Discussion:Canal des pharaons

Dernier commentaire : il y a 3 ans par Maëlan dans le sujet Histoire
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Rôle de Nékao modifier

D'après la source citée (Hérodote- Histoire - Livre II - section 158 - [1]), Nékao « entreprit le premier de creuser le canal qui conduit à la mer Érythrée. Darius, roi de Perse, le fit continuer. ». Même son de cloche chez Aubert p 8. Il me parait donc difficile d'écrire, que, selon Hérodote, des travaux pour le remettre en état aurait été entrepis par Nékao. Aux historiens qui suivent cet article donc de corriger ce point. HB (d) 14 janvier 2013 à 14:32 (CET)Répondre

Péluse - Port-Saïd modifier

C'est une erreur, à mon avis, de confondre Péluse et Port-Saïd. Il y a au moins 20 km entre les deux sites. Péluse est un site portuaire qui se trouve actuellement à 2 km à l'intérieur des terres et fait (ou a fait) l'objet de fouilles. Son nom égyptien est phonétique : Balooza ou Baloosa.

L'emplacement du site : https://www.google.com/maps/d/edit?mid=zccy27xSqYEs.keFAf3Km5bZE&usp=sharing Quelques photos sont disponibles sur Google Maps / version satellite. --Thoutmes (discuter) 23 septembre 2015 à 18:39 (CEST)Répondre

Proposition d'anecdote pour la page d'accueil modifier

Une anecdote basée sur cet article a été proposée ici (une fois acceptée ou refusée elle est archivée là). N'hésitez pas à apporter votre avis sur sa pertinence, sa formulation ou l'ajout de sources dans l'article.
Les anecdotes sont destinées à la section « Le Saviez-vous ? » de la page d'accueil de Wikipédia. Elles doivent d'abord être proposées sur la page dédiée.
(ceci est un message automatique du bot GhosterBot le 09 décembre 2020 à 13:47, sans bot flag)


Histoire modifier

Salut, j’ai étendu la section sur l’histoire du canal jusqu’à Ptolémée II, en lien avec les sources. À ce degré d’incertitude, avec des sources antiques et contradictoires, c’était difficile pour moi qui ne suis pas historien ! Donc j’ai essayé de faire au mieux, mais j’ai peut-être écrit des bêtises…

Sources principales utilisées : [Aubert 2004], secondairement [Britannica 1911]. Je n’ai pas lu [Le Père 1822], l’autre source indiquée en biblio de cet article (pas le courage, c’était déjà bien assez difficile pour moi).

Divers points :

  1. J’ai lié scrupuleusement tous les passages que j’ai réécrits aux sources. Ce n’était pas du tout le cas dans la version précédente de l’article. Par conséquent, j’ai indiqué (seulement dans la portion que j’ai touchée, c’est-à-dire jusqu’à Ptolémée II) en [réf. nécessaire] les bouts antérieurs à mon passage sur l’article et que j’ai conservés. Je suppose qu’ils sont tirés de Le Père, si quelqu’un veut s’y plonger, se serait parfait !
  2. Les bouts en question m’interpellent tout de même : non seulement ils semblent bien plus affirmatifs que ce qui parait possible à la lecture d’Aubert (pour qui, d’une part, on a bien peu de certitudes, et d’autres part, le canal n’aurait peut-être pas été maintenu ni réellement employé pour la navigation ou le commerce en dehors d’événements ponctuels tels que le passage de Darius ou celui de Ptolémée II), mais en plus leur formulation frôle le dithyrambique : « une voie d'eau serait assurément la plus courte, la plus sûre et la plus économique des liaisons » », « L'utilité du canal est indiscutable » (Aubert dit précisément qu’elle est discutable), « [Alexandre le Grand] songe tout naturellement au canal des pharaons », « des opérations considérables », « Le canal n'est plus qu'un vague souvenir », « Ferdinand de Lesseps s'attèle avec passion à la tâche démesurée »… C’est possiblement du copié-collé de Le Père ?
  3. Une contradiction qu’il m’a été impossible de résoudre : je n’ai pas réussi à savoir si le canal de Nékao et Darius est supposé traverser les lacs Amers ou si une voie d’eau est creusée parallèlement à leur rive occidentale. J’ai éludé la question en disant seulement qu’il « passe par la région des lacs Amers ».
    • D’après la carte 3 page 224 dans Aubert, et la façon dont cet auteur en parle, il semble clair que ce soit la seconde option.
    • Cependant Britannica 1911 affirme que la mer Rouge était plus haute à l’époque de Sésostris que de nos jours, au point d’être connexe des lacs Amers (via le Petit Lac Amer) (les anglophones en ont fait une page : en:Heroopolite Gulf) ; Brit1911 parle de Héroônpolis comme d’un port, ce qui me paraît très étrange même sous cette hypothèse, puisque le site se situe à quelques 40 km du Grand Lac Amer ; selon Brit1911, il y avait donc une rupture de charge à Héroônpolis entre l’eau douce du Nil et l’eau de la mer, et Brit1911 décrit les travaux de Nékao et Darius comme visant à désenvaser le channel (chenal ?) entre les lacs et la mer ; elle ne dit pas quand la mer aurait atteint son niveau actuel.
      Je n’ai rien retrouvé de tout ça dans Aubert (mais j’ai peut-être lu trop vite…). De plus, ça me paraît en contradiction flagrante avec la localisation près de Suez d’Arsinoé, fondée (même selon Brit1911) au point de jonction des eaux douces et de l’eau salée donc, logiquement, précisément là où auparavant avait lieu la rupture de charge. J’ai donc de moins en moins confiance en Brit1911. Cette thèse d’une mer Rouge plus haute qu’aujourd’hui, est-elle considérée comme crédible aujourd’hui ou complètement loufoque ?
  4. Une autre imprécision potentielle : la contemplation de la fameuse carte 3 d’Aubert semble indiquer qu’il n’y aurait en fait pas un tronçon occidental à travers le ouadi Toumilat, mais plusieurs (peut-être selon les époques, ou les hypothèses) qui partiraient d’endroits très différents du Nil (celui représenté dans notre article part en gros horizontalement depuis Bubastis, mais il y a aussi un tracé qui partirait d’Héliopolis beaucoup plus au Sud, et encore un autre attribué à Trajan qui partirait de plus au Nord). J’abandonne ce mystère à quelqu’un de moins perdu que moi.

Amicalement, — Maëlan, le 6 janvier 2021 à 23:43 (CET)Répondre

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