Ernest Blum

vaudevilliste et librettiste français
Ernest Blum
Caricature d'Ernest Blum par Émile Cohl (La Nouvelle Lune, 20 mars 1881).
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Division 7 du cimetière du Père-Lachaise (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Distinction

Ernest Blum est un auteur dramatique, librettiste et journaliste français né le dans l'ancien 7e arrondissement de Paris[1] et mort le à Paris 10e[2].

Il repose au cimetière du Père-Lachaise (7e division).

Biographie modifier

Ce fils d'acteur[3] a connu son premier grand succès en 1854 avec la comédie Une femme qui mord, présentée au Théâtre des Variétés. Il a ensuite écrit de nombreuses comédies, des drames, de tragédies, des vaudevilles, de théâtre lyrique, des farces et des contes.

Il était également journaliste. Ainsi, il écrit, sous le pseudonyme de Ursus, le bulletin de la Bourse dans le journal Le Rappel et des articles pour Le Charivari. Au Rappel, il a également signé des articles sur le théâtre sous le pseudonyme de Marcy[4]. Il a également écrit pour Le Figaro et L'Écho de Paris[5]. Là, il a publié des articles politiques sous son vrai nom[6],[7]. Il a également collaboré au Gaulois.

Associé à Louis Huart, il fait sensation en rédigeant en 1860 de fausses mémoires d'une célèbre danseuse de french Cancan, Marguerite Badel, qui avait Rigolboche pour nom de scène. En 1866, il publie un recueil de ses écrits et œuvres, préfacé par son ami de longue date Henri Rochefort[8].

Pendant le siège de Paris de 1870, il rejoint la résistance et a été secrétaire de la Commission des barricades[9], ce qui lui vaut d'être fait Chevalier de la Légion d'honneur[10]. Plus tard, il s'oppose au boulangisme[11].

Blum est cité, en 1872, par Victor Koning, dans son Roman Tout Paris, dans lequel il lui attribue le poste de ministre de la culture d'un gouvernement imaginaire[12]. En 1891, Ernest Blum est cité, parmi d'autres Juifs influents de son temps, dans le livre antisémite, Juifs et antisémites en Europe, qui a pour sous-titre « Les Juifs sont l'Ennemi naturel de l'Europe chrétienne »[13].

Il est envisagé en 1899, comme Pierre Decourcelle, pour collaborer avec Jules Verne à l'adaptation au théâtre des Tribulations d'un Chinois en Chine, projet qui ne verra jamais le jour[14].

Ernest Blum est enterré au cimetière du Père-Lachaise (7e division)[15].

Œuvre modifier

Théâtre modifier

Autres écrits modifier

Titre et décoration modifier

Notes et références modifier

  1. Paris, État civil reconstitué, vue 19/101.
  2. Acte de décès à Paris 10e, n° 4489, vue 17/31.
  3. Notice Blum, Cerf. Dictionnaire des comédiens français par Henry Lyonnet (1912), 1er volume A-D, p. 177, lire en ligne sur Gallica.
  4. Dictionnaire des pseudonymes, à la Bibliothèque nationale de France, consulté le 16 août 2016.
  5. Nos petits journalistes, à la Bibliothèque nationale de France, page 132, consulté le 16 août 2016.
  6. La Mahouna : le journal de l'arrondissement de Guelma, dans la Bibliothèque nationale de France, consulté le 16 août 2016.
  7. L'Anti-clérical, à la Bibliothèque nationale de France, consulté le 16 août 2016.
  8. L'Homme libre : journal quotidien du matin, dans la Bibliothèque nationale de France, page 2.
  9. Chronique tu le siège de Paris, 1870-1871, à la Bibliothèque nationale de France, page 54.
  10. La Chronique des arts et de la curiosité, de la Bibliothèque nationale de France, page 147.
  11. Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, à la Bibliothèque nationale de France, consulté le 16 août 2016.
  12. LivreTout Paris, à la Bibliothèque nationale de France, Consulté le 10.
  13. Juifs et antisémites en Europe, dans la Bibliothèque nationale de France, p. 33, consulté le 16 août 2016.
  14. Volker Dehs, Likao ou le Chinois éclipsé, in Jules Verne & Co no 1, 2011, p. 64
  15. Amies et passionnés du Père-Lachaise [1], consulté le 16 août 2016.
  16. [2] Dossier consultable sur la Base Léonore.

Bibliographie modifier

Liens externes modifier