Jean Cornet (Besançon, le Cromary, le ) est un résistant français, commandant dans le maquis du Doubs[1]. Tué à l'ennemi durant les combats de la Libération de Besançon le jour de celle-ci, il a reçu plusieurs titres et hommages[1],[2],[3].

Jean Cornet
Nom de naissance Jean, Pierre, Antoine, Cornet
Naissance
Besançon
Décès (à 35 ans)
Cromary
Nationalité Française
Profession
Avocat.
Activité principale
Distinctions

Biographie

modifier

Jean Cornet, avocat de profession[4], s'engage dans la Résistance et devient chef de bataillon[5]. Il meurt sur la route de Vieilley à Cromary, dans le cadre de la bataille pour la Libération de Besançon[1],[6],[5],[7]. Il est considéré comme mort pour la France, reçoit à titre posthume la Médaille de la Résistance, et obtient le grade de commandant des Forces françaises de l'intérieur[1]. Son nom est inscrit à Notre-Dame de la Libération, au monument aux morts du cimetière des Chaprais, ainsi que sur le Livre d’Or des habitants morts pour la France[1]. L'ancienne place de l'État-Major est rebaptisée en son honneur[1].

Notes et références

modifier
  1. a b c d e et f Jean Cornet sur le site du Maitron des Fusillés (consulté le ).
  2. L'Est républicain, Hommage à Jean Cornet, héros de la Résistance (consulté le ).
  3. Jean Defrasne, Histoire d'une ville, Besançon : le temps retrouvé, Éditions Cêtre, 1990, 187 pages, page 123, (ISBN 2-901040-90-X).
  4. Marianne Naquet pour France Bleu Besançon, Réécoutez notre série de quatre épisodes sur la Libération de Besançon (consulté le ).
  5. a et b Jean Cornet sur le site du Souvenir français du Doubs (consulté le ).
  6. Le ravitaillement des maquis : témoignage d'André Jeune sur le site de la Fondation de la Résistance (consulté le ).
  7. Robert Dutriez, La Seconde Guerre mondiale en Franche-Comté, Cêtre, 1984, 143 pages, page 55, (ISBN 9782901040415).