Discussion:Gustave Le Bon

Dernier commentaire : il y a 8 mois par Juriste238 dans le sujet De nombreuses références dans le RI
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Est-ce le même Gustave Le Bon qui a écrit : L'équitation actuelle et ses principes, recherches expérimentales, illustré de 57 figures et 178 photos, Flammarion 1913, 356p?Brunehaut (d) 15 juillet 2008 à 09:17 (CEST)Répondre

Le Bon était très électique, il ya fort à parier que c'est lui, d'autant qu'il a écrit sur l'équitation. A vérifier sur le catalogue BnF-Opale des auteurs, mais pour moi c'est à peu près sûr. En plus c'est chez Flammarion qui est "sa" maison d'édition.--Arrakis (d) 15 juillet 2008 à 09:30 (CEST)Répondre

Oui c'est bien lui qui a écrit ce traité d'équitation--Horizon2300 (d) 9 août 2009 à 16:50 (CEST)Répondre

Reprise littérale d'un paragraphe d'une étude de 2007 modifier

Suppression ici d'un paragraphe provenant de cet article : Decherf Jean-Baptiste, « De Gaulle et le jeu divin du héros. Une théorie de l'action. [L]'homme de caractère confère à l'action sa noblesse ; sans lui morne tâche d'esclave, grâce à lui jeu divin du héros. », Raisons politiques, 2007/2 (n° 26), p. 217-233, lire en ligne.--JMGuyon (discuter) 7 janvier 2021 à 19:28 (CET)Répondre

Incohérence et source primaire modifier

L'idée que plusieurs républicains se seraient inspirés de G.Le Bon est sourcée avec une citation de Le Bon lui-même, qui commence par "Je n'eus l'occasion de le rencontrer que deux mois avant la guerre". D'une part, on ne sait qui dit "je", et de qui il est question dans "le rencontrer" (on peut supposer que le Bon aurait rencontré Roosevelt, mais ce n'est pas clair). D'autre part, Le Bon est juge et partie, s'il affirme que Roosevelt l'admirait et lisait ses livres, le lecteur n'est pas obligé de le croire. Une source primaire ne peut pas servir dans un tel cas d'autopromotion (en l'occurrence, c'est le Bon qui se "jette des fleurs").

Voici le passage que je supprime :

«beaucoup de républicains – Roosevelt, Clemenceau, Poincaré, Churchill, de Gaulle, etc. – s'en sont également inspirés [se sont inspirés de le Bon]

« Je n'eus l’occasion de le rencontrer que deux mois avant la guerre, à un déjeuner qui lui était offert par mon éminent ami, Hanotaux, ancien ministre des Affaires étrangères. M. Roosevelt avait désigné lui-même les convives qu'il désirait voir à ses côtés. […] Après avoir parlé du rôle des idées dans l'orientation des grands conducteurs de peuples, Roosevelt, fixant sur moi son pénétrant regard, me dit d'une voix grave : — Il est un petit livre qui ne m'a jamais quitté dans tous mes voyages et qui resta toujours sur ma table pendant ma présidence. Ce livre est votre volume : Lois psychologiques de l'évolution des peuples. »

— Gustave Le Bon, Le Déséquilibre du Monde[1]

»

--JMGuyon (discuter) 7 janvier 2021 à 19:59 (CET)Répondre

  1. Page 226, Flammarion.

Travail inédit modifier

Aucune source secondaire mais des interprétations personnelles de l'oeuvre de Le Bon. Le problème est que la Psychologie des foules de Gustave le Bon a pu être parfois considéré, à tort ou à raison, peu importe, comme une source d'inspiration pour des mouvements fascistes ; dans un cas litigieux et polémique, il convient d'étayer les analyses par des sources secondaires. Voir par exemple ce qu'en dit le site de l'ENS : «"La psychologie des foules" est née à la fin du XIXe siècle. Souvent associée au nom de Gustave Le Bon, qui s’en est abusivement auto-proclamé l’inventeur, elle a été pendant longtemps disqualifiée en raison du caractère raciste et élitiste de ce dernier», site de l'ENS, «Naissance d’une science controversée : la "psychologie des foules"». Et cet article de Jean-Claude Wartelle, « La Société d'Anthropologie de Paris de 1859 à 1920 [1] », Revue d'Histoire des Sciences Humaines, 2004/1 (no 10), p. 125-171, lire en ligne «Le Bon publia en 1895 un best-seller encore réédité, La psychologie des foules. Il reste de nos jours un des garants scientifiques de l’extrême-droite nationaliste »

Voici le passage que je supprime :

«De fait, Le Bon n’a fait qu’analyser des phénomènes de croyance et de mobilisation collective qui peuvent servir à une rhétorique de conviction démocratique comme à une propagande totalitaire, mettant particulièrement en garde contre les risques de manipulation de l’opinion. Il est connu pour avoir été le premier penseur à avoir pointé du doigt le danger de la mystique de la supériorité de la race aryenne et condamné par avance la montée du nazisme : « L’Allemand moderne est plus dangereux encore par ses idées que par ses canons », écrit-il en 1918 dans Hier et demain. « Le dernier des Teutons reste convaincu de la supériorité de sa race et du devoir, qu’en raison de cette supériorité, il a d’imposer sa domination au monde. Cette conception donne évidemment à un peuple une grande force. Il faudra peut-être une nouvelle série de croisades pour la détruire. »

Ses travaux sur la psychologie des foules furent utilisés dans la première moitié du XXe siècle par des chercheurs en sociologie des médias tels que Hadley Cantril ou Herbert Blumer pour décrire les réactions des groupes face aux médias.»--JMGuyon (discuter) 7 janvier 2021 à 20:25 (CET)Répondre

référence : la boutique du Monde modifier

Suppression d'une phrase sourcée avec le site de la boutique du Monde :

«En 2010, Psychologie des foules est choisi par Le Monde et Flammarion comme l'un des « 20 livres qui ont changé le monde »[1]

Le lien posé en 2013 ne fonctionnant pas, en voici un conduisant à la boutique  : https://m-boutique.fr/histoire-politique/1347-psychologie-des-foules-gustave-le-bon-les-livres-qui-ont-change-le-monde.html--JMGuyon (discuter) 7 janvier 2021 à 20:55 (CET)Répondre

  1. Gustave Le Bon, « Psychologie des foules, Les livres qui ont changé le monde » (consulté le ).
Je corrige le lien et réintègre le passage. NAH, le 22 février 2021 à 03:19 (CET).Répondre

Travail inédit sur le thème de la race modifier

L'article Wikipédia exonère Gustave Le Bon de l'accusation de racisme sans aucune source secondaire, en s'appuyant uniquement sur des citations de le Bon encadrées par des interprétations personnelles discutables. Voici deux auteurs qui parlent au contraire du racisme de Gustave Le Bon :

  • Laurent Gerbier, «L'ÂME DES PEUPLES ET LE CORPS DES FOULES : LE POPULISME PARADOXAL DE GUSTAVE LE BON», in Janine Chêne, La tentation populiste au coeur de l'Europe, La Découverte | Recherches 2003 : «la race demeurerait le principe vital durable des croyances, des pensées et des actions des multitudes : l’hommeserait un animal racial, et la science politique de Le Bon se présente donc comme une science des races»,p.270
  • Anne Becker, «Racisme, barbarie, civilisation : les enjeux de la Grande Guerre». In: Cahiers de la Méditerranée, n°61, 1, 2000. Politique et altérité. La Société Française face au racisme (XXe siècle) [Actes du colloque de Nice, décembre 1999],voir p.163-164 : «Gustave Le Bon, "l'un des plus habiles vulgarisateurs du racialisme évolutionniste", reprend [...] ses théories sur les luttes et les mélanges des races» ; il place la race française et la race allemande parmi les «races supérieures». «Les analyses racialistes [de le Bon] envers les peuples coloniaux sont exemplaires»

De plus Gustave Le Bon est présenté dans le corps de l'article wp comme un bon colonisateur, et dans l'introduction, comme un anti-colonisateur, ce qui paraît contradictoire. Il semblerait d'après Emmanuelle Saada qu'il ait été contre l'assimilation des peuples indigènes parce qu'il les jugeait trop différents : Emmanuelle Saada, « Entre « assimilation » et « décivilisation » : l’imitation et le projet colonial républicain », Terrain [En ligne], 44 | mars 2005, mis en ligne le 15 mars 2009, consulté le 07 janvier 2021. URL : http://journals.openedition.org/terrain/2618

Voici le passage que je supprime dans sa majeure partie :

«En 1888, il démissionne et rompt tout contact avec cette société peu ouverte à ses approches psycho-sociologiques novatrices ; pour lui, « il n'y a pas de races pures dans les pays civilisés »[1] et il entend le terme de « race », à l'instar de Taine ou Renan, comme un synonyme de « peuple », c'est-à-dire « un agrégat d'hommes appartenant au même milieu et partageant la même culture (langue, tradition, religion, histoire, coutumes vestimentaires, alimentaires, etc.) ».

« Les classifications uniquement fondées sur la couleur de la peau ou sur la couleur des cheveux n'ont guère plus de valeur que celles qui consisteraient à classer les chiens d'après la couleur ou la forme des poils, divisant, par exemple, ces derniers en chiens noirs, chiens blancs, chiens rouges, chiens frisés, etc.[1] »

Au chapitre de la colonisation, Le Bon partage avec l’anthropologue Armand de Quatrefages une position hétérodoxe : le rôle de la puissance colonisatrice devait se borner à maintenir la paix et la stabilité, à prélever un tribut, à nouer ou à développer des relations commerciales, mais en aucun cas ne doit s’arroger le droit d’imposer sa civilisation à des populations réticentes[2].» --JMGuyon (discuter) 7 janvier 2021 à 22:41 (CET)Répondre

  1. a et b L'Homme et les sociétés, 1881.
  2. « L’influence de l’éducation et des institutions européennes sur les populations indigènes des colonies », Revue scientifique, 27 août 1889[réf. incomplète].

De nombreuses références dans le RI modifier

Bonjour, habituellement on conseille aux jeunes contributeurs (et on me l'a dit à moi aussi) qu'un RI ne devait pas contenir de références.

Il faudrait donc enlever toutes les références du RI et les distribuer dans le corps de la page. Juriste238 (discuter) 16 août 2023 à 17:49 (CEST)Répondre

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