Ernest Poictevin de La Rochette

personnalité politique française
Ernest Poictevin de La Rochette
Fonctions
Sénateur inamovible
-
Député de la Loire-Atlantique
-
Député de la Loire-Atlantique
-
Président du conseil général de la Loire-Atlantique
-
Mériadec Laënnec (d)
Conseiller municipal d'Assérac
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
NantesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Famille
Père
Charles Poictevin de La Rochette (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Louis Henry Florimond Poictevin de La Rochette (d)
Émerand de La Rochette (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Autres informations
Propriétaire de
Château de Monchoix (d), château du Quenet (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parti politique
Blason

Charles-Louis-Ernest Poictevin de La Rochette (, manoir de Chaligny - , Nantes) est un homme politique français.

Biographie modifier

Fils de Charles Louis Poictevin, seigneur de La Rochette, maire de Luçon, conseiller général de la Vendée, et d'Esther de Regnon de Chaligny, Ernest Poictevin de La Rochette appartenait à une ancienne famille légitimiste, et s'occupait à la fois d'agriculture et de politique. Riche propriétaire dans la Loire-Inférieure, conseiller d'arrondissement de Savenay et conseiller général du canton d'Herbignac, il se présente à la députation, le , dans le 7e collège de la Loire-Inférieure (Savenay), et échoue face à Ternaux-Compans ; il est plus heureux le , aux élections pour l'Assemblée constituante, et est élu représentant de la Loire-Inférieure ; il siège à la droite royaliste et fait partie du comité des affaires étrangères.

Il devient président du Conseil général de la Loire-Atlantique en 1848.

 
Ernest de La Rochette.

Réélu, le , représentant du même département à l'Assemblée législative, il opine, comme précédemment, avec les légitimistes, pour l'expédition de Rome, pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, pour la loi restrictive du suffrage universel, protesta contre le coup d'État du 2 décembre 1851, fut enfermé à Mazas, et, rendu à la liberté, se consacra à l'exploitation de ses propriétés, et collabore aussi à l’Espérance du peuple de Nantes, dont son père était le directeur.

Il se présente sans succès, le , au Corps législatif dans la 2e circonscription de la Loire-Inférieure. Il est, sous l'Empire, l'un des correspondants accrédités du « comte de Chambord », et, le , est élu représentant de la Loire-Inférieure à l'Assemblée nationale ; il fait partie de la réunion des Réservoirs, préside le groupe des chevau-légers, et vote avec l'extrême droite : pour la paix, pour les prières publiques, pour l'abrogation des lois d'exil, pour la chute de Thiers au , pour le septennat, la loi des maires, l'état de siège, contre le ministère de Broglie, contre les amendements Wallon et Pascal Duprat, contre les lois constitutionnelles.

Lors de l'élection des sénateurs inamovibles par l'Assemblée nationale, le , il est élu sénateur inamovible, le 22e sur 75.

Marié avec Marie Anne de Couëssin de Kergal, fille d'Athanase Couëssin de Kergal, maire d'Assérac, et de Jeanne de Villaines, il est le père d'Antoine Poictevin de la Rochette et d'Ernest-Léon-Zacharie Poictevin de La Rochette, et le grand-père de Louis de Champsavin.

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier