Discussion:Encre de Chine

Dernier commentaire : il y a 3 ans par PolBr dans le sujet Indélébile et d'aspect brillant
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Dimension de l'article modifier

L'«  histoire de l'encre de chine » provenant tout simplement du livre mis en lien externe, serait-il préférable de faire un article plus court, et plus synthétique? --92.102.152.153 (d) 18 janvier 2011 à 13:23 (CET)Répondre

Bonjour. Pouvez-vous préciser de quel lien externe il s'agit ? Cordialement --En passant (d) 18 janvier 2011 à 13:43 (CET)Répondre
Il s'agit de ce lien néanmoins dans la mesure où je suis juste une compilatrice et non une spécialiste, un retour à une version antérieure de la mienne, plus simple (et moins savante) est toujours possible et une réorganisation peut-être nécessaire. Comme Wikipedia est une oeuvre collective je laisse à d'autre ce soin --92.102.152.153 (d) 3 décembre 2012 à 19:12 (CET) http://archive.org/details/lencredechineso00jamegoogRépondre

Juste en passant modifier

En lisant l'article, j'ai l'impression que la dimension encyclopédique n'est pas à remettre en cause. Un chapô résumé y pourvoierait bien. Tout juste faudrait-il en développer d'autres aspects, notamment son usage occidental très développé depuis le XVIIe siècle, malgré son coût : apprécié par les artistes pour « sa fluidité, sa transparence et sa résistance à la lumière ». Cet aspect qualitatif est décisif, car les encres communes à base de noix de galle, ou à base de goudron, agrémentées de sulfate de fer, d'acides, vieillissaient mal (passent à la lumière) et attaquait le papier laissant des trous... Au niveau de la recette, si tout semble dit sur la suie, le composant colle est sous estimé. Et selon mes sources (catalogue d'expo Van Gogh 1990), c'était souvent une colle de poisson, qui n'est pas citée. Patachonf (discuter) 28 janvier 2015 à 14:15 (CET)Répondre

Tout à fait d'accord avec   Patachonf : : dans les magasins de fournitures pour les arts graphiques, ce qu'on appelle « encre de Chine » est une préparation liquide. Les bâtons d'encre à la chinoise sont plutôt une exception de spécialiste. Plusieurs marques proposent des encres basées sur le noir de fumée. On reconnaît le gris très légèrement chaud de ce pigment en diluant fortement ces encres. Les formules différent par leur concentration et leur liant, qui est aussi la cause de l'aspect, mat ou brillant, d'un aplat d'encre concentrée. Un seul fabricant, Sennelier, dit quel est le liant ou, du moins un des ses composants, la gomme-laque (recette chinoise citée dans Jametel 1882:XXVII). Les liants chinois communs sont, à ce que dit l'article, des protéïnes animales (colle de peau ou de poisson) ; mais je ne vois nulle part préciser la composition. Le composant principal du liant n'épuise pas le sujet ; il y faut encore sûrement un émulsifiant pour que le noir ne tombe pas au fond, des conservateurs pour éviter d'en faire des bouillons de culture. Certaines encres sont plus mouillantes. On trouve ici un compte-rendu d'essai par une artiste de plusieurs de ces encres du commerce.
En ce qui concerne les encres à base de noix de galle, elles sont acides à cause précisément de l'acide gallique. En forte dilution, elles ont la tendance chaude des oxydes de fer qu'elles contiennent, parfois combattue par des ajouts de divers produits plus ou moins corrosifs. Je ne crois pas qu'elles aient jamais été très utilisées en arts graphiques ; le bistre ou la sépia, de tendance chaude également, et de meilleurs conservation sont plus fréquents au moins jusqu'au XVIIIe siècle.
Depuis la fin du XIXe siècle l'industrie chimique a fabriqué des encres très noires à base de pigments synthétiques, qui en forte dilution ont une légère tendance froide ou violette. On ne devrait pas les appeler « encre de Chine », mais j'ai bien peur que ce soit le cas. Ces encres sont beaucoup plus compatibles avec les stylos à recharge, et notamment avec les plumes tubulaires pour le dessin technique que les encres de Chine employées auparavant avec les tire-lignes. Dans l'usage commun on se préoccupe peu de la formule.
PolBr (discuter) 12 avril 2016 à 15:57 (CEST)Répondre
Note : L'encre de Chine (Indian ink= de Winsor+Newton jouit d'une certaine réputation en bande dessinée. W+N publie des informations sur la composition, d'où il ressort que le liant est de la gomme laque solubilisée par disodium tetraborate decahydrate, que je ne me hasarde pas à traduire, et de l'alcool éthylique, et que le colorant ou un des colorants est 2-naphtol. À l'évidence, l'encre de Chine n'a pas de nos jours la même signification que dans l'ancienne Chine. PolBr (discuter) 17 avril 2016 à 09:29 (CEST)Répondre

Article fallacieux modifier

Proposé par : PolBr (discuter) 17 avril 2016 à 09:42 (CEST)Répondre

Raisons de la demande de vérification modifier

Le 14 mai 2013 à 09:37‎ 92.102.152.153 a apposé le bandeau {{à vérifier}}, sans insérer de date ni de précisions sur les carences supposées. J'ai relu en avril 2016.

L'article se concentre sur l'histoire millénaire de l'encre de Chine. Le nom d'« encre de Chine » s'applique de nos jour à un tout autre produit, et l'usage de l'encre chinoise, en bâton à diluer, est marginal.

Le Petit Robert définit l'encre de Chine par son usage pour le dessin. L'Académie donne « préparation d'un noir brillant utilisée principalement pour le dessin à la plume et le lavis », sans plus de précisions, le TLF donne « Composition solide ou liquide, à base de noir de carbone, originaire de Chine et utilisée principalement pour le dessin au lavis ou à la plume », ce qui est plus restrictif, mais n'exclut pas les liquides.

De surcroît, la partie historique, chinoise, se concentre excessivement sur la peinture de lettrés, alors que l'encre a en Chine bien d'autres usages ; et la fusion avec Sumi, variante japonaise du même produit, semblerait nécessaire. PolBr (discuter) 19 avril 2016 à 10:55 (CEST)Répondre

Discussions et commentaires modifier

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Je ne vois vraiment pas en quoi cet article est fallacieux... J'ai trouvé toutes mes informations dans un bouquin.En revanche effectivement le problème était que l'article clef est grand public centré sur ce qui est l'encre de Chine de nos jours. Possibilité de créer un second article Histoire de l'Encre de Chine, de remettre celui ci à la portée du grand public et des utilisateurs de l'encre Sennelier, modernisé, et d'évoquer les cinq outils du lettré dans un second article--31.33.159.204 (discuter) 6 mai 2016 à 21:08 (CEST)Répondre

« J'ai trouvé toutes mes informations dans un bouquin ». Dans un bouquin de 1883, et le sens commun de encre de Chine a changé, depuis. Voilà ce qui est fallacieux dans l'affaire. PolBr (discuter) 6 mai 2016 à 21:45 (CEST)Répondre
Ce qui est dans l'article n'est ni faux ni ne manque de sources. L’Encyclopédie de la peinture et le Vocabulaire technique et typologique du dessin sont bien d'accord pour dire que l'encre de Chine est en bâton, et que toute encre noire ni toute encre au carbone ne sont encre de Chine. Mais ça ne correspond pas à l'usage des dessinateurs. Je ne crois pas qu'il soit nécessaire de faire un article spécialisé. C'est une question d'équilibre et de plan. Je n'ai pas assez de documentation pour oser lutter contre les fans de toute espèce, qui ont leurs propres définitions. C'est pourquoi, ayant mis ce que j'avais en magasin, je frappe un peu les herbes. PolBr (discuter) 6 mai 2016 à 22:01 (CEST)Répondre
Je me suis aussi inquiétée de prendre toute la place dans l'article. Surtout que je suis assez malade et que je faisais des articles pour m'occuper. alors j'ai crée une page spéciale pour l'histoire de l'encre de Chine et voilà l'article en état avant mon intérvention si tu arrives à le rétablir https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Encre_de_Chine&oldid=39842908 --31.33.159.204 (discuter) 7 mai 2016 à 04:04 (CEST)Répondre
C'est sûr que ça n'était pas riche. Je ne pense pas qu'il faut revenir à ce point. Si on suivait le Vocabulaire technique et typologique du dessin, qui a une valeur normative pour le Min. Culture français, on devrait plutôt renvoyer les encres courantes sous Encre noire (actuellement redirection vers Encre) et créer Encre de carbone. C'est un projet assez déraisonnable, puisqu'on n'a pas le début d'une documentation, en dehors des documents de sécurité sanitaire obligatoires de certains fabricants. D'un autre côté, il y a un certain foisonnement, avec Bâton d'encre et Sumi.
J'ai donc rétabli la bibliographie (sans les sources historiques) et copié le résumé introductif de Histoire de l'encre de Chine dans la section, comme ça se fait. PolBr (discuter) 7 mai 2016 à 08:34 (CEST)Répondre

Indélébile et d'aspect brillant modifier

Le résumé introductif annonçait « Elle est indélébile et d'aspect brillant après séchage ».

J'ai retiré l'aspect brillant : ce n'est pas vrai de l'encre de Chine proprement dite (en bâtons), cela dépend du support (sur papier buvard ou papier de calligraphie chinoise, aucune encre n'est brillante), et ce n'est nulle part dans l'article, ni, je crois, dans les sources. Les encres à liant gomme-laque (Sennelier, Winsor+Newton, Keller) sont brillantes sur papier fortement collé (Lavis technique), c'est dans l'article mais sans source, ce qui ne m'étonne pas, puisqu'on ne peut l'affirmer qu'en précisant sur quel support.

Des auteurs affirment parfois qu'elle est indélébile. Ce n'est qu'à peu près vrai. Certaines encres noires pigmentaires, et même l'encre de Chine en bâtons, se diluent légèrement quand on passe un pinceau. Là aussi, cela dépend beaucoup du papier. Cela dépend aussi du temps. Certaines encres deviennent plus résistantes à l'eau après quelques semaines.

PolBr (discuter) 31 juillet 2020 à 11:54 (CEST)Répondre

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