Joseph Monjaret

résistant français

Joseph Monjaret, dit Hervé, alias Jacques André Le Goff, né le à Saint-Igeaux et mort le à Guingamp, fut un agent et un opérateur radio des services secrets de la France libre[1].

Joseph Monjaret
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Biographie
Naissance
Décès
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Nationalité
Activité
Fratrie

Biographie modifier

La guerre modifier

Avec Raymond Fassin, Monjaret intègre le Bureau central de renseignements et d'action (BCRA) où il reçoit une formation de radio.

 
Armstrong Whitworth Whitley.
C'est un appareil de ce type qui transporte Fassin, Monjaret et Moulin jusqu'en Provence.
  • Nuit du au [a] : Monjaret est parachuté en France avec Raymond Fassin et Jean Moulin. Atterrissage près du marais des Baux-de Provence, au sud-est de la commune d'Aureille (13930). Installé à Orange, Monjaret assume tout le trafic radio pendant plusieurs mois entre Jean Moulin et Raymond Fassin d'une part, Londres d'autre part[3].
  • Septembre 1942 : Jean Moulin confie à Monjaret la liaison entre le BCRA et le mouvement Franc-Tireur de Jean-Pierre Lévy. Il se fait alors appeler Hervé, nom de code Frit[3]. Dans son équipe, deux futurs Compagnons de la Libération, Roger Crivelli et Gérard Hennebert.
  •  : Monjaret est arrêté à Lyon, au moment où, grillé, il se prépare à rentrer en Angleterre. Détenu plusieurs semaines à la prison Montluc, il est transféré à Fresnes.
  •  : Monjaret est déporté en Allemagne, d'abord à la prison de Sarrebruck, puis au camp de concentration de Mauthausen. Enfin, il est affecté à un kommando de travail près de Vienne[1].
  •  : Monjaret rentre en France.

Après-guerre modifier

À Fribourg-en-Brisgau, Monjaret s'occupe de la bibliothèque et de la librairie de la colonie française. De retour à Paris, il entre chez Monoprix, grâce à son camarade de Franc-Tireur, Jean-Pierre Lévy[réf. nécessaire]. Il prend sa retraite à Plouëc-du-Trieux, entre Guingamp et Tréguier[réf. nécessaire].

Distinctions modifier

Bibliographie modifier

Filmographie modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. « Le soir du 31 décembre, la nuit est déjà noire et le brouillard commence à tomber sur cet aérodrome du sud de l'Angleterre quand, arnachés pour le saut, nous prenons place dans le gros Whitley qui doit nous larguer en Provence »[2].

Références modifier

  1. a b et c « Entretien avec Joseph Monjaret », sur memorialjeanmoulin.fr (consulté le )
  2. Hervé Montjaret, « Parachuté avec Jean Moulin », Icare, vol. 1872 « Aviateurs et résistants. Tome 1 », no 141,‎ , p. 59 (reproduction d'un extrait du journal Le déporté de juin-juillet 1983).
  3. a et b Cordier, La République des catacombes.