Gilbert Berger

personnalité politique française

Gilbert Berger
Illustration.
Fonctions
Député français

(4 ans, 7 mois et 5 jours)
Élection 10 novembre 1946
Circonscription Seine-et-Oise
Législature Ire (Quatrième République)
Groupe politique COM
Maire de Tremblay-en-France

(21 ans)
Conseiller général de Seine-et-Oise

(19 ans)
Circonscription Canton d'Aulnay-sous-Bois

(1 an)
Circonscription Canton d'Aulnay-sous-Bois
Biographie
Nom de naissance Gilbert Jean Frédéric Berger
Date de naissance
Lieu de naissance Burelles
Date de décès (à 76 ans)
Lieu de décès Villepinte
Nationalité Drapeau de la France France
Parti politique PCF

Gilbert Berger, né le à Burelles (Aisne)[1], mort le à Villepinte (Seine-Saint-Denis), est un homme politique français. Membre du parti communiste, il a été député de Seine-et-Oise, maire de Tremblay-lès-Gonesse, conseiller général du canton d'Aulnay-sous-Bois.

Biographie modifier

Fils d'un domestique de ferme et d'une vannière[2], Gilbert Berger s'établit en Région parisienne, où il exerce la profession de menuisier-charpentier. Il adhère au parti communiste en 1924 et en devient un des militants actifs à Tremblay-lès-Gonesse et dans le nord du département de Seine-et-Oise. Cela lui vaut d'être délégué au VIIIe Congrès du PC (Villeurbanne, ). C'est surtout par ses mandats électifs locaux qu'il traduit son activité politique. Conseiller municipal dès 1932 il est élu maire de cette ville en 1935. Il est élu au Conseil général de Seine-et-Oise en 1939, dans le canton d'Aulnay-sous-Bois lors d'une élection partielle en 1939.

Mobilisé en 1939, fait prisonnier de guerre, il s'évade lors de son transfert en Allemagne, mais il se blesse grièvement et doit être amputé d'une jambe. Il participe ensuite à la Résistance au sein du Parti communiste clandestin, et en 1944 il retrouve les mandats électoraux, dont il avait été déchu en 1939, pour ne pas s'être désolidarisé du pacte germano-soviétique.

Maire de Tremblay-lès-Gonesse (commune rebaptisée, bien après son mandat, Tremblay-en-France) de 1944 à 1965, il est conseiller général de Seine-et-Oise, pour le canton d'Aulnay-sous-Bois de 1945 à 1964. Candidat à la députation sur les listes présentées par le Parti communiste dans la circonscription nord de la Seine-et-Oise de 1945 à 1956, il n'est élu qu'en une occasion, le , pour la première législature de la IVe République. Il siège jusqu'en . À partir des années 1960 il est « en délicatesse[2] avec la direction du PCF. Ainsi en il figure parmi les 213 premiers signataires d'une déclaration contre la « normalisation » en Tchécoslovaquie, initiée, entre autres, par le groupe oppositionnel interne « Unir pour le socialisme »[3].

Il était titulaire de la Médaille de la Résistance.

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Lien externe modifier