Discussion:Constitution civile du clergé

Dernier commentaire : il y a 9 mois par Jcqrcd44 dans le sujet Manque de contextualisation
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La constitution civile du clergé et le serment sont des événéments fondamentaux dans la Révolution. Il manque une définition claire de ce qu'était le contenu de la constitution civile du clergé. D'autre part, je pense qu'il faut éviter les clichés simplistes assermenté/réfractaire, même s'ils sont souvent employés par les historiens, mais qui cachent des situations locales très diversifiées selon Timothy Tackett. Pautard 25 février 2006 à 12:40 (CET)Répondre


Il manque des éléments de comparaison avec les politiques analogues menées à cette même époque en Autriche et en Russie. Marge 9 avril 2006 à 21:11 (CEST)Répondre

Les prêtres ne sont pas des "fonctionnaires" modifier

Dire, même entre guillemets, que les prêtres jureurs deviennent des "prêtres publics ecclésiastiques" est impropre. Ils reçoivent un traitement de l'Etat mais ne sont en aucun manière des fonctionnaires. Mr Boutry professeur à Paris IV (spécialiste des Religions et cultures en Europe) insiste bien sur ce point. Guilhem06 13 janvier 2007 à 14:08 (CET)Répondre

Pourquoi serait-ce impropre ? Les membres du Clergé devaient prêter serment de leur fidélité à la nouvelle constitution, cela associé au reste fait d'eux des prêtres soumis à l'Eglise Constitutionnelle. Talleyrand ne fut-il pas menacé d'excommuniction pour avoir sacré les deux premiers évêques constitutionnels, en février 1791, preuve que le pape ne restait la plus haute autorité que dans le domaine dogmatique ? Peut-être l'emploi de l'expression "prêtres publics ecclésiastiques" est-elle vulgarisatrice, mais c'est justement là le but de l'approche méthodologique de Wikipedia. Tiberius 23 octobre 2007 à 22:02 (CET)


La Monarchie absolue a-t-elle anticipé une partie de la Constitution Civile du Clergé? modifier

"En français moderne, la loi aurait pu être appelée loi pour conférer un statut de citoyen aux membres du clergé." Cette phrase est-elle utile? Tous les Français (clergé et roi compris) n'ont-ils pas acquis leur statut de citoyen, en entendant par là l'égalité civile et politique, dès l'année 1789?

En outre, la liquidation du clergé régulier "inutile" n'est pas une nouveauté révolutionnaire. La monarchie absolue avait elle-même procédé à de nombreuses suppressions d'ordres contemplatifs (telle l'Ancienne Observance de Cluny) considérés comme inutiles et... riches (voir LEMAIRE (Suzanne) La Commission des Réguliers : 1766-1780, Paris, Recueil Sirey, 1926, XIV, 258 p, 23 cm.). De même, le redessinement des frontières des disocèses était une possibilité utilisée: ainsi, en 1779, le diocèse de Grenoble, à cheval sur la France et le royaume de Sardaigne, est démembré pour créer le diocèse de Chambéry. Mais là où l'administration royale suivait une procédure complexe, en accord avec Rome, la Révolution procède de façon unilatérale et "brutale", au nom de la souveraineté de la Nation, qui doit prévaloir en France sur tout autre pouvoir.

Recyclage ? modifier

Pourrait-on préciser ce qui doit être recyclé dans cet article ? Pautard (d) 26 décembre 2007 à 18:40 (CET)Répondre

Report de l'intro modifier

Dans le cadre de la vaste « régénération » de la société française, l'Assemblée nationale Constituante met fin à la société d'Ordres de l'ancienne France.

À partir du 18 juin 1789, des députés du clergé, qui comptent deux tiers de curés, ont commencé à se joindre à ceux du tiers état. La majorité des membres du haut clergé résiste mais le 27, Louis XVI écrit au cardinal de la Rochefoucauld « pour le prier de se réunir sans délai aux autres ordres ». Les 298 députés du clergé rejoignent ceux de la noblesse et du Tiers : politiquement l'ordre du clergé a vécu. Dans la nuit du 4 août, il abandonne ses privilèges et les dîmes sont supprimées. Le vote du 2 novembre met les biens du clergé à la disposition de la Nation. Enfin, la religion catholique perd son statut de religion d'État.

Les rapports avec la papauté, les relations avec l'Eglise gallicane étaient régis depuis 1516 par le concordat de Bologne conclu entre François Ier et Léon X.

Elle visait aussi à réorganiser en profondeur l'Église gallicane, transformant les prêtres paroissiaux en « fonctionnaires publics ecclésiastiques ». Selon l'historien américain Timothy Tackett, cette constitution introduisit une fracture profonde et durable dans le pays. Le décret sur l'abolition des vœux monastiques du 13 février 1790, supprimant 100 000 membres du clergé non rattachés à une paroisse, soit les deux tiers du clergé de cette époque considérés comme non « utiles », fut aussi une cause de cette fracture. Les critères d'« utilité » étaient les sacrements et le soin des âmes, l'enseignement, les soins aux malades et infirmes et les secours aux indigents.

MLL (d) 2 avril 2011 à 12:06 (CEST)Répondre

Métropole de Paris modifier

L'article Métropole de Paris semble orphelin. Son admissibilité (de même que celle des autres métropoles) semble par ailleurs peut établie et pourrait facilement être remise en cause. Ne serait-il pas judicieux de créer une section dans le présent article pour y mentionner les arrondissements ? Ce serait sans doute plus utile aux lecteurs que la Catégorie:Ancien_arrondissement_métropolitain_de_l'Église_constitutionnelle_en_France. Golfestro (discuter) 3 février 2015 à 09:53 (CET)Répondre

Bibliographie modifier

Fabienne Manière.- 12 juillet 1790 : Une Constitution civile pour le clergé, © Herodote.net 2016. --Ambre Troizat (discuter) 18 mai 2016 à 08:54 (CEST)Répondre

première expérience de laïcité en France ? modifier

Cette affirmation placée dans l'introduction me fait tiquer. Loin d'affirmer la séparation de l'Église et de l'État, la constitution civile du clergé organise au contraire l'Église de France sous la tutelle de l'État. Ce n'est qu'en 1795 que sera proclamée pour la première fois la séparation de l'Église et de l'État et pendant longtemps, l'idée que religion et politique sont liées persistera, y compris chez les révolutionnaires comme le montre la tentative d'imposer un culte de l'Être suprême. Cette affirmation devrait au moins être sourcée sinon je la supprimerai. Gus.mlb (discuter) 21 septembre 2022 à 12:14 (CEST)Répondre

Manque de contextualisation modifier

Il serait bon de présenter un peu l'Eglise de France sous l'Ancien Régime (clergé séculier et clergé régulier) et aussi d'évoquer les points de vue différents dans le parti patriote : Sieyès notamment , pourtant une figure de premier plan des patriotes, est dès le 4 août en désaccord avec la politique suivie par la majorité de l'Assemblée à propos de l'Eglise (en l'occurrence, la suppression de la dîme). Jcqrcd44 (discuter) 30 juillet 2023 à 13:03 (CEST)Répondre

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