Joséphine Dupuis

personnalité politique française

Joséphine, dite José Dupuis, née le à Paris et décédée le à Vals-les-Bains, est une résistante et femme politique française.

Joséphine Dupuis
Fonctions
Députée française

(4 ans, 7 mois et 5 jours)
Élection 10 novembre 1946
Circonscription 2e de la Seine
Législature Ire (Quatrième République)
Groupe politique MRP
Biographie
Nom de naissance Joséphine Hélène Dupuis
Date de naissance
Lieu de naissance 18e arrondissement de Paris
Date de décès (à 56 ans)
Lieu de décès Vals-les-Bains
Nationalité Française
Parti politique MRP
Conjoint Léon Faille
Profession Institutrice

Biographie modifier

Joséphine, dite « José », Dupuis, est d'abord institutrice à Paris avant de suivre des études supérieures jusqu'à la licence de lettres, obtenue à Paris. Elle poursuit alors sa carrière comme professeur de cours complémentaire.

Brièvement syndiquée au SNI, elle le quitte lors de l'appel à la grève du 12 février 1934, estimant inacceptable de ne pas accueillir les enfants à l'école.

Résistante, elle est décorée à la libération de la médaille de la résistance, de la croix de guerre, de la médaille de la France libre, et de la légion d'honneur. Le Royaume-Uni lui décerne aussi l'Ordre de l'empire britannique.

Elle poursuit alors son engagement en adhérant au Mouvement républicain populaire. Candidate sur la liste présentée dans le deuxième secteur de la Seine pour l'élection de la deuxième assemblée constituante, en juin 1946, elle n'est pas élue.

Remontée en troisième position sur la liste pour les législatives de novembre 1946, derrière Robert Lecourt et Jean-Jacques Juglas, elle bénéficie de la poussée du MRP et est élue députée.

A l'assemblée, elle s'intéresse aux questions concernant l'éducation nationale, ainsi qu'aux questions sociales, notamment la situation des personnes âgées, des précaires et des veuves.

Elle condamne aussi l'extrémisme des instituteurs de la Seine lors de leur grande grève de 1947, estimant qu'ils mettent en péril l'intérêt des enfants.

En 1951, bien qu'elle soit placée en deuxième position, l'effondrement de la liste MRP, qui passe de 24 % à 6 % des voix du fait de la percée du RPF, ne lui permet pas d'être réélue : seul Robert Lecourt sauve son siège. Il en est de même en 1956.

Distinctions modifier

Liens externes modifier