Frexes

Populations importantes par région
Autres
Régions d’origine Afrique du Nord
Langues Berbère
Religions Croyances berbères
Ethnies liées Laguatans

Les Frexes sont une ancienne tribu berbère qui avait constitué par leurs confédération avec une autre tribu les Naffurs une entité politico-militaire désigné aujourd'hui comme "Royaume de la Dorsale" qui sera un temps fédéré (par le traité des foedus) a l'empire Byzantin puis un ennemi avant de retourné au meme état qu'avant et qui vivait principalement dans la région ouest montagneuse de la dorsale au sud ouest de la Byzacène entre Thala et Foussana entouré des villes romaines Ammaedera (Haïdra), Theveste (Tebessa), Thelepte (Fériana), Cilium (Kasserine), Mactar (Makhtar), Sufetula (Sbeïtla) designants probablement les limites des leurs térritoires principalement entre la vallée de Foussana et les montagnes alentours, cependant durant l'époque d'Antalas ils s'etendront sur tous les térritoires de Byzacene par des manoeuvre politico-militaire avec notamment Guntharic Dux de Numidie Romaine avec meme Hadrumète (Sousse) la capital de la province[1] en s'en prenant meme a Carthage capital de Préfecture d'Afrique Pro-Consulaire elle meme durant une contre attaque après les batailles de Sufetula et Marta après la retraite de Jean Troglita a Laribus.

La tribu des Frexes est connue grâce au poète romain Corippe dans l'oeuvre Johannides ou ils sont désignés comme de braves guerriers[2],[3]et a l'historien romain Procope dans l'oeuvre Guerre des Vandales deux contemporains d'Antalas et des Frexes[4].

Son territoire était probablement centré autour de Thala[5].

Au début du VIe siècle, la tribu est dirigée par Guenfan. En 517, son fils Antalas lui succède.

En 523 et aussi une mention durant l'année 530 ils infligent une défaite décisive au roi vandale Hildéric sa défaite étant utilisé comme prétexte a son remplacement par Gélimer[6],[7].

En 543, le gouverneur militaire d'Afrique, Solomon, fait exécuter un frère d'Antalas Guarizila. Vers le milieu de 544, les Laguatans, tribu venant de Tripolitaine, se soulèvent. Antalas et sa tribu font jonction avec ces derniers.

En 544, les Frexes et les Laguatans battent les Byzantins lors de la bataille de Cillium. Solomon est tué au combat.

Les Frexes sont peut-être à rapprocher des Phrētes mentionnés par le grammairien Hérodien au IIIe siècle.

Leur nom est proche de celui des Fraichiches, Conféderation tribale Algéro-Tunsienne moderne qui constituera elle aussi une entité politique qualifié de "Caïdat" fixée dans la région de moyennes montagnes qui s’étend entre Thala et Fériana du nord au sud et Tebessa ainsi que Sbeitla d'ouest en est, donc exactement la meme région mais dans un périmètre un peu plus large comparait aux Frexes de l'époque Vandale et Byzantine reliant ainsi géographiquement et nominalement mais aussi par l'ethnie Berbere partagé mais aussi par leurs actions politiques et militaires lors de leurs révoltes contre la Mejba en 1864 mais aussi contre l'occupation Française en 1906 montrant ainsi assez de preuves pour conclure que c'est la même tribu en métamorphosé qui depuis la propagation de l'Islam et de l'Arabisation qui est depuis au moins l'époque Ottomane une conféderation Musulmane composait de 3 branches les Ouled Ali au nord dans la région de Thala, Ouled Néji au centre région de Foussana et les Ouled Ouezzez région de Fériana au sud qui ont fait suite durant les quelques derniers 1500 ans d'histoire de la région.

Les Frexes dans l'oeuvre de Corippe Johannides modifier

Les Frexes furent la premiere tribu Berbere mentionné par Corippe dans les chants de Johannides exactement dans le chant II:

[28] Le premier, Antalas, prince des Maures, autrefois soumis aux empereurs romains, agréable aux gouverneurs, fidèle aux généraux, commença la guerre, poussé par la mort de son frère. Engageant au combat son bras inflexible, il le dressa en un grondement furieux par lequel, tout agité, il poussa les tribus cuirassées d’airain vers les dépouilles promises par la guerre. Ayant [jadis] accepté la paix, il avait été fidèle à l’intérieur des frontières de la Libye, et il avait passé [ainsi] dix années complètes. Hélas ! Quelle guerre le manque de discernement d’un chef ignorant déclencha en faisant renaître des flammes éteintes ! La fureur jeta alors les semences d’un combat incertain. La colère apporta une accusation de grande perfidie ou plutôt les germes de la mort. Antalas, soudain plus ardent, mit en mouvement les tribus libyennes aigries et bouleversa le monde entier par ses massacres. Les Frexes aux rangs très serrés, dont les escadrons sont issus du même sang que lui, l’accompagnent et, la tête gonflée d’orgueil, acclament leur chef. C’est une tribu courageuse, aux hommes endurcis, et sauvage dans la mêlée des combats, soit que, en plaine, elle avance à pied, présomptueuse, à travers les ennemis, soit qu’elle presse de ses éperons les flancs de chevaux frémissants[8],[9].

Voir aussi modifier

Références modifier

  1. Yves Modéran, Les Maures et l’Afrique romaine (IVe – VIIe siècle), Publications de l’École française de Rome, (ISBN 978-2-7283-1003-6, lire en ligne)
  2. Yves Modéran, Les Maures et l’Afrique romaine (IVe – VIIe siècle), Publications de l’École française de Rome, (ISBN 978-2-7283-1003-6, lire en ligne)
  3. Yves Modéran, « Chapitre 2. Le catalogue des tribus de la Johannide », dans Les Maures et l’Afrique romaine (IVe-VIIe siècle), Publications de l’École française de Rome, coll. « Bibliothèque des Écoles françaises d’Athènes et de Rome », , 43–61 p. (ISBN 978-2-7283-1003-6, lire en ligne)
  4. Frexes
  5. Les Maures et l’Afrique romaine (IVe – VIIe siècle), Yves Modéran
  6. La pacification de l'Afrique byzantine 534 - 546, Philippe Richardot
  7. « Procope : Histoire de la guerre des Vandales », sur remacle.org (consulté le )
  8. Yves Modéran, « Chapitre 2. Le catalogue des tribus de la Johannide », dans Les Maures et l’Afrique romaine (IVe-VIIe siècle), Publications de l’École française de Rome, coll. « Bibliothèque des Écoles françaises d’Athènes et de Rome », , 43–61 p. (ISBN 978-2-7283-1003-6, lire en ligne)
  9. « Corippe, la Johannide (chant II) », sur remacle.org (consulté le )