Jean-Denis Garon

économiste et homme politique canadien

Jean-Denis Garon, né le , est un économiste, professeur universitaire, chroniqueur et homme politique canadien, élu député de Mirabel à la Chambre des communes sous la bannière du Bloc québécois lors des élections fédérales du .

Jean-Denis Garon
Illustration.
Jean-Denis Garon en 2023.
Fonctions
Député à la Chambre des communes
En fonction depuis le
(2 ans, 7 mois et 15 jours)
Élection 20 septembre 2021
Circonscription Mirabel
Législature 44e
Groupe politique Bloc québécois
Prédécesseur Simon Marcil
Biographie
Date de naissance (41 ans)
Nationalité Canadienne
Parti politique Bloc québécois
Diplômé de ESG UQAM
Université Queen's
Profession Économiste
Enseignant
Chroniqueur

Biographie modifier

Né le et originaire du Saguenay Lac-st-Jean, Jean-Denis Garon grandit dans le Nord-du-Québec[1],[2].

Études modifier

Jean-Denis Garon obtient en 2005 son baccalauréat en sciences économiques à l'École des sciences de la gestion de l'Université du Québec à Montréal où, dix mois plus tard, il complète sa maîtrise dans le même domaine. En 2007, il commence un doctorat en sciences économiques avec spécialisation en fiscalité, économie du secteur public et fédéralisme fiscal à l'Université Queen's qu'il complétera en 2012[3],[4].

Carrière professionnelle modifier

Jean-Denis Garon commence sa carrière d'enseignant au début de 2007 au Cégep André-Laurendeau avant d'accepter un poste d'économiste pour le ministère des Finances du Québec la même année. Toujours en 2007, il co-écrit le livre Le Prédateur et l'imposteur sur la gestion économique des libéraux de Jean Chrétien et Paul Martin avec Alain Therrien, qui deviendra député d'abord à l'Assemblée nationale du Québec et ensuite à la Chambre des communes du Canada[2].

En 2009, il se retrouve à l'Assemblée nationale du Québec où il travaille pendant sept mois comme conseiller du député péquiste François Rebello, alors porte-parole de l'opposition officielle en matière de Travail.

De 2009 à 2012, il enseigne à l'Université Queen's à Kingston en Ontario. En 2012, il poursuit en enseignement comme professeur d’économie à l'École des sciences de la gestion de l'Université du Québec à Montréal, où il dirige présentement le programme de baccalauréat en gestion publique.

Entretemps, Garon se fait connaître comme chroniqueur et commentateur économique, au Journal de Montréal[5], à TVA, LCN, CKOI, FM93, QUB radio et dans plusieurs autres médias.

Depuis 2016, il est également chercheur principal au Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO) où il en devient le vice-président au transfert des connaissances le [6].

Les finances publiques, la taxation, les pensions, la sécurité sociale et le fédéralisme fiscal figurent parmi ses champs d'expertise[7].

Carrière politique modifier

En , Jean-Denis Garon annonce son intention de briguer l’investiture du Bloc québécois dans la circonscription de Mirabel[1],[2]. Seul candidat en lice, il est investi un mois plus tard avec l'appui du député bloquiste sortant Simon Marcil qui quitte à la suite de problèmes de santé malgré les 51 % des voix obtenues lors de la précédente élection[3]. Le , il est élu député de Mirabel à la Chambre des communes avec plus de 46 % des voix[8] et peu de temps après, il devient porte-parole du Bloc québécois en matière de revenu national, péréquation verte et finance verte[9].

Le , Jean-Denis Garon dépose le projet de loi C-290, Loi modifiant la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles et apportant une modification corrélative à la Loi sur les conflits d’intérêts[10].

Un peu plus d'un an après son élection, Mario Dumont décerne à Jean-Denis Garon le méritas de « Recrue de l’année » en politique fédérale, notamment pour avoir exposé le mauvais traitement du français sur la colline parlementaire à Ottawa[11]. En 2023, Jean-Denis Garon se taille la réputation d'être un redoutable adversaire du gouvernement libéral de Justin Trudeau[12] et son travail parlementaire est salué sur les ondes du 98.5 FM après avoir remis les pendules à l'heure sur la taxe carbone et sa non-application au Québec, contrairement au discours tenu par le Parti conservateur du Canada[13].

Résultats électoraux modifier

Publications modifier

  • Jean-Denis Garon et Alain Therrien, Le Prédateur et l'imposteur. La Politique économique selon Jean Chrétien et Paul Martin, Montréal, Éditions Michel Brulé, , 260 p. (ISBN 978-2894853948)

Notes et références modifier

  1. a et b Julien McEvoy, « Le Bloc recrute un spécialiste de l’économie », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
  2. a b et c Salle des nouvelles, « Jean-Denis Garon candidat à l’investiture du Bloc Québécois dans Mirabel », sur L'Écho de la Rive-Nord, (consulté le )
  3. a et b Benoit Bilodeau, « Jean-Denis Garon sera candidat pour le Bloc québécois dans Mirabel », sur Nord Info - Journal de la ville de Blainville, Ste-Thérèse et les environs sur la rive-nord, (consulté le )
  4. https://ca.linkedin.com/in/jean-denis-g-13982b49/en?trk=people-guest_people_search-card
  5. « Jean-Denis Garon | Articles récents », sur www.journaldemontreal.com (consulté le )
  6. « CIRANO / Nouvelles / Nominations de Roxane Borgès Da Silva, Jean-Denis Garon et Pierre-Carl Michaud dans l’équipe de direction du CIRANO - CIRANO », sur cirano.qc.ca, (consulté le )
  7. « Bottin CIRANO », sur cirano.qc.ca (consulté le )
  8. Nicholas Richard, « Jean-Denis Garon l’emporte dans Mirabel », sur Journal L'Éveil de Saint-Eustache, (consulté le )
  9. « Le député Jean-Denis Garon est heureux dans ses nouvelles fonctions », sur Journal L'Éveil de Saint-Eustache, (consulté le )
  10. « C-290 », sur LEGISInfo (consulté le )
  11. Mario Dumont, « Politique fédérale: les méritas 2022 », sur Journal de Montréal, (consulté le )
  12. Joël-Denis Bellavance, « Le sosie d’Infoman qui « cuisine » les ministres fédéraux », sur La Presse, (consulté le )
  13. « Philippe Léger remet des médailles à six députés », sur 98.5 FM, (consulté le )
  14. Élections Canada, « Résultats Élection fédérale canadienne de 2021 », sur enr.elections.ca (consulté le ).

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier