la traction au harnais du kitesurfeur à travers une barre sur laquelle sont fixés les lignes arrière permettant de diriger l'aile et d'en moduler la puissance en jouant sur l'incidence. Généralement les lignes ont une longueur située entre 22 et 24 mètre, néanmoins des lignes plus longues (27 mètres) et plus courtes (15 mètres) existent.

En cours de navigation, la longueur des avants est fixe, alors que celle des arrières est modulé en tirant ou poussant la barre : augmenter ou diminuer la puissance de traction de l'aile est l'équivalent du border-choquer -- il suffit de lâcher la barre pour réduire instantanément la traction. L'incidence de l'aile est déterminée par la différence de longueur des lignes avant et arrière : la puissance de l'aile est augmentée lorsqu'on raccourcit les arrière ou qu'on allonge les avants, ou est diminuée à l'inverse lorsqu'on raccourcit les avants ou qu'on allonge les arrières. Raccourcir ou allonger les avants autant que les arrières ne modifie pas la puissance. Les avants sont raccordés à un trim afin de régler la puissance à un niveau confortable.

Les arrières sont fixés avec un écartement d'environ 50 cm sur la barre, moins si l'aile est petite et demande des débattements moins importants. Certaines ailes ont une 5e ligne au milieu du bord d'attaque facilitant un redécollage sans ça plus délicat qu'avec d'autres ailes. Le système de sécurité permet, en cas d'urgence, d'annuler la puissance de l'aile en libérant le harnais, puis en dernier ressort de se désolidariser de l'aile : l'aile sans contrôle présente un danger pour les personnes sous son vent.

Planche modifier

 
Planche Twin-tip
 
Année 2014 type twin-tip face supérieure
 
Planche d'Hydrofoil
 
Les différents grabs : en moutarde la main arrière, en vert la main avant.

Deux familles de planches sont distinguées : directionnelles c'est-à-dire possédant un sens de navigation avec proue et poupe, et bidirectionnelles ou symétriques pouvant naviguer aussi bien dans un sens que dans l'autre et simplifiant la manœuvre de changement d’amure.

Les planches directionnelles ont un sens de navigation. Elles possèdent un avant et un arrière. Lors de la navigation sur bâbord, le pied gauche du kitesurfeur est à l'avant de la planche, sur tribord, c'est le pied droit. Ce changement d'appui et de position des pieds représente une difficulté lors des manœuvres de virement de bord et d'empannage. Il existe trois types de planches directionnelles :

  • les surfs souvent utilisés dans les vagues ;
  • les planches de longue distance, qui ressemblent fortement à des surfs mais avec un très gros volume et une grande flottabilité ;
  • les planches de vitesse, fines et effilées, qui permettent d'atteindre des vitesses très élevées.

Les planches bidirectionnelles, couramment appelées twin-tips (ou TT) sont symétriques. Elles peuvent naviguer dans les deux sens. Arrivé en fin de bord, le pratiquant repart sur l'autre bord en inversant le sens de marche de la planche et en conservant la position des pieds sur la planche, le pied avant devenant pied arrière. Outre une simplification de la manœuvre de virement de bord, ces planches permettent l'usage de fixations chaussantes.

Le choix de la planche dépend de la pratique visée.

Un troisième type de planche un peu particulier est utilisé depuis 2014 : le foil. Il s'agit d'une planche sur laquelle est fixé un mat au bout duquel est tendue une « aile ». Lorsque le kitesurfeur prend de la vitesse, l'aile crée une portance et maintient la planche hors de l'eau. Ce système permet un frottement minimum entre la planche et l'eau et il est possible de naviguer avec très peu de vent.

Harnais modifier

Le harnais transmet la traction de l'aile au corps du pratiquant et donc à la planche. Il y en a deux types :

  • le harnais ceinture (ou dorsal) : il est placé dans le creux du dos, entre le bassin et les côtes, permettant une liberté de mouvement importante ; il est souvent utilisé dans les vagues ou en free-style.
  • le harnais culotte : semblable à un baudrier d'escalade, celui-ci maintient le fessier, reposant pour le pratiquant qui est dans une position assise, il est plutôt utilisé pour la simple navigation.

Dispositifs de Sécurité modifier

À la suite de plusieurs accidents mortels, la France a décidé sur l'initiative de la DGCCRF (répression des fraudes) en 2003 de créer une norme pour le matériel. Une commission a été constituée par l'Afnor en juillet 2003, regroupant les fédérations sportives concernées (la Fédération française de vol libre, la Fédération française de parachutisme, l'École nationale de ski et d'alpinisme), des responsables de la DGCCRF et du ministère de la Jeunesse et des sports, la Fédération des industries nautiques et des fabricants de matériels et d’accessoires de sécurité.

Parmi les solutions retenues, citons :

  • la planche ne doit pas être reliée au surfeur par un leash pour éviter un retour de planche. En effet en cas de saut raté, la planche peut venir heurter le visage du surfeur si elle est reliée par un leash[réf. nécessaire] ;
  • la possibilité d'annuler d'urgence la traction (en cas de rafale de vent ou d'approche d'une zone dangereuse), tout en restant relié à l'aile (pour éviter que l'aile ne cause un dommage en s'envolant) ;
  • la possibilité de détacher l'aile en dernière extrémité ;
  • modifications du cadre de pratique des planches aérotractées (kitesurf)[15].

Le kitesurf reste une pratique à risques, avec 7 décès en France en 2011 : 6 en dehors de la fédération et 1 parmi les 25764 licenciés[16]. La difficile coexistence avec les activités de baignades ont conduit à son interdiction sur de nombreuses plages en périodes de forte fréquentation.

5e ligne modifier

Dans le cas des ailes en C-Shape et hybrides : en plus des quatre lignes de contrôle de l'aile, une cinquième ligne (corde) est reliée au bord d'attaque de l'aile. Ainsi, si le kitesurfer se sent en danger, il lui suffit de larguer son système de sécurité. L'aile n'est alors plus tenue que par le bord d'attaque via la cinquième ligne : elle se met alors en « drapeau » et exerce ainsi beaucoup moins de traction (voire plus du tout) et tombe rapidement vers l'eau ou le sol. Cette 5e ligne sert aussi à décoller ou poser une aile seul, et facilement, en tirant sur la 5e ligne, l'aile se retourne et décolle ou inversement. Sans 5e ligne, ces opérations se montrent délicates sur ce type d'aile.

Disciplines modifier

Freestyle modifier

 
Saut en kitesurf
 
Freestyle

Le freestyle consiste, en sautant, à effectuer des figures avec l'aile en position haute, c'est-à-dire au-dessus de soi (on dit en terme technique que l'aile est à midi, 12h ou au zénith, l'aile étant imagée par l'aiguille d'une montre, ce qui indique la position de l'aile au-dessus de soi). Il peut également s'appeler le freestyle old-school des débuts du kite (rotations, big air, hang time et grabs) en opposition avec le freestyle newschool où les figures sont réalisées avec l'aile en position basse.

Vagues modifier

Cette discipline, parfois appelée surfkite s'apparente au surf. Il s'agit, après être remonté au peak en kitesurf, de tracer les plus belles courbes dans les vagues. Plusieurs formats de compétition existent.

Freeride modifier

Le freeride qualifie la pratique courante du kitesurf. Pas de but précis si ce n'est la recherche de sensations, d'émotions et de plaisir. Cette pratique est comparable à celle d'un skieur lambda dans une station de ski. Les formes les plus radicales de cette pratique sont la randonnée en kitesurf et le kite-bivouac[17].

Wakestyle modifier

 
Wakestyle

Le wakestyle (ou aussi appelé le freestyle new-school) consiste, en sautant, à exécuter des figures avec l'aile en position basse souvent décrochée du harnais, qui s'inspire des figures du wakeboard.

Vitesse modifier

 
Recherche de vitesse

La vitesse consiste à parcourir, avec élan, une distance de 500 m le plus rapidement possible. Actuellement le record du monde de vitesse est détenu par Alexandre Caizergues, record réalisé en [18]. Le rider a surfé sur 501 mètres avec une vitesse moyenne de 57,97 nœuds (107,36 km/h), améliorant son propre record 2013 de 1,35 nœuds.

Longue distance modifier

La longue distance est une régate. Plusieurs dizaines de participants s'élancent dans un parcours dépendant des conditions météo: la plupart du temps un triangle olympique, mais parfois un parcours dos au vent en W ou encore un simple aller-retour.

Kitefoil modifier

 
Kitefoil
 
Variante : le foil (Sarzeau).

Également appelé foilboard, le kitefoil consiste à naviguer avec un foil fixé sous une planche. L'utilisation d'un hydrofoil permet de remplacer la poussée d'archimède d'une planche traditionnelle par la portance liée à la géométrie de cet aileron. La planche n'est alors plus en contact avec la surface de l'eau. La conséquence directe est donc l'emploi d'ailes de surfaces plus petites. Le kitefoil est souvent utilisé dans des conditions de vents légers. Marc Blanc a été le premier à utiliser ce support en 2009 en compétition. Il a d'ailleurs été champion de France et vice-champion d'Europe en 2009. Grâce à lui, ce support a pris son essor auprès des kitesurfeurs. Il a été également le premier à naviguer en foil en kitesurf dans les vagues[19].

Autres disciplines modifier

Vol tracté ou sky-sailing ou air-sailing modifier

Le Sky-sailing est une technique qui permet de faire voler le kitesurfeur en vol constant avec une altitude maximale définie[20]. Le Seaglider, hydrofoil sans cabine stabilisé sur 3 axes relié au kitesurfeur est utilisé dans cette discipline[21].

Décrit en 1960 au sein de l'AYRS (Amateur Yacht Research Society) par Haagedorm, Sylvain Claudel réalisera un premier vol de longue distance le avec le Seaglider mis au point par Stéphane Rousson issu de la technologie du Chien de mer de Didier Costes. En 2014, l'équipe de recherche composée du designer Minh-lôc Truong, de Stéphane Rousson et des architectes navals Ronan Patrix, Nicolas Desprez et Romain Josset déposeront à l'INPI le modèle du Seaglider.

Records de vitesse modifier

Records de vitesse sur 500 mètres modifier

Entre 2008 et 2012 des kitesurfeurs ont détenu le record de vitesse à la voile sur 500 m.

Le , lors du « Luderitz Speed Challenge » en Namibie, le kitesurf devient pour la première fois l'engin à voile le plus rapide sur l'eau. Le World Sailing Speed Record Council[22] (WSSRC) valide la tentative de l'américain Robert Douglas à 49,84 nœuds (92,30 km/h). Le record étant précédemment détenu par des planches à voiles.

Le le français Sébastien Cattelan est le premier à franchir le cap des 50 nœuds avec une vitesse de 50,26 nœuds (93,08 km/h).

Le le français Alex Caizergues améliore ce temps avec 50,57 nœuds (93,66 km/h).

Le en rade d'Hyères un multicoque sur foils, L'Hydroptère, ravit le record aux kitesurfs avec 51,36 nœuds sur 500 mètres.

Le , Alexandre Caizergues et le kitesurf sont de nouveaux les plus rapides à la voile sur l'eau en passant la barre des 100 km/h avec un record établi à 54,10 nœuds (100,19 km/h).

Le , Sébastien Cattelan avec 55,49 nœuds, puis Robert Douglas avec 55,65 nœuds améliorent encore ce record du monde de vitesse (103,06 km/h)[23].

Le , L'australien Paul Larsen bat largement ce record de Robert Douglas avec son voilier prao Vestas Sailrocket 2 en Namibie. Il atteint la vitesse de 65,45 nœuds (121,21 km/h) sur 500 m.

Le à Salin-de-Giraud (Bouches-du-Rhône), le kitesurfeur français Alexandre Caizergues a battu le record du monde de vitesse en kite sur 500 mètres avec une moyenne de 56,62 nœuds (104,86 km/h)[24].

Le à Salin-de-Giraud, le kitesurfeur français Alexandre Caizergues a battu le record du monde de vitesse en kite sur 500 mètres avec une moyenne de 57,97 nœuds (107,36 km/h)[18].

Records de vitesse sur 1 mile modifier

Le à La Palme, l'américain Robert Douglas obtient une moyenne de 39,04 nœuds et le même jour, au même endroit, c'est la française Marine Tlattla qui a battu le record du monde avec une vitesse de 35,41 nœuds et l'améliore le avec 35,86 nœuds[25].

Le à La Palme, le français Sylvain Hoceini fixe le record à 39,11 nœuds[26].

Autres records modifier

 
Jesse Richman faisant du kitesurf à Jaws, Hawaii. Février 2016.

Lors du Red Bull King of the Air 2013, le kitesurfeur professionnel Jesse Richman établi un record du monde en volant (tout en étant tracté par bateau), avec sa planche, à 240 mètres d'altitude[27].

En 2012, Richard Branson obtient le record du monde du plus grand nombre de personnes à tenir sur une planche de kitesurf, avec 4 personnes sur une planche[28].

Francisco Lufinha bat plusieurs records de distance en kitesurf :

  • En 2013 il parcourt 564 kilomètres, entre les villes de Gaia et Lagos durant 29 heures[29].
  • Le , il établit un nouveau record en rejoignant l'île de Madère et Lisbonne soit 874 kilomètres en 47 heures et 37 minutes[30].

En novembre 2021, Lufinha traverse l'océan Atlantique en solo, sans aucun bateau d'assistance, à bord d'un trimaran à voile sans mat de 7,25 m sur 5,6 m de large doté d'une cabine, adapté à la technologie de contrôle automatisé des kites pour pouvoir naviguer 24h/24 sur de longues périodes. Il appareille de La Palma (Canaries) le et arrive en Martinique le , établissant un record du monde de 20 jours pour cette traversée en solitaire de l'Atlantique en kiteboat[31].

Pratiquants notoires modifier

 
Bruno Sroka pratiquant le kitesurf dans les vagues.
 
Charlotte Consorti, triple championne du monde de vitesse en Kite, au Mondial du Vent 2013 à Leucate France.

Notes et références modifier

  1. a et b Terme préconisé par la Commission générale de terminologie et de néologie. De même, le pratiquant est appelé « aéroplanchiste », le mountainboard « Planche terrestre aérotractée » et le snowkite « Planche à neige aérotractée » Journal officiel de la République française, 26 novembre 2008. Aussi appelé flysurf à l'origine, kiteboarding ou kitesurfing selon ses appellations anglaises, voire simplement kite.
  2. a b c et d « planche aérotractée », Grand Dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française (consulté le ).
  3. https://www.sports.gouv.fr/IMG/pdf/glisses_aerotractees.pdf
  4. https://www.sports.gouv.fr/IMG/pdf/arrete_reconnaissance_du_caractere_de_haut_niveau_des_disciplines_sportives_2017-2020.pdf
  5. « Rapport 2011 sur les chiffres de l'accidentologie du kite à la FFVL », FFVL, .
  6. a et b « Dix bonnes raisons de vous mettre au kitesurf », Voiles et Voiliers, .
  7. en anglais : [kaɪtˈsɜːf].
  8. Brevet US 4296704 Anti-gravity spinnaker - John Bridge
  9. Brevet DE 2 933 050 Einrichtung zum vorwärtsbewegenden Antreiben eines Körpers durch Windkraft mittels eines regels - Dieter Strasilla
  10. Brevet GB 2098946 A tethered sail assembly for marine or other uses - British Petroleum
  11. Brevet FR 2581961 Aile propulsive a armature gonflable - Dominique Legaignoux et Bruno Legaignoux
  12. « Historique », FFVL.
  13. a b et c (en) Yves Belliard, DRJSCS Bretagne et Claude Legrand, Université de Poitiers, « Le kitesurf, une innovation française », Revue Espaces n°280, .
  14. « Le kite est olympique : la FFVL prête à relever le défi », FFVL, .
  15. modifications du cadre de pratique des planches aérotractées (kitesurf).
  16. (en) « Accidentologie du kite : bilan 2011 », FFVL, .
  17. Récit de randonnée.
  18. a et b (en) « WSSR Newsletter No 294. Alex Caizergues. World Kitesail Record. 30/11/17 », WSSRC (consulté le )
  19. Kiterace 12 février 2013 « Marc Blanc le roi du kite foil dans les vagues de Carro en ce début d'année 2013http://www.kiterace.fr/Marc-Blanc-et-Thierry-Bittau-s-offrent-une-mousse-a-Carro.html » Kiteboarder magazine 1er août 2013 Vidéo : du foil strapless dans les vagues avec Marc Blanc « Marc Blanc s'est intéressé aux foils depuis le début et a fait fumer sa matière grise pour sans cesse trouver de nouveaux profils de foils. Lors du Mondial du Vent 2011, le port saint-louisien s'était fait remarquer par sa vitesse hallucinante au largue avec seulement une 4 m2 dans les bras. Cette fois-ci, Marc Blanc se paye un vol au-dessus des vagues avec son foil et strapless ! Vous apprécierez sûrement sa technique au jibe » http://www.kiteboarder-mag.com/video-video-foil-strapless-les-vagues-marc-blanc Mateoone 24 juin 2011 « Encore un petit film de kite, mais cette fois avec le grand maître d’une discipline moins répandue… Le Foil ! » http://www.mateoone.com/2011/06/kitesurf-foil-avec-maitre-marc-blanc-sur-la-planete-marseilles/ .
  20. « Seaglider Sky-Sailing », sur www.seaglider.fr (consulté le ).
  21. « Flysurf.com : LES NEWS DU KITESURF - Seaglider », sur www.flysurf.com (consulté le )
  22. Site officiel de l'organisme international de validation des records à la voile.
  23. Rob Douglas flashé à 55.65 nœuds !.
  24. C.N., « Alexandre Caizergues réalise le record du monde de vitesse en kitesurf » (consulté le )
  25. (en) « WSSR Newsletter No 311. World Nautical Mile Records.14/10/19 », (consulté le )
  26. « WSSR Newsletter No 318. Nautical Mile Records. 31/07/20 », sur www.sailspeedrecords.com (consulté le )
  27. « Jesse Richman, record du monde à 240 mètres d'altitude en kitesurf ! », (consulté le ).
  28. « Richard Branson, un nouveau record en kitesurf ! », (consulté le ).
  29. « Un Portugais bat le record mondial de distance en kitesurf », (consulté le ).
  30. (pt) Sapo, « De Lisboa à Madeira em kitesurf : português é recordista do mundo e já tem documentário », SAPO 24,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. « Ce Portugais a traversé l’Atlantique sur un trimaran de 7 mètres tracté par un kite », sur voilesetvoiliers.ouest-france.fr, (consulté le ).
  32. « 2015 MEN'S KITE FREESTYLE RANKINGS »

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

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Liens externes modifier

Publications modifier