Jean-Marie Durandart

personnalité politique française

Jean-Marie Durandart, né le à Moûtiers, est un magistrat sarde et un homme politique français du Premier Empire.

Jean-Marie Durandart
Fonctions
Député au Corps législatif
Mont-Blanc
-
Juge
Tribunal de district
Moûtiers
-
Juge de paix
Moûtiers
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 60 ans)
MoûtiersVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Biographie

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Origines

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Jean-Marie Durandart naît le , à Moûtiers, dans le duché de Savoie[1],[2],[3]. Il appartient à une famille de notables, présente, semble-t-il, depuis le XVe siècle dans la capitale tarine[4].

Il épouse « une cousine germaine [Jacqueline Molloz] du [...] général Curial, puis avec une noble [Françoise d’Aussens] », originaire d’Annecy[4][réf. à confirmer]. Il a deux enfants du premier lit[4].

Carrière

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Il poursuit des études de droit et devient avocat[3]. Il est ensuite substitut de l'avocat fiscal de Tarentaise, en 1789[3]. Il est bourgeois de la ville de Moûtiers[4].

En 1793, alors que le duché de Savoie est annexé par la France, il devient juge de paix à Moutiers[3],[4]. Il est ensuite nommé, cinq ans plus tard (An VII), juge au tribunal civil du département du Mont-Blanc, à Chambéry[3],[4]. Il devient ensuite juge tribunal de première instance pour le district de Moûtiers, en 1800, et son président[1] en 1806[3],[4].

Il est représentant au Conseil départemental du Mont-Blanc, de 1800 à [4]. Le Sénat conservateur fait appel à lui pour représenter le département du Mont-Blanc, en mai 1809[2]. Il siège au Corps législatif, du au [1],[2]. Il retrouve cependant sa fonction de président du tribunal de district, dès 1811[4].

Lorsque le duché de Savoie est rendu au royaume de Sardaigne en 1814, il poursuit sa carrière de magistrat. En 1815, il fait partie des quatre syndics désignés de Moûtiers[4]. Il est mentionné comme vice-syndic de la cité en 1822[4]. Il est juge-mage de Tarentaise (1818-1823), puis de Faucigny, à Bonneville (1823-)[4].

Il meurt à une date inconnue selon la base de données Sycomore[2], toutefois une recherche généalogique donne le , à Moûtiers[4][réf. à confirmer].

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. a b et c François Miquet, « Les représentants de la Savoie au parlement français depuis 1860 », Revue savoisienne,‎ , p. 176 (lire en ligne).
  2. a b c et d Base Sycomore (voir ci-dessus)
  3. a b c d e et f Louis Bergeron et Guy Chaussinand-Nogaret, "Grands notables du Premier Empire: notices de biographie sociale, Volume 2", Centre national de la recherche scientifique, 1978, 179 pages, p. 22.
  4. a b c d e f g h i j k l et m Pascal Durandard, « Généalogies savoyardes (famille Durandard, à Pussy, Moûtiers et Saint-Paul-sur-Isère) » [PDF], sur le site du Centre Généalogique de Savoie - cgsavoie.fr (consulté le ).