Haute-Bretagne
Haute-Bretagne | |
Pays | ![]() |
---|---|
Département | Côtes-d'Armor, Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique, Morbihan |
Région française | ![]() |
Coordonnées | 48° nord, 2° ouest |
![]() la Haute-Bretagne (partie coloriée en bleu) | |
modifier ![]() |
La Haute-Bretagne désigne la partie orientale de la Bretagne. Ce qui se dit, en gallo, Haote-Bertagne (gallo ABCD), Haùtt-Bertaèyn (gallo ELG[1]) ou Haott B·rtingn (gallo MOGA[2]). En breton, le territoire est qualifié de Breizh-Uhel.
La frontière linguistique de la Haute-Bretagne correspond à la partie romane ou gallésante, tandis que la Basse-Bretagne est la partie bretonnante (cf frontière linguistique bretonne). La langue régionale y est le gallo, appartenant à la famille des langues d'oïl. Le breton n'y est pas une langue majoritaire.
PrésentationModifier
Une frontière linguistique évolutiveModifier
La Haute-Bretagne a significativement progressé vers l'ouest au cours des siècles. Vers la fin du Xe siècle, selon la transformation en breton continental du UU en GU ou GO des noms de lieux, alors que le roman transformait ce même UU en V, la toponymie montre que la limite joignait sans doute Saint-Malo à Saint-Nazaire.
Par exemple, au Xe siècle, Vern-sur-Seiche, Vignoc, Vigneux-de-Bretagne ou Vezin-le-Coquet parlaient roman, alors que Guignen, Guer, Guémené-Penfao ou Guipel parlaient breton.
En[1554, la limite joignait Saint-Brieuc au Croisic, signalées en Basse-Bretagne. Aujourd'hui, la limite joint Paimpol à Vannes, même si cette limite disparait peu à peu du fait de l'abandon de la langue bretonne par nombre d'habitants de l'Ouest de la région et de l'apprentissage de la langue par des Bretons de l'est de la Bretagne.
Elle comprend[3] :
- le département d'Ille-et-Vilaine ;
- celui de la Loire-Atlantique ;
- la partie orientale du Morbihan (Morbihan gallo) ;
- la partie orientale des Côtes-d'Armor (Côtes-d'Armor gallèses).
La limite linguistique occidentale suit approximativement une ligne Saint-Brieuc-Vannes, tandis que les limites orientales se perdent avec les parlers mayennais, angevin, et poitevin, aux confins du Maine, de l'Anjou, ainsi que des communes situées au sud de la Loire (pays de Retz, Marches de Bretagne).
Une appellation touristiqueModifier
Par ailleurs, le nom de « Haute-Bretagne » est actuellement utilisé par le Comité départemental du tourisme d'Ille-et-Vilaine pour promouvoir ce seul département[4].
Un ensemble culturelModifier
Simone Morand a beaucoup œuvré en faveur de la culture gallèse.
Notes et référencesModifier
- Le Concellois - mars 2014.
- Lieux de Haute-Bretagne - Chubri.
- Rapport sur le gallo d'octobre 2015, p. 18.
- Agence de développement touristique d’Ille-et-Vilaine, « Page d'accueil », sur bretagne35.com (consulté le ).
Voir aussiModifier
BibliographieModifier
- Conseil régional de Bretagne, Gallo, étude et préconisations (rapport), (lire en ligne [PDF]).
- Association Chubri, « ChubEndret — Dictionnaire de noms de lieux en gallo », sur www.chubri-galo.bzh (consulté le ).
- Association Gallo Tertõt, Joël Paris, « Le gallo, une langue méconnue - Le galo, qhi q'cét don ? », Le Concellois - Mairie de Saint-Julien-de-Concelles, no 89, , p. 4 et 5 (lire en ligne).
- Marc Clérivet, Danse traditionnelle en Haute-Bretagne : traditions de danse populaire dans les milieux ruraux gallos, XIXe-XXe siècles, Rennes, PUR - Dastum, coll. « Patrimoine oral de Bretagne », (BNF 43622705).
Articles connexesModifier
Liens externesModifier
- Bertègn Galèzz et La Bouèze, « Page d'accueil », sur galloetculturegallese.com, Centre de ressources gallo et culture gallèse