Ghetto de Sambor

Ghetto juif de la seconde guerre mondiale

Ghetto de Sambor
Ghettos_Eastern_Europe_1941-1942.gif
Présentation
Type ghetto nazi
Gestion
Date de création Ghetto ouvert:
Ghetto fermé:
Date de fermeture liquidation
Victimes
Type de détenus Juifs
Morts Plus de 10,000 juifs
Géographie
Pays Drapeau de l'Allemagne nazie Gouvernement général de Pologne
(Drapeau de l'Ukraine Ukraine aujourd'hui)
Région district de Galicie
Localité Sambir
Coordonnées 49° 31′ 00″ nord, 23° 12′ 10″ est
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Ghetto de Sambor

Le Ghetto de Sambor (polonais : getto w Samborze, ukrainien : Самбірське гетто, hébreu : גטו סמבור) est un ghetto juif polonais créé en par les SS à Sambir[note 1], dans le district de Galicie du Gouvernement général de Pologne (dans l'ouest de l'Ukraine actuelle) et dont la liquidation a eu lieu le . Plus de 10 000 Juifs périssent dans ce ghetto, assassinés pendant la Shoah[1].

Contexte historique modifier

Situation avant le début de la seconde guerre mondiale modifier

Lorsque la Deuxième République polonaise est formée en 1918, Sambor et Stary Sambor deviennent des sièges de gminas séparés. Selon le recensement polonais de 1931, les Juifs constituaient près de 29% des habitants de la ville[2]. En 1932, les comtés sont réunis en une seule zone administrative[3]. La population juive y grandit puisque sont créés de nouvelles écoles, dont un gymnase juif et une école primaire et secondaire pour les filles (Bais Yaakov), de nouvelles usines industrielles, des syndicats, des organisations de secours juives et plusieurs partis sionistes tels que World Agudath Israël. Les juifs travaillent dans le commerce, l'artisanat, la charcuterie, l'agriculture[4]. Les institutions culturelles juives comprennent une grande bibliothèque et un club de sport[5].

Invasions modifier

Du 8 au 11 septembre 1939, Sambor est envahie par la 1re division de montagne de la Wehrmacht lors de la bataille polonaise de Lwów[6]. Sambor est transférée à l'Union soviétique conformément au traité frontalier germano-soviétique signé le .

 
Soldats allemands et soviétiques à Sambor après l'invasion de la Pologne en 1939.

Après la prise de contrôle soviétique, les Juifs polonais aisés sont arrêtés par le NKVD et déportés en Sibérie avec l'intelligentsia polonaise. Certains juifs pro-soviétiques reçoivent des emplois gouvernementaux[7]. L'économie est nationalisée ; des centaines de citoyens sont exécutés à l'abri des regards par la police secrète en tant qu'ennemis du peuple[8]. La ville de Sambor est incorporée l'oblast de Drohobych le [3].

L'Allemagne envahit l'Union soviétique lors de l'opération Barbarossa le . Lors de l'évacuation précipitée de la prison politique de Sambor, le NKVD abat 600 prisonniers[9] ; dont 80 furent laissés sans sépulture par manque de temps[8]. Sambor fut reprise par la Wehrmacht le 29 juin[10] et devient alors l'une des douze unités administratives du district de Galice, le cinquième district du gouvernement général avec pour capitale Lemberg[11].

Parallèlement aux troupes allemandes arrivent les forces opérationnelles ukrainiennes (pokhidny hrupy ) endoctrinées dans les bases d'entraînement allemandes du gouvernement général[12]. Les partisans de l'Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) (y compris Anwärters) mobilisent des militants ukrainiens dans une trentaine de sites[13] y compris à Sambor ; et conformément à la théorie nazie du judéo-bolchevisme lancent des pogroms de représailles contre les Juifs polonais. Le plus meurtrier d'entre eux, supervisé par le SS-Brigadeführer Otto Rasch, a lieu à Lwów à partir du [14]. Le , les nationalistes ukrainiens tuent environ 50 à 100 juifs polonais à Sambor [5],[10],[15] tandis que des pogroms similaires touchent d'autres capitales provinciales polonaises jusqu'à Tarnopol, Stanisławów et Łuck[16].

Dans le ghetto modifier

Les autorités allemandes forcent tous les Juifs adultes à porter l'insigne jaune. En juillet 1941, un Judenrat fut formé à Sambor sur ordre allemand, avec le Dr Shimshon (Samson) Schneidscher comme président[17]. Dans les mois qui suivent, les Juifs venant de tout le comté sont déportés vers le ghetto de Sambor qui est alors un ghetto ouvert[10]. Le 17 juillet, Heinrich Himmler décréte la formation du Schutzmannschaften parmi les Ukrainiens locaux[16] en raison de bonnes relations avec le Hilfsverwaltung ukrainien local[18]. Au , dans la plupart des régions conquises par la Wehrmacht[13], les unités de la milice du peuple ukrainien participent déjà à une série d'actions dites « d'auto-purification » , suivies de près par les massacres perpétrées par l'Einsatzgruppe C[15]. La milice OUN-B dirige un pogrom d'une journée à Stary Sambor[4]. Trente-deux Juifs éminents sont traînés par les nationalistes au cimetière et matraqués[19]. Des témoins oculaires survivants, Mme Levitski et M. Eidman, signalent des cas de mutilation et de décapitation des victimes. Par la suite, une police du ghetto juif fut mise en place, dirigée par Hermann Stahl[5]. Les Juifs reçoivent l'ordre de remettre leurs fourrures, leurs radios, leur argent et leur or.

 
Rue Tkacka à Sambor avant la Shoah en Pologne, c. 1939

Parmi les personnes piégées dans le ghetto de Sambor se trouvent des milliers de réfugiés qui y sont arrivés pour tenter d'échapper à l'occupation allemande de l'ouest de la Pologne, et éventuellement traverser la frontière avec la Roumanie [5] et la Hongrie[20]. Le ghetto se situe dans quartier Blich de Sambor et fut scellé de l'extérieur le [17],[21] en faisant un ghetto fermé[22]. Les juifs de différentes parties de la ville ainsi que des habitants des communautés voisines [10] dont Stary Sambor, sont transférés dans le Ghetto en mars 1942. Un couvre-feu, avec tirs à vue, y est imposé[4].

La déportation modifier

En juillet 1942, le premier camp d'extermination de l'opération Reinhard construit par les SS à Belzec (à un peu plus de 100 kilomètres) commence sa deuxième phase d'extermination, avec de nouvelles chambres à gaz construites en briques[23]. Les juifs de Sambor sont rassemblés par étapes. Une opération terroriste est menée dans le ghetto les 2 et 4 août 1942 avant la première phase d'expulsion[21]. Les transports ferroviaires de « réinstallation » (trains de l'Holocauste) vers Belzec quittent Sambor du 4 au 6 août 1942 sous haute surveillance, avec 6 000 hommes, femmes et enfants entassés sans nourriture ni eau. Environ 600 Juifs sont envoyés au camp de concentration de Janowska situé a proximité[10]. Un deuxième convoi de 3 000 à 4 000 Juifs part les 17 et 18 et le 22 octobre 1942[24],[25]. Le , le ghetto, déjà dépeuplé, accueille les expulsés de Turka et d'Ilnik. Certains Juifs s'enfuient dans la forêt. La ville de Turka est déclarée Judenfrei le . Indépendamment des déportations, des fusillades massives de Juifs sont également menées[7],[26]. En janvier 1943, les Allemands et la police auxiliaire ukrainienne rassemblent 1 500 juifs jugés « indigne de la vie » (en Allemand : « Lebensunwertes Leben »). Ils sont transportés par camion dans les bois près de Radlowicz (Radłowicze, Radlovitze; maintenant Ralivka (en)) et abattus un par un. Parmi ceux qui vivent encore dans le ghetto, la mort par la famine et le typhus fait des ravages[27].

Après un long hiver, les opérations reprennent en mars[27] ou avril 1943 dans le ghetto[4]. La Gestapo utilise des unités de la Wehrmacht transitant par Sambor pour rassembler les Juifs restants. Toutes les maisons, les caves et même les cheminées sont fouillées. Les 1500 captifs furent divisés en groupes de 100 chacun puis sont escortés au cimetière[28] où des hommes juifs sont forcés de creuser des charniers[29]. En juin, l'adjoint du président du Judenrat, le Dr Zausner, fait un discours encourageant car le bureau de la Gestapo à Drohobicz accepte de sauver un groupe de travailleurs juifs en échange d'une énorme rançon. Néanmoins, dans la nuit du , les Hilfspolizei ukrainiens mettent le feu aux maisons du ghetto. Le matin, tous les travailleurs juifs sont escortés en prison puis transportés par camion vers les champs de mise à mort de Radłowicze. Le ghetto n'existe plus ; la ville est déclarée « Judenrein ».

L'Armée rouge soviétique libère Sambor vers le , soit un an après la liquidation du ghetto, au milieu de violents combats avec les forces allemandes en retraite[30].

Tentatives de sauvetage modifier

Quelques juifs réussissent à creuser un tunnel menant à un égout hors du ghetto et s’échappent pour retrouver des partisans dans la forêt[27]. Un certain nombre d'habitants locaux aident les évadés. Parmi les Justes parmi les nations qui ont aidé les Juifs du ghetto de Sambor, se trouvent la famille Plewa[20],[31],[32]; Celina Kędzierska[33], la famille Bońkowski [34] et la famille Oczyński[35].

En 1943, la police nazie exécute au moins 27 personnes à Sambor pour avoir tenté de cacher des Juifs[36]. Au total, environ 160 Juifs survivent, la plupart en se cachant avec des Polonais et des Ukrainiens dans la ville ou la campagne environnante[19].

Après la guerre modifier

Plusieurs membres de l'administration civile allemande et de l'appareil de sécurité de la ville furent condamnés à des peines de prison[19].

Pendant l'ère soviétique, le cimetière juif perd sa fonction d'origine et est rasé. Il est prévu de construire un terrain de sport sur le site. Depuis 1991, Sambir (Самбір) fait partie de l'Ukraine souveraine. En 2000, une tentative de préservation du site de nombreuses fusillades de Juifs, pour un parc commémoratif de l'Holocauste, est effectivement arrêtée[28].

Remarques modifier

  1. Sambor (Sambir) ne doit pas être confondue avec le bien plus petit village Old Sambor (Stary Sambor, maintenant Staryi Sambir) situé à proximité, bien que leur histoire juive soit inextricablement liée.

Références modifier

  1. (en) ARC (2004), « Holocaust Transports », Deportations of Jews from District Galicia to Death Camp in Belzec., sur www.deathcamps.org (consulté le )
  2. (en) office central de statistique, « deuxieme recensement general de la population », sur wikimedia, (consulté le ) : « « The city of Sambor: 21,923 inhabitants, with 13,575 ethnic Poles, and 6,274 Jews, as well as 1,338 ethnic Ukrainians and 1,564 ethnic Ruthenians (i.e. Rusyns) determined by mother tongue (Yiddish: 4,942 and Hebrew: 383). Sambor county (powiat): population 133,814 in 1931 (urban and rural) with 11,258 Jews. » »
  3. a et b Starostwo Powiatowe w Ustrzykach Dolnych, « Miasto Stary Sambor », Sister cities, Ustrzyki Dolne, Powiat Bieszczadzki
  4. a b c et d Alexander Manor, « Liquidation of the Jewish Community of Stari-Sambor; June and August 1942 deportations », The Book of Sambor and Stari Sambor, History of the Cities, JewishGen Inc. Yizkor Book Project
  5. a b c et d « סמבּוֹר (Sambor) המכון הבין-לאומי לחקר השואה – יד ושם: », Encyclopedia of the Ghettos, Yad Vashem. The International Institute for Holocaust Research,‎ (lire en ligne)
  6. Steve J. Zaloga, Poland 1939: The Birth of Blitzkrieg, Oxford, Osprey Publishing / Praeger, (ISBN 0275982785, lire en ligne), p. 79 Also in: Marcin Hałaś, « Sambor » [archive du ], Polska Niepodległa
  7. a et b Meylakh Sheykhet, « Sambir (Sambor) », Ukraine, Faina Petryakova Scientific Center for Judaica and Jewish Art [sources not listed]
  8. a et b « Доповідна записка наркому Сергієнко про розстріли та евакуацію в’язнів із тюрем Західної України 5 липня1941 р. », Тов. Сергиенко, Киев,‎ (lire en ligne) :

    « В двух тюрьмах в городе Самбор и Стрий (сведений о тюрьме в гор. Перемышль не имеем) – содержалось 2242 заключенных. Во время эвакуации расстреляно по обеим тюрьмам 1101 заключенных, освобождено – 250 человек, этапировано 637 и оставлено в тюрьмах – 304 заключенных. 27 июня при эвакуации в тюрьме гор. Самбор осталось – 80 незарытых трупов, на просьбы начальника тюрьмы к руководству Горотдела НКГБ и НКВД оказать ему помощь в зарытии трупов – они ответили категорическим отказом. »

  9. Roger Moorhouse, The Devils' Alliance: Hitler's Pact with Stalin, 1939–1941, Basic Books, (ISBN 0465054927, lire en ligne), p. 176
  10. a b c d et e Eugene Shnaider, « Самбор, Львовская область », Еврейские местечки Украины, Самбор,‎  : « 29 июня 1941 Самбор оккупировали части вермахта. 1 июля 1941 местные украинцы устроили погром, в ходе которого было убито 50 евреев. »
  11. Nancy E. Rupprecht, Wendy Koenig, Global Perspectives on the Holocaust: History, Cambridge Scholars Publishing, , 368–369 p. (ISBN 1443884243, lire en ligne) :

    « Kreishauptmannschaften in Distrikt Galizien. »

  12. Irena Cantorovich, « Honoring the Collaborators – The Ukrainian Case », Kantor Program Papers, Kantor Program Papers,‎ (lire en ligne) :

    « When the Soviets occupied eastern Galicia, some 30,000 Ukrainian nationalists fled to the General Government. In 1940 the Germans began to set up military training units of Ukrainians, and in the spring of 1941 Ukrainian units were established by the Wehrmacht. »

    See also: Marek Getter, « Policja Polska w Generalnym Gubernatorstwie 1939–1945 » [archive du ] [WebCite cache], Polish Police in the General Government 1939–1945, Przegląd Policyjny nr 1-2. Wydawnictwo Wyższej Szkoły Policji w Szczytnie,  : « Reprint, with extensive statistical data, at Policja Państwowa webpage. », p. 1–22
  13. a et b (uk) Р. П. Шляхтич, « ОУН в 1941 році: документи: В 2-х частинах Ін-т історії України НАН України », Ukraine National Academy of Sciences of Ukraine, Kiev: Ukraine National Academy of Sciences of Ukraine, Institute of History of Ukraine,‎ , p. 426–428 (ISBN 966-02-2535-0, lire en ligne) :

    « Abstract. Listed locations included Lviv, Ternopil, Stanislavov, Lutsk, Rivne, Yavoriv, Kamenetz-Podolsk, Drohobych, Borislav, Dubno, Sambor, Kostopil, Sarny, Kozovyi, Zolochiv, Berezhany, Pidhaytsi, Kolomya, Rava-Rouska, Obroshyno, Radekhiv, Gorodok, Kosovo, Terebovlia, Vyshnivtsi, Zbarazh, Jytomyr and Fastov. »

    See also: Karel C. Berkhoff; Marco Carynnyk, « The Organization of Ukrainian Nationalists and Its Attitude toward Germans and Jews », Harvard Ukrainian Studies, Harvard Ukrainian Studies, vol. 3/4,‎ , p. 149–150 (lire en ligne)
  14. Tadeusz Piotrowski, Poland's Holocaust: Ethnic Strife, Collaboration with Occupying Forces and Genocide in the Second Republic, 1918–1947, McFarland, , 207–211 p. (ISBN 0786403713, lire en ligne)
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  16. a et b Symposium Presentations, « The Holocaust and [German] Colonialism in Ukraine: A Case Study » [archive du ] [PDF] file, direct download 1.63 MB, The Holocaust in the Soviet Union, The Center for Advanced Holocaust Studies of the United States Holocaust Memorial Museum, (consulté le ), p. 15, 18–19, 20 in current document of 1/154 See also: Ronald Headland, Messages of Murder: A Study of the Reports of the Einsatzgruppen of the Security Police and the Security Service, 1941–1943, Fairleigh Dickinson Univ. Press, , 79, 125–126 (ISBN 0838634184, lire en ligne)
  17. a et b Alexander Manor, Toni Nacht, Dolek Frei, « The Annihilation of the City », The Book of Sambor and Stari Sambor; a Memorial to the Jewish Communities,
  18. Markus Eikel, The Holocaust in Ukraine: New Sources and Perspectives, Center for Advanced Holocaust Studies, United States Holocaust Memorial Museum, (lire en ligne), « The local administration under German occupation in central and eastern Ukraine, 1941–1944 » :

    « Ukraine differs from other parts of the German-occupied Soviet Union, whereas the local administrators have formed the Hilfsverwaltung in support of extermination policies in 1941 and 1942, and in providing assistance for the deportations to camps in Germany, mainly in 1942 and 1943. »

  19. a b et c Alexander Kruglov et Avinoam Patt, Encyclopedia of camps and ghettos, 1933-1945., Indiana University Press, , 824–826 p. (ISBN 9780253354280, OCLC 823622869, lire en ligne), « Sambor »
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    « Deportations to Belzec from Sambor, 4–6 August 1942: 4,000 Jews; 17–18 October: 2,000 and 22 October 1942: 2,000 Jews. Stary Sambor deportation, 5–6 August: 1,500. »

  26. Robin O'Neil, « Extermination of Jews in General Government 1943 Following Closure of Belzec », A Reassessment: Resettlement Transports to Belzec, JewishGen Yizkor Book Project : « Sambor, March 1943: 900[372] April 1943: 1000[390] June 1943: 100s[422] »
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  28. a et b Nadja Weck, Holocaust Memory in Western Ukraine, Cambridge Scholars Publishing, (ISBN 1443884243, lire en ligne), p. 367
  29. Execution of Jews in Sambir, Yaroslav G., witness N°750 () Sambir : YAHAD-IN UNUM.
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  31. « Plewa FAMILY », db.yadvashem.org (consulté le )
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  33. « "Be a good person". The story of Sister Celina Aniela Kędzierska | Polscy Sprawiedliwi », sprawiedliwi.org.pl (consulté le )
  34. « Bońkowski FAMILY », db.yadvashem.org (consulté le )
  35. Yad Vashem, « Oczyński FAMILY; Oczyński Jan and Oczyński Mieczysław (1914 – ), SON », Rescue Story, The Righteous Among The Nations
  36. (ru) И.А. Альтман, « Холокост и еврейское сопротивление на оккупированной территории СССР », EDUCATIONAL ALLOWANCE FOR STUDENTS, Центр и Фонд «Холокост»,‎ (ISBN 5886360077, lire en ligne)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier