François Rebello

personnalité politique canadienne

François Rebello
Fonctions
Député à l'Assemblée nationale du Québec

(3 ans, 8 mois et 27 jours)
Circonscription La Prairie
Prédécesseur Monique Roy Verville
Successeur Stéphane Le Bouyonnec
Biographie
Date de naissance (53 ans)
Lieu de naissance Montréal, Québec, Canada
Parti politique Parti québécois
Coalition avenir Québec
Diplômé de Université de Montréal
Profession Économiste
Homme politique

François Rebello, né le à Montréal[1], est un économiste et un homme politique québécois, député à l'Assemblée nationale du Québec comme membre du Parti québécois (du 8 décembre 2008 au 9 janvier 2012) puis comme député indépendant, nouveau membre de la Coalition avenir Québec qui n'avait jusqu'alors pas encore participé à une élection. Il représente la circonscription de La Prairie depuis l'élection générale québécoise de 2008 et perd lors des élections de 2012 dans la nouvelle circonscription de Sanguinet contre l'élu, Alain Therrien, du Parti québécois[2].

Biographie modifier

François Rebello obtient, de l'Université de Montréal, en 1994 un baccalauréat en sciences politiques, en 2001 avec majeure en sciences économiques et, en 2009, une maîtrise en sciences économiques[1].

Il s'établit une notoriété comme président, en 1993, de la Fédération des associations étudiantes du campus de l'Université de Montréal (FAECUM), puis de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), de 1994 à 1996, et comme président-fondateur du groupe Force Jeunesse, qui œuvre dans la défense de la cause des jeunes (de 1998 à 2000)[1]. Il est ensuite président et directeur-général de Groupe Investissement Responsable inc. (GIR) depuis sa fondation (de 2000 à 2007), chroniqueur mensuel à la revue Commerce (de 2007 à 2008), économiste et consultant en investissement responsable (de 2007 à 2009)[1].

Membre et député du Parti québécois modifier

Membre du Parti québécois, il est vice-président politique du parti et, de 2005 à 2009, président de la Commission politique[1]. Lors des élections générales de 2007, il est candidat pour ce parti dans La Prairie : il obtient alors 30,79 % des voix, mais l'adéquiste Monique Roy Verville l'emporte avec 33,79 % des voix. L'année suivante, aux nouvelles élections générales, il est de nouveau candidat et remporte le siège avec 44,83 % des voix, devant le candidat libéral et la députée sortante[3].

Député passé à la CAQ modifier

Le 9 janvier 2012, François Rebello annonce qu'il quitte le Parti québécois pour rejoindre la Coalition avenir Québec[4],[5], bien que depuis la création de la CAQ, l'automne précédent, il ait plusieurs fois, à demande, publiquement réaffirmé son allégeance envers le PQ.

Rebello affirme en arrivant à la CAQ, que celle-ci, en faisant le ménage et en renforçant l'économie du Québec fera avancer la cause souverainiste à long terme. Le mois suivant, Rebello proclame que Québec devrait (se joignant à Daniel Turp, avocat constitutionnaliste et ex-député souverainiste à Ottawa puis à Québec) poursuivre en justice le gouvernement Harper pour avoir retiré le Canada du protocole de Kyoto

Lorsque Rebello déclare ensuite aux médias que la CAQ viserait une amélioration du transport en commun capable de permettre aux familles de ne plus avoir besoin d'une deuxième voiture, ses propos sont déformés par les animateurs des radios de Québec qui lui font plutôt dire que le CAQ limiterait le nombre de voitures par famille.

Un titre de la Presse fera dire à l'un de ses collègues qu'il invitait François Rebello à se taire alors que ce collègue n'avait jamais fait une telle affirmation. Le chef François Legault s'avère d'ailleurs indulgent envers son jeune ami l'économiste Rebello, en affirmant que ses propos avaient été déformés [6].

Lors des élections générales de 2012, il ne peut être candidat dans sa circonscription car elle a été redécoupée. Il est donc candidat pour son nouveau parti dans la nouvelle circonscription de Sanguinet. Il y est largement battu, n'obtenant que 32,38 % des suffrages derrière le péquiste Alain Therrien (40,68 %).

Résultats électoraux modifier

Élection générale québécoise de 2012 dans Sanguinet
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Alain Therrien Parti québécois 12 384 40,7 % 2 527
     François Rebello (sortant) Coalition avenir 9 857 32,4 % -
     Jocelyne Bates Libéral 6 072 19,9 % -
     Frédéric Nadeau Québec solidaire 1 056 3,5 % -
     Keven Rousseau Option nationale 401 1,3 % -
     Martin McNeil Sans désignation 315 1 % -
     André Martel Conservateur 288 0,9 % -
     Hélène Héroux Marxiste-léniniste 67 0,2 % -
Total 30 440 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 80,4 % et 482 bulletins ont été rejetés.


Références modifier

  1. a b c d et e Onglet « Biographie », dossier « Rebello François », site de l'Assemblée nationale du Québec.
  2. « Rebello et Barrette mordent la poussière », sur 985fm.ca, (consulté le )
  3. Résultats des dernières élections générales provinciales (en 2008), pour la circonscription de La Prairie, sur le site du Directeur général des élections du Québec.
  4. Antoine Robitaille, « François Rebello passe à la CAQ », Le Devoir, 9 janvier 2012 — avec la lettre ouverte de François Rebello, datée du 10 janvier 2012.
  5. Denis Lessard et Paul Journet, « Rebello passe à la CAQ », La Presse, 9 janvier 2012.
  6. Martin Ouellet, pour La Presse canadienne, « Bisbille au sein de la CAQ : Grondin invite Rebello à se taire », sur cyberpresse.ca, le 21 février 2012.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Lien externe modifier